• Les secrets du disque céleste


    Comment la découverte en Allemagne d'un disque incrusté de motifs stellaires en or, datant de 3 600 ans, a révolutionné notre manière de voir les Européens de l'âge de bronze, considérés jusque là comme peu civilisés. Une enquête haletante au cœur d'un mystère céleste.

    En 1999 trois pilleurs de site archéologique font une découverte insolite sur le mont Mittelberg, près de Nebra, en Allemagne centrale : un disque de bronze incrusté de motifs en or, dont la Lune, le Soleil et de mystérieux cercles pleins. En février 2001, l'archéologue allemand Harald Meller entend parler de cet objet mis en circulation sur le marché noir. Avec la police de Bâle (Suisse), le scientifique décide de tendre un piège aux pilleurs. La mission accomplie, Harald Meller peut enfin analyser cette découverte inestimable. Une datation au carbone 14 confirme que la pièce a été fabriquée en 1800 avant J.-C. Comment des européens considérés comme sauvages et peu civilisés à l'époque ont-ils pu fabriquer un tel ouvrage ? Que symbolisent les motifs qui l'ornent ? Serait-ce la plus vieille représentation stellaire de tous les temps ? Ou un objet égyptien atterri par hasard en Allemagne ?

    Enquête celeste


    À la manière d'un polar, ce documentaire explore le mystère de ce disque céleste : de son excavation aux conclusions finales en passant par la reconstitution de l'arrestation des pilleurs, en passant par les tests d'authentification auxquels ont été soumis l'objet et l'exposition des les différentes hypothèses émises par les scientifiques, nous assistons à la mise au jour d'une découverte majeure pour l'histoire de notre culture européenne. La représentation de la constellation des Pléiades et d'un arc latéral symbolisant le solstice, le dessin d'une barque solaire inspiré des modèles égyptiens… Tout concorde à conclure que le peuple européen de l'âge de bronze aurait développé un système de connaissances et de croyances plus élaboré que l'on croyait.

    http://www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/aventure-humaine/Cette_20semaine/686234.html

    Le disque de Nebra

    Disque de bronze pesant à peu près 2 kg et d'environ 30 cm de diamètre. Datant de l'âge du Bronze, il est retrouvé en juillet 1999 à Nebra-sur-Unstrut en Saxe-Anhalt (Allemagne). Il serait d'environ 1600 avant J.-C. Ce serait jusqu'à ce jour la représentation la plus ancienne de la voûte céleste jamais retrouvée.

    L'archéologue allemand Harald Meller la qualifie de « ciel étoilé automnal ».Il s'agit d'une représentation du ciel pour un observateur qui se serait situé en Allemagne à l'apparition des Pléiades et ce, il y a 3600 ans.
    On y retrouve un arc de 82 degrés représentant le lever et le coucher du soleil à cette période de l'année. L'image veillerait à perpétuer les enseignements sur l'astronomie. C'était une sorte d'aide-mémoire. La tradition orale se devait de maintenir les connaissances sur la nature et les saisons. Cette connaissance était essentielle pour les récoltes qui devaient être effectuées à un temps précis de l'année (solstice d'hiver).

    De l'autre côté du disque, à l'opposé, un autre arc servirait à déterminer le solstice d'été. Un autre arc représenterait soit une barque solaire soit la voie lactée. Il y a aussi un croissant de lune ainsi que le soleil (ou une pleine lune selon d'autres chercheurs).

    Enfin, on voit aussi plusieurs étoiles et plus particulièrement l'amas des Pléiades. Nature et religion ne faisant qu'un à cette époque, ce serait en quelque sorte une bible recueillant plusieurs des savoirs de l'âge du Bronze.
    L'objet serait maintenant analysé et conservé au Musée de Halle, en Allemagne.

    http://www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/aventure-humaine/688132.html

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  • Le pilier de fer de Delhi






    Inde : Pratiquer le Falun Gong devant le célèbre « Pilier de fer d'Ashoka" (photos)

    Les pratiquants de New Delhi en Inde ont pris les photos ci-dessus. Ils font les exercices devant le célèbre Pilier de fer d’Ashoka près de Qutub Minar.






