• Une observation Nuremberg en Allemagne le 4 Avril 1561


    Entre 1561 et 1566, les habitants de Nuremberg en Allemagne et Bâle en Suisse furent témoins de phénomènes extraordinaires dans le ciel: de véritables ballets aériens de sphères, disques, tubes engagées dans des ballets voire des batailles avec crash à la clé.

    Voici une gravure d'une bataille aérienne entre ovnis au dessus des cieux de Nuremberg en Allemagne le 4 Avril 1561. Certains vaisseaux se sont écrasés. En raison des croyances religieuses des artistes médiévaux, les fuselages et ailes deviennent des croix et les fusées des tubes emplis de sphères.



    (Gravure de la collection Wickiana, Zurich)

    Vous noterez qu'il semble que deux personnages sont témoins du crash d'au moins un des objets volants.

    Le 4 avril à l'aube, dans le ciel de Nuremberg (Allemagne), beaucoup d'hommes et de femmes voient se produire un très effrayant spectacle où interviennent divers objets, dont des boules: "environ 3 dans la longueur, de temps en temps, quatre dans un carré, beaucoup restaient isolées, et entre ces boules, on vit nombre de croix couleur de sang. Puis on vit deux grand tuyaux, dans lesquels petits et grands tuyaux, se trouvaient 3 boules, également quatre ou plus. Tous ces éléments commencèrent à lutter les uns contre les autres." (Gazette de la ville de Nuremberg).

    L'événement dure 1 h et connaît un tel retentissement qu'un artiste, Hans Glaser, en exécute une gravure à l'époque. On décrit deux immenses cylindres noirs lançant de nombreuses sphères bleues, noires et rouge sang, des croix rouge sang et des disques. Ils semblent se livrer bataille dans le ciel. A en juger par la gravure de Glaser, certaines de ces sphères se seraient écrasées au sol, à l'extérieur de la ville.

    REFERENCES:

    Voir aussi Bâle 1566.

    Ces observations ont été mentionnées dans:

    "Ein moderner Mythus Von Dingen, die am Himmel gesehen werden"
    "A modern myth: things seen in the skies"
    "Un mythe moderne: les objets vus dans le ciel"

    Carl Gustav Jung
    Zürich, Stuttgart
    Rascher Verlag 1958.


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  • 1886: Un phénomène lumineux inexpliqué

     

    INTRODUCTION:

    Voici une lettre adressée au rédacteur en chef du magazine bien connu Scientific American, qui rappelle à certains égards le cas très connu et bien documenté de Cash-Landrum du 29 décembre l980, près de Houston, au Texas. Cette lettre a été publiée dans le N.18 de Décembre 1886 du magazine.

    LE DOCUMENT:

    CURIEUX PHENOMENE AU VENEZUELA:
    Au rédacteur en chef de Scientific American:

    Ce bref compte rendu d'une occurrence météorologique étrange récente pourrait intéresser vos lecteurs, pour compléter votre liste de phénomène électriques inexpliqués:

    Durant la nuit du 24 octobre dernier, qui était pluvieuse et tempétueuse, une famille de neuf personnes, dormant dans une hutte à quelques lieues de Maracaïbo, a été réveillée par un fort bruit de ronflement et une vive lumière, qui a brillamment élucidé l'intérieur de la maison.

    Les occupants furent frappés de terreur, et croyant, selon leur récit, que la fin du monde était venue, se sont jetés à genoux et ont commencé à prier, mais leurs dévotions ont été presque immédiatement interrompues par des vomissements violents, et des enflures qui ont débutées sur la partie supérieure de leurs corps puis se sont étendues, en étant particulièrement apparents au niveau du visage et des lèvres.

    Il doit être noté que les lumières brillantes n'ont pas été accompagnées d'une sensation de chaleur, bien qu'il ait y eu un aspect fumeux et une odeur particulière.

    Le matin suivant, le gonflement persistait, laissant de grandes taches noires sur leurs visages et leur corps. Aucune douleur spéciale n'a été sentie jusqu'au neuvième jour, quand leur peau se mit à tomber, et que ces taches se sont transformées en blessures ouvertes.

    Leurs cheveux tombèrent alors du coté qui avait été exposé au phénomène, le même côté du corps étant également le plus atteint.

    Il est remarquable que la hutte n'ait subi aucun dommage, toutes les fenêtres et portes étaient fermées au moment de l'événement.

    Aucune trace de foudre n'a pu être observée à aucun endroit du bâtiment, et toutes les victimes unanimes déclarent qu'il n'y a eu aucune détonation, mais seulement le fort bourdonnement déjà mentionné.

