• Tibet les grottes de Mogao




    Sir Aurel Stein (1862-1943), explorateur et orientaliste anglais d'origine hongroise.
    Il acheta en 1907 à l'abbé Wang une partie des manuscrits que celui-ci avait découverts dans les Grottes de Mogao près de Dunhuang, suivi de près en 1908 par le sinologue français Paul Pelliot.
    Ces manuscrits sont en cours de numérisation dans le cadre du Projet International de Dunhuang.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sir_Aurel_Stein
    http://idp.bl.uk/
    une des images des nombreuses archives ici la sui mural dans les grottes de mogao Tibet

    http://anakinovni.ifrance.com/tempsoublies.htm

    votre commentaire
  • À la recherche des racines de Sanxingdui




    Masque de bronze provenant du site de Jinsha, ville de Guanghan

    Le site archéologique Sanxingdui se trouve dans la ville de Guanghan, à environ 40 km de Chengdu dans la province du Sichuan en Chine. Les objets trouvés sur place étonnèrent les archéologues car leur style était complètement différent de l'art chinois de la même période.

    Les objets de Sanxingdui datent de l'âge du bronze et démontrent une technique du travail et de la fonte du bronze avancée pour l'époque. Cette civilisation semble avoir duré environ 2 000 ans et disparu soudainement pour des raisons encore inconnues. A ce jour plus de 10 000 objets en bronze, or, jade, os, ou ivoire ont été retrouvés.

    La culture sanxingdui semble être contemporaine de la dynastie Shang qui développa une toute autre technique de fabrication du bronze. Étrangement, cette culture ne fut jamais directement mentionnée par les historiens chinois, et il n'existe pas non plus d'écrits qui en clarifient la nature.


    Les fouilles [modifier]
    En 1929, un fermier voulant labourer son champ trouva un grand morceau de jade, par la suite bon nombres d'archéologues chinois visitèrent les lieux sans trop de succès jusqu'au jour ou deux fosses furent découvertes en 1986. Ces deux fosses sacrificielles ont révélé un pan inconnu de la civilisation du Sichuan. Creusées à trente ans d’écart environ, elles ont permis de découvrir différentes pièces délibérément brisées ou brûlées avant d’y être déposées. On observe cependant un ordre dans leur enfouissement. Peu après les y avoir déposées, les habitants de Sanxingdui ont abandonné leur cité pour une raison encore inconnue.

    Les murs d'un ville furent également trouvés en 1996 et, après des fouilles, les archéologues découvrirent que le site couvrait une superficie de 12 km², ce qui en fait à ce jour la plus grande ville d'Asie de cette importance jamais découverte.

    Le Xinhua News Agency'' déclara que ces fouilles repoussaient l'histoire de Ba Shu quelques 1000 ans en arrière de 1000 à 2000 av. J.-C.. La découverte des bronzes devait exciter la curiosité des scientifiques du monde entier, et Task Rosen du British Museum considéra même qu'ils étaient plus importants que l'armée de terre cuite de Xi'an. En 1987 et 1990, des objets furent exposés à Beijing. En 1993, l'exposition se déplaça en Suisse, en 1995 à Munich, et en 1996 au British Museum, attirant chaque fois une foule de visiteurs. Un musée fut également ouvert à Sanxingdui.

    Le musée de Sanxingdui renferme un millier de précieux vestiges historiques, parmi lesquels six trésors nationaux : une gigantesque statue verticale en bronze, un masque en bronze aux yeux saillants évoquant Can Cong (ancêtre des Shu), une canne en or symbolisant le pouvoir du roi de l'Etat de Shu, un grand arbre divin en bronze, une tablette de jade ornée de motifs décrivant les rituels des religions primitives et une autre tablette de jade reflétant le niveau élevé des techniques de polissage et de perforage de l'époque. Le musée possède des statues en bronze de taille et d'allures variées, des masques, des oiseaux et d'autres animaux en bronze.

    D'après le docteur Chen Fang-mei, spécialiste des bronzes de la Dynastie Shang du National Taiwan University's Institute of Art History, on peut dire en regardant la taille des statues de bronze que la culture sanxingdui était très sophistiquée. Une des statues pèse plus de 180 kg, ce qui veut dire qu'il a fallu faire fondre plus de 10 tonnes de minerai pour pouvoir la fabriquer. Nous pouvons donc en déduire que le peuple de Sanxingdui connaissait déjà les techniques de température, de fonte, et de ventilation sinon il aurait été impossible d'arriver à un tel niveau de qualité.