    A propos du pilier de fer d’Ashoka, M. Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong, a déclaré dans son livre « Falun Gong de Chine »,



    "Aujourd'hui, nous avons déjà découvert qu’il y a dans le monde beaucoup de choses qui
    dépassent notre civilisation actuelle…"Il y a en Inde un pilier de fer dont la teneur en fer dépasse les 99%. Même la métallurgie moderne ne peut produire un fer d’une telle pureté, c’était déjà au-delà du niveau de la technologie moderne. Qui a créé ces civilisations ? Comment des êtres humains – qui auraient été à l’époque des micro-organismes – ont ils créé ces choses. Ces découvertes ont suscité l’attention des scientifiques du monde entier. Comme on n’arrive pas l’expliquer on a considéré qu’ils relevaient d’une culture préhistorique.".




    L’Empereur ASHOKA :



    Troisième souverain de la belliqueuse dynastie Maurya, ASHOKA conduisit dans sa jeunesse une politique expansionniste l'amenant à dominer la presque totalité de l'Inde. Au cours d'une campagne militaire dévastatrice dans l'Orissa , il traversa une terrible crise de conscience, se convertit au Bouddhisme, et basa alors sa politique sur des concepts moraux dérivés de l'enseignement de l'Illuminé.
    Comme son épouse la reine DEVI était fille de riches marchands de VIDISHA, prospère cité à proximité de SANCHI, ce site fut choisi pour fonder une communauté monastique qui put se développer grâce à la piété et à la générosité des commerçants de Vidisha


    Pilier de fer


    Le Pilier de fer de Delhi ou Pilier de fer de Mehrauli est un vestige archéologique et une curiosité métallurgique se trouvant dans le complexe du Qûtb Minâr dans la banlieue de Delhi.


    Histoire



    Le pilier de fer de Delhi



    Le pilier — mesurant plus de sept mètres, en comptant la partie enterrée et le chapiteau, et pesant plus de six tonnes — a été érigé par le râja Kumaragupta de la dynastie des Gupta qui régna sur l'Inde du Nord du milieu du IIIe siècle à 535. D'après le professeur Balasubramanian, le pilier se trouvait probablement à Udaygiri ou Vishnupadagri dans le Madhya Pradesh, en Inde centrale avant de rejoindre son emplacement actuel. Les historiens indiens pensent que, conformément l'inscription en pāḷi qu'il comporte, il était surmonté par un symbole de Vishnou, un chakra probablement, qui a été retiré par les envahisseurs musulmans. Le pilier aurait été ensuite installé à Delhi par Ânand Pâl, le fondateur du clan râjput des Tomara en 1052.



    Il s'agit d'un des rares vestiges antérieurs restant sur le site après son islamisation, site qui comptait vingt-sept temples hindous ou jaïns d’après une inscription dans la mosquée citée par Mircea Eliade qui la visita lors de son séjour d'étude de trois ans en Inde. Les matériaux furent utilisés par Qûtb ud-Dîn Aibak pour bâtir le Qûtb Minâr et la mosquée Quwwat ul-Islâm. Cependant, Qûtb laissa le pilier en place et fit répartir les bâtiments tout autour. Depuis quelques seize siècles, le pilier de fer de Delhi se dresse donc à cet emplacement et malgré les rigueurs du climat local, en particulier les pluies de mousson, il fait montre d'une remarquable résistance à la corrosion.



    Hormis le pilier de Delhi, on en trouve un comparable à Dhâr dans le Madhya Pradesh, ainsi qu'un autre beaucoup moins connu dans le temple de Mookambika à Kollur, dans la zone forestière des Kodachadri Hills, situé dans les Ghâts occidentaux au Karnataka. On peut leur rapprocher aussi les tirants métalliques que les ingénieurs indiens avaient prévus pour assurer la cohérence de l'édifice lorsqu'ils construisirent au milieu du XIIIe siècle l'énorme temple de Sûrya à Konarak, un bâtiment à la limite de leur capacité technique et qui n'est pas parvenu parfaitement conservé jusqu'à nous. Dans le dernier cas, ces objets métalliques subissent des contraintes météorologiques plus importantes que le pilier de Delhi, car ils sont exposés en permanence à l'air marin du golfe du Bengale, sur les rives duquel est construit le temple.