    Une autre circonstance curieuse est que les arbres autour de la maison n'ont montré aucun signe de dommages jusqu'au neuvième jour, quand ils se sont soudainement défraîchis, presque simultanément avec le développement des blessures sur les corps des occupants de la maison.

    C'est peut-être une simple coïncidence, mais il est remarquable qu'on ait pu observer la même sensibilité aux effets électriques, simultanément, sur des organismes animaux et végétaux.

    J'ai rendu visite aux victimes, qui sont maintenant dans un des hôpitaux de la ville; et bien que leur aspect soit vraiment horrible, on espère pourtant que ces blessures ne seront pas fatales.

    Warner Cowgill.
    Consul des USA,
    Maracaïbo, Venezuela
    17 Novembre 1886
    http://ufologie.net/indexf.htm


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  • Gennes sud de la France (1608)





    En Août 1608, les habitants du Sud la France, de Marseille à Gênes, assistent à une véritable vague d'OVNIs, relatée dans une chronique d'époque intitulée "Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes".

    Voici un des plus vieux documents decouvert il y a peu datant de 1608 redigé par un certain Pierre Ménier "portier de la porte saint-victor", ici il n'est pas question de"soucoupes volantes" puisque le terme n'existait pas encore.

    le document se presente sous le forme d'une vieille brochure comme on en voyait tant au XVIIe siecle , le recit s'etale sur 7 pages, et ,est ecrit en francais de l'epoque . pour vous faire votre propre interpretation je vous presente donc le document tel qu il fut ecrit , a vous de juger !
    bonne lecture, je vous attends pour debattre.

    ci donc le titre du recit:

    " Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes au commencement d'aoust dernier avec les prodiges du sang qui est tombé du ciel, en pluye du costé de Nice et en plusieurs endroicts de la provence,ensemble l'apparition de deux hommes en l'air lesquels se sont battus par plusieurs fois, sur l'isle de Martegue qui est une ville sur la mer a cinq lieues de Marseille "

    Mr Ménier parle de pluie de sang , phenomene météorologique tres connu de nos jours , sans doute des pluies venues d'afrique du nord et rougies par la présence de micro organismes. lui y voyait l'expression de la colere de dieu . pour ne pas perdre de temps je passerais donc directement aux recits de combats aeriens et d'appartions d'engins etranges dans le ciel de notre beau sud.

    " Au commencement du moys d'aoust de l'an mix six cens huit, sur la mer de Gennes s'est veu les plus horribles signes que de memoire d'homme ait esté parlé, ny escrit, les uns estoient en figures humaines ayant des bras qui sembloient estre couverts d'escailles et tenoyent en
    chacune de leur main deux horribles serpens volans, qui leur entortilloient les bras, et ne paroissoyent que depuis le nombril, en haut hors de la mer et jettoient des cris si horribles, que c'estoit chose du tout espouventable, et parfois se plongeoyent dans la mer, puis ressortoyent en d'autres endroits loin de la, heurloyent des cris si espouventables que plusieurs en ont este malades de la peur qu'ils en ont eu, ils en voyoient qui sembloient estre en figure de femmes ; d'autres avoient le corps comme corps humains, tout couvert d'escailles, mais la teste estoit en forme d'un dragon."

    prenez bien en consideration que pour ces evenements l'auteur compare ces evenements avec des elements familiers propre a l'epoque (par exemple "la tete etait en forme de dragon" qu'est ce qu'un dragon pour ces gens a l'epoque???). quoi qu'il en soit les Gennois voient des formes metaliques sortir de la mer sans la quitter , se deplacant sous l'eau et produisant un bruit terrifiant. ces apparitions ayant debutée depuis le premier Aout et se reproduisant si souvent , les autorites se deciderent alors a passer a l'attaque.

    " la seigneurie fit tramer quelques canons pour tascher de les faire oster de ce lieu, et leur fut tiré quelque huit cens coups de canon, mais en vain, car ils ne s'en estonnerent nullement."

    vous rendez vous compte 800 coups de canon !! qui ne donnerent rien .le 15 aout ( jour de l'assomption) les choses deviennent encore plus serieuse pour les Gennois , depuis deux semaine deja ils vivaient
    dans l'angoisse :