    L'auteur de science-fiction Lyon Sprague de Camp évoque le pilier de fer de Delhi dans son ouvrage « Les énigmes de l'archéologie ».


    L'analyse scientifique du pilier



    Sir Alexander Cunningham est un archéologue britannique et un ingénieur militaire.



    Cunningham se rend en Inde avec ses deux frères à la recherche de la fortune. Il rejoint les Bengal Engineers à l'âge de 19 ans et son premier cantonnement est à Bénarès, près de laquelle il découvre les ruines de Sârnâth où il dégage un stûpa. Il passe les vingt-huit années suivantes au service du gouvernement britannique des Indes, années où il sert aux Indes et en Birmanie, avant de prendre sa retraite avec le rang de Major General en 1861.



    En novembre de cette même année, Cunningham envoie un mémorandum à Lord Canning recommandant la création de l'Archaeological Survey of India, l'organisme chargé de s'occuper des sites archéologiques et historiques indiens, et il en devient le premier directeur (1861-1885), un poste qu'il conservera jusqu'à son départ pour la Grande-Bretagne. Avec cette création, une ère nouvelle s'ouvre pour l'épigraphie indienne qui atteint son apogée avec la parution de ses Inscriptions of Ashoka (Calcutta, 177), le premier volume de la série Corpus Inscriptionum Indicarum prévue par Cunningham. Il découvre ainsi un très grand nombre d'inscriptions qui, après déchiffrement souvent par Cunningham lui-même, vont apporter un éclairage nouveau sur l'histoire de l'Inde. Il fait aussi la collection de monnaies rares indiennes, souvent les seuls documents disponibles pour les satrapes indo-grecs, et ses travaux en la matière sont toujours une source incontournable.

    Il est fait chevalier en 1867. Sa collection de monnaies indiennes rares appartient aujourd'hui au British Museum.



    Il est associé à de nombreuses campagnes de fouilles en Inde, dont Sârnâth , Sânchî, Pundranagarh (Mahasthan), et le Temple de Mahabodhi à Bodh-Gaya, fouilles pour lesquelles il se laissa largement guidé par les écrits du pélerin chinois Xuanzang.


    Détail du pilier



    L’archéologue britannique Alexander Cunningham, premier directeur de l’Archaeological Survey of India, est aussi le premier à faire analyser le pilier par des métallurgistes qui révélent, d'après leur calculs qu’il est composé d’un fer pur à 99,72 %, une qualité obtenue seulement au XIXe siècle en Occident, mais qui semblait courante dès le Ve siècle en Inde. Cependant, cela ne fournit pas une explication à sa résistance

    Le pilier a été analysé une nouvelle fois, en 2002, par une équipe dirigé par R. Balasubramanian de l'Institut indien de technologie de Kanpur, équipe qui a résolu le mystère. Les métallurgistes ont découvert qu'une fine couche d'un composé de fer, d'oxygène et d'hydrogène (δ-FeOOH), appelé misawite dans le texte anglais, protégeait le pilier de la rouille. Cette couche prit forme dans les trois années qui suivirent l'érection du pilier et gagna lentement en épaisseur depuis, pour atteindre aujourd'hui celle d'un vingtième de millimètre. Dans son papier paru dans Current Science, Balasubramanian affirme que le film protecteur s'est formé de façon catalytique du fait de la présence d'une haute teneur en phosphore dans le fer, jusqu'à 1% à comparer au 0,05 que l'on trouve couramment dans le fer actuellement. Cette teneur est le résultat du travail des artisans indiens de cette période, qui pour leur fabrication de l'acier, transformait le minerai de fer en acier en une seule étape en le mélangeant avec du charbon de bois. En revanche, le haut-fourneau moderne utilise de la pierre à chaux à la place du charbon de bois et la majeure partie du phosphore est évacuée avec les scories.



    Affirmant que le pilier est « un témoignage vivant de la compétence des métallurgistes de l'Inde antique », Balasubramaniam a indiqué que le travail de son équipe sur la formation du film protecteur qui protège le pilier pourrait conduire à améliorer la résistance à la corrosion à long terme des conteneurs destinés au stockage des déchets nucléaires.





    http://www.iitk.ac.in/infocell/Archive/dirnov1/iron_pillar.html

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  • La Carte de Piri Reis


    Voilà encore un sujet des plus passionnant, mais commençons par le commencement si vous le voulez bien. Tout d'abord qui est Piri reis ? Piri Ibn Haji Mehmed fut un grand amiral ("Reis" en Turc) de la flotte turque ayant vécu au XVIe siècle. Fin lettré, il était passionné de cartographie et collectionnait les cartes, il était en outre lui même un excellent cartographe. Lors d'une bataille, l'oncle de Piri fit prisonnier un marin, un ancien pilote de l'expédition de Christophe Colomb vers le Nouveau Monde. Le pilote avoua que Colomb n'était pas parti à l'aveuglette comme on le croyait, mais que, non seulement il possédait déjà des cartes et un livre, mais qu'en plus le pilote les avait encore! Il les montra à Piri, qui put vérifier leur exactitude… En 1513 et en 1528, l'amiral dessina deux cartes du monde, compilant les données de toute sa collection et, plus tard, écrivit le Kitab-i-Bahriye (Livre de Navigation) dans lequel on trouve en plus 215 cartes représentant principalement les rives de l'Atlantique. C'est de cet ouvrage que l'on tient l'ensemble des informations de l'histoire. Il y est dit que non seulement il recopia des cartes de Colomb, mais aussi des cartes datant d'Alexandre le Grand! Il cite aussi St Brandan, Nicola Giuvan, Anton le Génois, etc.. Il y a aussi des apports de l'expédition de Cabral, qui découvrit le Brésil en 1500 lors d'un voyage vers l'Inde. D'étranges particularités, comme une légende irlandaise écrite en haut de la carte, montre que Piri s'est aussi inspiré d'autres cartes européennes. Par la suite, ce n'est qu'en 1929 que ces cartes furent retrouvées par un groupe d'historiens alorsqu'elles dormaient dans un coin de la bibliothèque du palais de Topkapi à constantinople.


    Et voici une carte haute definition (attention: 2Mo) :Carte piri reis


    Alors que voit on exactement sur cette carte ? Cette carte représente en fait l'océan atlantique (au centre) avec l'Europe et l'Afrique d'un coté ( on distingue clairement, en haut a droite, une partie de la France avec la Bretagne, l'Espagne et le Portugal, le détroit de gilbraltar et une bonne partie des cotes ouest africaine) et les cotes de l'Amérique de l'autre. Jusque là rien d'extraordinaire puisque Christophe Colomb découvrit l'Amérique en 1498 et que cette carte date de 1513 ce qui laisse une période de 15 ans pour découvrir les cotes de l'Amérique (ce qui semble être un délai acceptable) et en faire une carte détaillée. Alors voyons ce qu'on révélé les études effectuées sur ces cartes. Voici un tracé de la carte afin d'améliorer sa lisibilité :


    De plus cette carte ferait parti d'un ensemble de cartes représenté comme suit :


    Le premier à s'y intéresser fut le capitaine Mallery, officier ingénieur à la retraite ayant travaillé au bureau hydraulique de l'US Navy. Sa découverte intéressa d'autres spécialistes qui se mirent eux aussi à étudier ces cartes. Ce fut le cas de M.Walters du Bureau d'Hydrographie de l'U.S. Navy, du Le professeur D. Lineham directeur de l'observatoire de Weston, du professeur C. H. Hapgood du Keene College, New Hampshire, USA, auteur de la théorie sur le glissement de l'écorce terrestre, du professeur R.Strachan, du Massachusetts Institute of Technology ainsi que du Lt-Colonel H.Z.Ohlmeyer, Cdt du 8e escadron de reconnaissance technique de l'US Air Force.
    Conclusion des spécialistes ayant étudié la carte:




    L'île de Marajo, à l'embouchure de l'amazone est représentée, Elle ne fut découverte qu'en 1543.
    Idem pour les îles malouines qui ne furent découvertes qu'en 1592.
    Les Andes sont également représentés or elles étaient inconnue a l'époque.
    De grandes îles sont représentées au dessus de l'équateur mais elles ne correspondent à aucune île connue. Il s'avère, en fait, qu'elles correspondent aux hauts plateaux sous marins des îlots St pierre et St Paul situé sur la grande dorsale atlantique. Ces haut plateaux étant inconnus en 1513 faut il en déduire qu'a une certaine époque il émergeait ? Mais quand ?
    Les cotes de l'antarctique sont également représentées, or elles ne seront découvertes qu'en 1818.
    L'Amérique du sud semble être relié à l'Antarctique par un isthme. Or celui-ci a disparu depuis 10.000 ans.
    Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols.
    Les cotes du groenland sont représentées sans glace et composé de deux îles distinctes ce qui est exacte mais comme celles-ci sont recouverte d'une seule et même couche de glace, la mise en évidence de ces deux îles ne fut révélées que récemment.
    Les îles dessinées correspondent parfaitement aux pics sous glacières. Il est même à noter que l'un d'eux fut découvert grâce a cette carte par l'entremise de Mallery lui-même !
    De plus cette carte est exceptionnelle du point de vue de sa précision : Les côtes de l'Amérique du Sud sont très précises, les distances avec les côtes de l'Afrique sont bien plus exactes que sur n'importe quelle autre carte européenne de cette époque. Par contre, la région des Caraïbes est très peu précise, l'échelle et l'orientation du groupe d'îles sont erronées. Cela peut être expliqué si cette partie de la carte vient d'un Colomb ayant cru que ces îles étaient le Cipangu (Japon) de Marco Polo et ayant tenté de faire correspondre les cartes. Et comme chez Colomb, Cuba est raccroché au continent. Notons qu'il existe à la même époque des cartes montrant Cuba comme une île, telle que celle de Juan de la Cosa, marin ayant navigué avec Colomb puis Vespucci. Il y a aussi un certain nombre d'îles légendaires dans l'océan, comme c'était courant sur les cartes médiévales.
    Conclusion de Mallery :
    "On ne sait pas comment ils ont pu tracer une carte si précise sans l'aide d'un avion. Mais ils l'ont fait ! "

    Conclusions de Hapgood :
    Le Pr Hapgood avance l'existence d'anciennes civilisations possédant une haute technologie en s'appuyant sur la précision de la carte de Piri Reis. Mais il semble qu'il aurait interprété certains points géographiques à son aise, afin de conforter son idée de la grande précision de la carte. Son argumentation principale porte sur la région des Caraïbes, erronée comme décrit ci-dessus. Il considère une île appelée Hispaniolia (la première colonie de Colomb, aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine) comme Cuba, alors que celle-ci n'apparaît pas comme une île, comme chez Colomb. Il y a aussi des termes en Italiens, typiques de Colomb, au lieu de l'habituel Portugais. Cette partie vient donc plus certainement des cartes de Christophe Colomb que de celles d'une ancienne civilisation…

    Suite a cela, Le Advanced CAD Laboratory du College of Engineering & Technology de l'université d'état McNeese a lancé le "Projet Piri Reis" consistant à mettre une bibliographie sur Internet, à retracer la carte à l'aide d'outils informatiques et à effectuer une comparaison rigoureuse avec les cartes modernes.
    Je pense donc que l'on peut conclure que cette carte a bien sa place dans la rubrique des anachronismes puisqu'elle fait référence a des lieux qui ne seront découvert que bien après sa conception, qu'elle fait preuve d'une précision hors du commun pour l'époque (les longitudes ne sont utilisés que depuis 200 ans) et comble de l'ironie, cette carte, dessiné il y a 500 ans, servi a redécouvrir au vingtième siècle,une montagne du groenland caché sous la glace depuis des millénaires !!!
    Alors d'où vient cette carte ?

    Il semble évident que piri reis l'a réalisée en se référant à d'autres cartes plus anciennes. Si il s'est effectivement basé sur des cartes de Christophe Colomb, ou ce dernier avait t'il trouvé les siennes puisqu'il semble qu'il les possédait avant de découvrir l'Amérique et que c'est donc pour cette raison qu'il insista autant pour tenter la traversée de l'atlantique. Certains points mettent en évidence que ces cartes sont extrêmement anciennes puisqu'elles représente des détails qui ne peuvent plus être visible depuis des millénaires comme des îles qui sont a présent des haut plateaux sous marins, un isthme entre l'Amérique du sud et l'Antartique ce qui pourrait faire croire que le niveau de la mer était plus bas a cette époque. Or la dernière montée des eaux a eu lieu d'après les scientifiques lors de la dernière période glacière qui remonte a 10.000 ans environ donc cette carte a été effectué avant. Malheureusement, a cette époque, la science officielle nous apprend que l'homme vivait encore dans des grottes a la manière des cro-magnons et qu'aucune civilisations digne de ce nom n'existaient.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_Piri_Reis
    http://www.dinosoria.com/piri_reis.htm
    http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_archeo/Pirireis/pirireis.htm