    " le quinzieme aoust apparurent sur ladite mer du port de Gennes trois carrosses trainant chacune par six figures toutes en feu, en semblance de dragon. et marchoient les dictes carrosses, l'une a l'oposite de l'autre et estoient lesdicts carrosses trainees par lesdicts signes qui avoient toujours leurs serpens, en continuant leurs cris espouvantables et s'approchaient assez pres de Gennes, tellement que les spectateurs, du
    moins la plus grand part, estonnez s'enfuirent, craignant les effets d'un tel prodige, mais comme ils eurent faict la virevolee par trois fois le long du port apresqu'ils eurent jette des cris si puissants de bruict qu'ils faisaient retentir les montagnes des environs, ils se perdirent tous dedans ladicte mer, et depuis l'on n'en a veu ny sceu aucune nouvelle."

    trois carroses propulsés par ces fameuses figures en feu ressemblant a des dragons ,( reacteurs ???) qui se balladent au dessus de la ville terrorisant la populations:

    "ceci apporte grand dommage a plusieurs des citoyens de Gennes, les uns qui en sont morts de peur comme entre autres le fils du sieur Gasparino de Loro , et aussi le frere du signor Antonio Bagatelo, plusieurs femmes aussi en ont esté affliges et en sont mortes. Depuis l'on chante le te deum , ils se sont evanouis."

    http://shibassy.over-blog.com/


    VAGUE D’OVNI A NICE EN 1608 (France)Posté dans 23 août, 2007 dans O.v.n.i.



    NICE 1608 - Dans les archives de la ville de Nice, une bien curieuse histoire d'intervention extraterrestres fût retrouvée. Nous allons maintenant vous livrer ce document.

    LE PORT DE NICE 1608

    Au début du xviième siècle, Nice port principal du Royaume du Piémont connait une période de grande prospérité. L'impossante forteresse qui domine la ville décourage les incursions barbaresques qui ravagent régulièrement les côtes voisines.

    SUR LE QUAI

    Sur le quai de riches demeures aux balcons ouvragés. Dans cette charmante cité maritime on respire la paix dans un climat paradisiaque, quand soudain !…..

    APPARITION D'OVNI

    Au crépuscule du 5 aouut 1608, les niçois voient apparaître dans le ciel, trois masses lumineuses se déplaçant à grande vitesse. Les engins s'arrêtent au dessus de la forteresse. Ils descendent à 1 m de la surface de la mer, à faible vitesse. Les habitants peuvent examiner en détails les trois engins.

    LES ENGINS

    Se mantenant proche de l'eau les trois masses provoquent une sorte de bouillonnement de l'eau avec dégagement d'une vapeur ocre-orangée, dans un bruit infernal. De l'un des engins surgit un être, puis deux……

    LES ETRES

    Ces deux personnages plongent dans l'eau jusqu'aux hanches. Leurs bras maintiennent à la verticale deux tubes raccordés à la ceinture. Pendant deux heures les engins les engins restent pratiquement en cette position. Puis les êtres embarquent vers 22 h, les engins partent vers l'Est, dans un bruit infernal, et disparaissent en quelques secondes.

    AVERTISSEMENT DE DIEU

    Les Niçois attribuant ce phénomène à un avertissement de Dieu, ils s'ébranlent en de longues processions religieuses, portant le christ en tête, jusqu'à l'aube du 6 août 1608.

    DE NOUVEAU A GENES

    Au matin du 22 août, les trois engins se présentent à Gênes. Informé des évènnement suvenus à Nice 17 jours auparant, il déclanchent un violent tir d'artillerie sur les trois vaisseaux. 800 boulets sont ainsi tirés, sans que les engins ne subissent de dommage. Après une heure d'évolution au dessus des flot, un engin se détache du groupe et fonce sur la ville à une vitesse vertigineuse.

    PANIQUE

    Une folle panique s'empare alors de la population, et l'on relève plusieurs morts et blessés après le passage de l'engin à la suite de piétinement, émotions ou radiations émises par le vaisseau. Les trois vaisseaux se regroupent ensuite et disparaissent vers l'Est à une vitesse vertigineuse.

    A MARTIGUES

    Le 25 août 1608, dans le ciel de Martigues apparait un vaisseau spatial qui évolue durant une 1 h 30 au dessus de l'aglomération. Deux êtres sortent du vaisseau, évoluant autour de l'engin et semblant se livrer à un duel en plein ciel. Ce sera la dernière manifestation relaté par cet écrit dans la région Méditerranéenne.

    PLUIE ROUGE

    Une semaine plus tard, d'abondantes pluies rouge comme le sang tombent dans la région. Les habitants pensent qu'il s'agit de sang, et qu'ils ont à faire à une vengeance divine, à la suite des èvennements de Martigues, Nice ou Gènes !…..