    http://benzemas.zeblog.com/27856-la-carte-de-piri-reis/

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  • Crânes en provenance d’Ica (Pérou) et de Merida (Mexique)


    L'article qui suit vient du site http://www.enigmas.org/.
    Merci au webmaster pour nous avoir autorisé à le traduire en français.

    Ces crânes ont été photographiés par Robert Connolly au cours de son voyage autour du monde alors qu’il recueillait des informations au sujet des civilisations anciennes. La découverte de ces crânes de formes inhabituelles fut pour ainsi dire un résultat inattendu de son travail. En 1995 Robert Connolly a publié ses photographies sur un CD-ROM intitulé « The Search For Ancient Wisdom » , Cambrix, 1-800-992-8781, (A la recherche de la sagesse ancienne).



    Etant donné le peu de renseignements au sujet de ces crânes, il est extrêmement difficile de déterminer leur âge, leur rapport avec d’autres hominidés ainsi que leur emplacement d’origine. Certains crânes sont si différents de ceux que nous connaissons qu’ils pourraient appartenir à une toute autre espèce qui présenterait une lointaine ressemblance avec le genre humain. Ce qui est frappant c’est la taille et la forme des boites crâniennes de tous les spécimens. On distingue quatre groupes de crânes représentés sur les images. Pour plus de commodité, je leur ai tous donné un nom en rapport avec leur forme : « tête en forme de cône », « jack-o-lantern »ou « J » (nom donné à la citrouille utilisée pour les lanternes d’Halloween) et « M », sauf pour le premier et peut-être le plus ancien type de crâne que j’ai appelé « pré-moderne ».

    Quand certaines de ces images (les deux premières) ont été publiées sur CompuServe il y a plus d’un an, la majorité des gens a supposé être en présence de cas de « têtes bandées », une mode connue pour être pratiquée dans l’ancienne Nubie, en Egypte et dans d’autres cultures. Le problème posé par cette théorie est que ces crânes, bien qu’allongés et pourvus d’un front aplati et incliné vers l’arrière, ont la même capacité qu’un crâne humain classique ; la seule différence étant la forme obtenue après déformation frontale et latérale. En fait ils ressemblent plus au premier type de crâne (pré-moderne) à l’ arrière arrondi, qu’au type dit en forme de cône. On ne rencontre pas de crânes en forme de cône parmi les crânes bandés courants.

    Le premier crâne pose des problèmes particuliers. La partie frontale semble appartenir à un individu de la famille dite de pré-Néanderthal, mais la mâchoire inférieure, bien que plus robuste que le type dit de l’homme moderne, possède une forme et des caractéristiques modernes. La forme de la boite crânienne ne possède aucune similitude avec les types Erectus et Néanderthal ni avec le type de l’homme moderne. Certaines caractéristiques mineures du Néanderthal sont présentes telle que l’arête occipitale en bas à l’arrière du crâne et le bas aplati de la boite crânienne, d’autres caractéristiques font plus penser à l’Homo Erectus. Cependant l’angle au bas de la boite crânienne est peu commun. C’est pourquoi nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un individu déformé, mais il est fort peu probable que la croissance de l’angle de la partie frontale, ait provoqué une modification de la mâchoire inférieure, de telle sorte qu’elle ressemble à celle du type dit de l’homme moderne pourvu d’un menton saillant. La solution semble être que le crâne appartient à un représentant d’un type pré-moderne humain inconnu ou à un type humanoide.

    En le comparant à un crâne humain moderne, on voit bien que la capacité de la boite crânienne est comprise dans les mêmes valeurs. Ceci n’est pas surprenant étant donné que les derniers hommes de Néanderthal et les premiers hommes modernes (Cromagnon) avaient une boite crânienne plus grande ( tous les deux en gros 1600 cm3 à 1750 cm3) que l’homme de l’époque moderne.(env. 1450 cm3.) La réduction de la capacité de la boite crânienne (d’ailleurs soudaine ; les boites crâniennes des spécimens datant environ d’après 10500 avant JC sont plus petites) est une question mystérieuse, mais ceci n’entre pas dans le cadre de notre sujet..

    On a également du mal à expliquer comment un représentant du type dit de l’homme pré-moderne se trouve sur le continent sud-américain. Selon l’anthropologie orthodoxe, ce crâne n’existe pas, purement et simplement, car cela ne se peut pas. Les textes établissent la plus vieille date d’apparition d’ humains en Amérique du Nord à 35000 avant JC et à beaucoup plus tard pour l’Amérique du Sud, selon les hypothèses de la théorie de la diffusion. Les seuls types d’humains dont on admet la présence sur le continent ont une anatomie moderne. Il existe d’autres sources qui placent tous types de genre humain dans les deux Amériques à des dates beaucoup plus anciennes d’après de nombreuses découvertes, mais officiellement, on s’en tient à ces données.



    Pré-moderne



    Le crâne pré-moderne et les trois spécimens suivants ont été trouvés dans la région de Paracas au Pérou. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il y a un rapport entre eux. Il se peut que le crâne pré-moderne soit en fait le précurseur du type dit « en forme de cône », Mais en l’absence d’analyses de dates, il ne peut s’agir que de spéculations.

    Le type dit « en forme de cône » est très inhabituel quant à la forme de la boite crânienne. Ici nous avons trois spécimens, ce qui exclut l’éventualité d’une déformation accidentelle ou artificielle. (Les crânes nubiens déformés dont il a déjà été fait mention, possédaient un assez grand nombre de variations individuelles). Ceux-ci ont des caractéristiques individuelles à l’intérieur d’une morphologie d’ensemble. Il ne fait aucun doute qu’ils sont étroitement liés et il se peut qu’ils représentent une branche tout à fait distincte du genre humain, voire une espèce totalement différente.

    La comparaison de C1 avec un crâne d’homme moderne est légèrement inexacte du fait de quelques déformations survenues au moment où on a fait pivoter le crâne pour le positionner. Comme on peut le constater sur C2 et C3, l’ angle de la partie inférieure de la boite crânienne ne dévie pas de la normale. Toutefois les proportions générales sont correctes.





    Figure C1



    L’énormité de la voûte crânienne est manifeste sur les trois images. Par interpolation, on peut estimer la capacité minimale de la boite crânienne à 2200 cm3 mais la valeur peut atteindre 2500 cm3. La forme du crâne peut être une réponse biologique, un mécanisme de survie de l’espèce, pour augmenter la masse du cerveau sans courir le danger de vouer l’espèce à l’extinction et garder intacte une reproduction biologique viable. Cependant, étant donné que nous ne rencontrons pas de représentants du type « tête en forme de cône » dans la population moderne, quelque chose a fait qu’il ne devienne pas aussi répandu que ne l’est la forme de crâne du type moderne actuel.





    Figures C2 et C3

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    Le type de crâne appelé « J » pose plusieurs problèmes. C’est un équivalent du type moderne sous tous les rapports, avec seulement plusieurs éléments hors de proportion. Le moins significatif est la taille des orbites qui sont environ 15% plus grandes que chez les populations modernes. Le plus important est l’énormité de la voûte crânienne. La capacité de la boite crânienne varie entre 2600 cm3 et 3200 cm3.

    Encore une fois, l’âge de ce spécimen nous est inconnu et jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas rencontré d’autres spécimens de ce type.

    Le crâne appelé « M » est encore plus bizarre que les précédents.





    Type "J"

    IMAGES SOUMISES A COPYRIGHT - NE PAS DIFFUSER DANS AUCUN MEDIA

    Le crâne de type « M » est incomplet au niveau de la partie inférieure de la zone faciale. D’après les restes de la partie faciale, on constate que ses caractéristiques ne varient pas par rapport à un crâne d’humain classique. Cependant, il possède la voûte crânienne la plus grande de tous les spécimens. Les deux « lobes » en saillie sont également anormaux. La capacité crânienne peut être estimée de façon quasi certaine à plus de 3000 cm3.