    DANS LES EGLISES

    Pendant quarante jours les chapelles, églisses et cathédrales de la région allant de Martigues à Gènes, voient une foule énorme venir prier jour et nuit.

    Sources : www.les-repas-ufologiques.com/index.htm


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  • Nuremberg, Bâle observation illustrée datant de 1566


    Entre 1561 et 1566, les habitants de Nuremberg en Allemagne et Bâle en Suisse furent témoins de phénomènes extraordinaires dans le ciel: de véritables ballets aériens de sphères, disques, tubes engagés dans des ballets voire des batailles sont décrits.



    (Gravure de la collection Wickiana, Zurich)

    Cliquez pour obtenir l'image en couleur et en grand format.

    Le 7 août, à l'aube, de nombreux citoyens de Bâle (Suisse), effarés, peuvent voir pendant plusieurs heures des sphères noires se livrant à une formidable bataille aérienne, envahissant le ciel de leur cité: "à l'heure du lever du soleil, on a vu dans l'air beaucoup de grosses boules noires qui se dirigeaient à grande vitesse vers le soleil, puis qui firent demi-tour, s'entrechoquant les unes les autres comme si elles menaient un combat, un grand nombre d'entre elles devinrent rouges et ignées, par la suite elles se consumèrent et s'éteignirent" écrivit Samuel Coccius, l'étudiant en "écritures sacrées et en arts libéraux" qui consigna les étranges événements dans la gazette de la ville.

    REFERENCES:
    Voir aussi Nurnberg 1561.

    Ces observations ont été mentionnées dans:

    "Ein moderner Mythus Von Dingen, die am Himmel gesehen werden"
    "A modern myth: things seen in the skies"

    Carl Gustav Jung
    Zürich, Stuttgart
    Rascher Verlag 1958.

    http://ufologie.net/indexf.htm


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  • Globe de feu au-dessus de la frégate de Forbin

     

     

    Golfe de Noto (Sicile), Janvier 1702




    Le célèbre marin français Forbin, chef d’escadre des armées navales de Louis XIV, rapporte dans ses mémoires, l’observation qu’il fit, âgé de 45 ans, capitaine de vaisseau commandant la frégate Galatée, une nuit de janvier 1702, de ce qu’on appelait alors globe de feu volant et que l’on confondait plus ou moins avec la foudre en boule, les comètes, les météorites, et qui ressemblent bougrement aux ovnis sphéroïdes hyper lumineux d’aujourd’hui. Notons qu'il semble que ce soit la première observation d'un tel phénomène rapportée par un témoin bien identifié.

    Nous reçumes l’ordre, le sieur Clairon et moi, de monter, moi, une frégate de seize canons et lui, une de huit, et de partir incessament de Toulon pour aller croiser dans le golfe Adriatique (intercepter les renforts envoyés de Croatie vers Trieste et Fiume au prince Eugène en Lombardie. Les frégates Galatée (commandant Claude de Forbin) et Gentille (Cléron de Kerdreux) ont été armées à Toulon le 23.12.1701). Je partis donc avec ma conserve pour aller selon mes instructions mouiller à Brindes dans le royaume de Naples à l’entrée de la mer Adriatique… Le mauvais temps qui, depuis mon départ ne me quitta plus, me sépara assez tôt du sieur Clairon. Les vents étoient si contraires que je fus trois semaines depuis Toulon jusqu’à la hauteur de la Sardaigne. Enfin, ne pouvant résister à la mer qui étoit fort grosse, je fus contraint de relâcher à Cagliari… De Cagliari, je continuai ma route, le vent contraire m’ayant repris vers le cap Passaro, sur les côtes de Sicile, je fus obligé de trouver un asyle et d’y mouiller. On vint m’avertir pendant la nuit qu’il paroissoit un nouveau soleil dans le ciel. Je montai sur le pont, et je vis effectivement un grand feu qui brûloit en l’air et qui éclairoit assez pour pouvoir lire une lettre. Quoique le vent fût très-violent, ce météore ne branloit point ; il brûla environ pendant deux heures, et disparut en s’éteignant peu à peu. Les pilotes, les matelots et tout l’équipage, effrayés, le regardèrent comme la marque infaillible d’une tempête dont nous étions menacés. Il ne fut jamais possible de les tirer de là ; j’eus beau leur dire que ce feu ne pouvoit être formé que par des exhalaisons du mont Gibel, dont nous étions fort près, il n’y eut jamais moyen de les persuader, et ils ne revinrent de leur terreur que lorsque nous fûmes devant Brindes où nous arrivâmes sans que notre navigation eût été troublée autrement que par le vent contraire, contre lequel nous eûmes toujours à lutter.