    Type "M"



    Les types « J » et « M » sont proches de l’impossibilité biologique. A mon avis, la seule manière d’expliquer leur grosseur est d’émettre l’hypothèse que la néoténie (la capacité de l’espèce à prolonger la période de croissance avant d’arriver à maturité) des deux groupes s’est étendue au delà de celle du type de l’homme moderne. Cela peut également signifier que la durée de vie moyenne de ces spécimens a été beaucoup plus longue.

    Les suppositions selon lesquelles il s’agirait de simples déformations ou de cas pathologiques peuvent difficilement se justifier. Parmi la population humaine actuelle, on rencontre de temps en temps des crânes présentant des anomalies de croissance où des formes anormales, mais ces malformations restent dans les valeurs de l’espèce de référence. Selon les textes médicaux, le crâne le plus grand avait une capacité de 1980 cm3, mais il était de forme normale. Il ne faut pas oublier que toute croissance pathologique du crâne a presque toujours des conséquences fatales pour l’individu, et ce au tout début de son développement. La nature est très impitoyable à cet égard. Tous les spécimens présentés ici étaient des individus d’âge mûr.

    La capacité de la voûte crânienne (et par conséquent la masse du cerveau) n’est pas nécessairement liée à l’intelligence. L’individu avec le plus grand crâne déjà mentionné plus haut, était un homme retardé, alors qu’Anatole France avec ces 110 cm3 était un écrivain très brillant.

    ©1996 Lumir G. Janku




    http://benzemas.zeblog.com/20366-cranes-en-provenance-d-ica-perou-et-de-merida-mexique/

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  • Le temple d'Angkor Vat: un complexe trois fois plus vaste


    AFP - Mardi 14 août, 10h39WASHINGTON (AFP)

    - Le complexe urbain autour du temple d'Angkor Vat au Cambodge était trois fois plus vaste que soupçonné, selon une équipe internationale d'archéologues ayant sondé le sous-sol à l'aide de radars de la Nasa, révèlent leurs travaux publiés lundi aux Etats-Unis.

    La cité bâtie autour d'Angkor, qui fût la capitale de l'empire Khmer entre le 9e et le 16e siècle, s'étendait sur près de 3.000 kilomètres carré. Une telle superficie en fait le plus grand développement urbain de l'ère pré-industrielle, éclipsant de loin des cités Maya comme celle de Tikal au Guatemala.

    Ce complexe avait le potentiel pour alimenter une population de 500.000 personnes, selon les auteurs de cette étude parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 13 août.

    Les archéologues essayaient d'établir les délimitations de l'urbanisation autour d'Angkor, dans la province de Siel Reap, depuis les années 50. Mais ces recherches ont été rendues difficiles par des travaux de construction résidentielles et d'exploitation agricole modernes.

    En 2000, ce groupe d'archéologues cambodgiens, français et australiens a demandé à la Nasa, l'agence spatiale américaine, de les aider dans ce projet avec les radars de ses satellites en orbite.

    Les images fournies par ces radars, qui sont capables de pénétrer dans le sous-sol, ont permis de trouver les traces d'anciennes routes, de canaux et de bassins.

    En combinant ces images radar, des prises de vues d'avion et des relevés topographiques, ces archéologues ont pu retrouver l'emplacement de plusieurs milliers de bassins d'eau ainsi que 74 temples.

    Ils ont conclu que le réseau de canneaux d'irrigation permettait d'alimenter des cultures de riz s'étendant sur 20 à 25 kilomètres au nord et au sud d'Angkor jusqu'au lac Tonle Sap.

    Ces travaux ont également permis de trouver des indices qui tendent à confirmer la théorie selon laquelle un désastre environnemental a provoqué l'effondrement de la civilisation Kmère au 14e siècle.

    La surpopulation, la déforestation et l'érosion du sol arable combinées à des inondations pourraient avoir eu des conséquences catastrophiques pour cette population médiévale, expliquent les auteurs de cette étude dont Christophe Pottier de l'école française d'Extrême-Orient à Siem Reap au Cambodge.


    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070814/tcu-usa-archeologie-cambodge-0b4785e_1.html

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