    …Je fis voile vers Duras, port de mer appartenant au Grand Seigneur. J’y trouvai le sieur Clairon qui commandoit ma conserve.

    …Il (l’ambassadeur de France à Venise) s’en retourna en riant bien fort de la panique que ma seule chaloupe avait répandu dans Venise. Il est vrai qu’on me craignoit si fort dans ce pays, que j’y étais passé en proverbe et que le souhait ordinaire que les patrons allant en mer s’entrefaisoient les uns les autres étoit de dire, après s’être recommandé à Saint-Marc : ‘Iddio ci guardi della bollina1 e del cavaglier di Forbino.2

    (1) Bollina est une espèce de météore que les matelots regardent comme le présage d’une tempête prochaine. (Note de Forbin) Dieu vous garde de la bolline et du chevalier de Forbin. Bollina semble différent de bolina (bouline) et de bollino (tiquet).

    (Mémoires du comte de Forbin, chef d’escadre, chevalier de l’ordre militaire de Saint Louis, à Amsterdam, François Girardi, imprimeur, 1730, 1748, T.II, p.50 & 140



    Résumons les éléments qui pourraient être ovniens :

    Un soir de tempête de janvier 1702, Forbin met sa frégate à l’abri relatif du golfe de Noto. En pleine nuit l’officier de quart fait réveiller le commandant : un deuxième soleil est apparu ! Il monte sur le pont et constate qu’un globe de feu stationne au-dessus de la frégate, insensible aux rafales de vent et de pluie, éclairant assez pour lire une lettre, s’y maintient deux heures, et finalement se dissipe peu à peu sur place. Il ne donne ni la taille apparente, ni l’altitude, mais on peut inférer de la comparaison de l’homme de quart que ce globe avait la taille de la lune et, de cette grandeur et du temps épouvantable, une hauteur du phénomène inférieure à celle des nuages. L’équipage est paniqué par ce phénomène dont ils ont entendu dire qu’il présageait la colère du ciel, qu’ils subissaient déjà. Forbin les rassure en parlant d’exhalaisons du mont Gibel, qui est à 50 km à l’intérieur des terres et culmine péniblement à 900 m. Il aurait pu aussi bien invoquer une éruption de l’Etna à 150 km dans le nord, dont les vomissements n’ont pas pour habitude de stationner dans le ciel. Exhalaisons est l’ancêtre du gaz des marais d’Hynek, invoqué en urgence deux siècles et demi plus tard dans des circonstances proches.

    De ce phénomène, appelé bollina par les pêcheurs de l’Adriatique, Forbin écrit encore quelques pages plus loin qu’ils en font une incantation avant de prendre la mer. Je n’ai pas trouvé Bollina dans le dictionnaire mais seulement Bollino : tiquet, timbre, crampon et Bolina : bouline ou cordage d'une voile destiné à soulager une voile qui fatigue, et punition à coups de boulines. Est-ce un autre mot ou une faute d’orthographe de Forbin ? Comme il en fait une à Cléron. Je penche pour un dérivé de boule.

    Il ne peut s’agir d’une météorite, ni d’un ballon, qui ne viendra au jour qu’en 1780. Le diagnostic différentiel est facile, la station de deux heures élimine tout météore solide, et aucun objet aérien artificiel créé par l’homme n’existait en 1702. On pourrait invoquer la lune, ce serait faire injure à des officiers de marine, et elle ne fait pas du sur place ni n’éclaire comme le soleil, ou une aurore boréale, qui ne donne pas à ces latitudes une image proche et n’éclaire jamais comme en plein jour. Reste le globe de feu volant de nature et d’origine inconnue (Le Roy), forme dixhuitième siècle de l’ovni. De plus, il semble que, tant les marins français qu'italiens connaissaient ce type de météore et le craignaient comme annonciateur de catastrophe. Cette observation parlante par son auteur et les termes précis qu’il emploie, qui sont ceux d’aujourd’hui, n'a jamais été citée. C'est aussi la première fois qu'on tient le témoignage direct d'un Ancien, de plus marin habitué à scruter la mer et le ciel ! D’autant plus crédible qu’il croyait, comme les savants de l’époque, qu’il s’agissait d’un phénomène naturel qu’on finirait par comprendre un jour.


    Jacques Costagliola
    octobre 2005

    http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_archeo/Forbin.htm


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