    Le site de Jinsha, découvert en février 2001 à Chendgu, correspond vraisemblablement à l'implantation d'une cité nouvelle après l'abandon de Sanxingdui. Cette découverte archéologique majeure, comprenant de remarquables insignes de prestige en jade et en bronze, illustre la fin de la culture Sanxingdui.

    Plusieurs sites datent du premier millénaire avant J.-C. Parmi eux, Zhuwajie (fin XIe-début Xe siècle av. J.-C.), dans le district de Peng, dont les impressionnants récipients de bronze aux motifs zoomorphes révèlent peu de liens avec la civilisation de Sanxingdui tout en se démarquant des vases rituels de l'époque des Zhou (env. 1050-256 av. J.-C.) découverts dans la province du Shaanxi au nord du Sichuan.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanxingdui

    ZHANG XUEYING



    Statue en bronze découverte à Sanxingdui
    Découvertes sur la plaine de Chengdu, en Chine du Sud-Ouest, les ruines de Sanxingdui sont appelées la neuvième merveille du monde. Plus anciens de 2 000 ans que les statues en terre cuite des soldats de la dynastie des Qin (221-206 av. J.-C.), ces vestiges et objets anciens d’un royaume lointain nous dévoilent une brillante civilisation tout à fait inimaginable. D’après la logique du développement historique, il semble incompréhensible que nos ancêtres aient déjà possédé, il y a 4 000 ans, des sciences et techniques si sophistiquées. D’ailleurs, nous n’arrivons toujours pas à comprendre la raison de la disparition de cette civilisation. Aux premiers jours de la découverte de ces ruines, on préférait croire à une civilisation extraterrestre. Quatre-vingts ans ont passé depuis cette découverte, et on ignore toujours qui a été le fondateur de cette civilisation.

    Une découverte stupéfiante
    « Un petit objet jaune est excavé d’une terre lourde et noire; on le nettoie au pinceau et une bande dorée en forme de poisson nous saute aux yeux. » C’était le 30 juillet 1986, au dixième jour des recherches.
    Plaine de Chengdu, fin juillet, 2 h 30. Éclairé par des ampoules de 500W, M. Chen Xiandan, spécialiste de l’Institut des recherches archéologiques du Sichuan, nettoie avec précaution ce petit objet jaune en s’aidant de bâtonnets de bambou. « Je pensais que c’était un poisson doré, mais j’ai remarqué aussi un dessin d’oiseau qui se révélait de plus en plus. Quelques instants plus tard, nous avons réussi à dégager un objet doré gravé de rayures sinueuses. Il avait environ 1 m. Nous sommes restés stupéfaits. »








    Masque en bronze aux yeux saillants

    Excavation d'un grand masque

    Fosse sacrifiecielle no.1
    « Au début, nous avons cru que c’était une grande tombe que nous avions découverte, mais l’apparition de cet objet si spécial a piqué notre curiosité; nous n’en avions jamais vu de tel auparavant. »
    MM. Chen De’an et Chen Xiandan, respectivement chef et chef adjoint de l’équipe chargée de ces ruines, ont pris une décision rapide : faire un rapport au gouvernement du district de Guanghan et à l’Institut des recherches archéologiques de la province du Sichuan pour leur demander du renfort.
    Cinq heures du matin, il faisait à peine jour. Trente-six policiers armés étaient déjà à l’emplacement. Les villageois s’y rassemblaient aussi. M. Chen Xiandan a alors déclaré devant tout le monde : « Nous avons fait une grande découverte. Nous avons déterré une ceinture dorée. Mais une fois qu’elle a été complètement déterrée, nous avons constaté que ce n’était pas une ceinture, mais bien un sceptre dorée. »
    Un visage souriant, paré d’une couronne royale, est gravé sur le sceptre. On a pensé que c’était un personnage spécial. Peu à peu, d’autres objets ont été mis au jour. « Au cours de la même matinée, quelqu’un a frappé à ma porte, se souvient M. Zhao Dianzeng, directeur de l’Institut des recherches archéologiques de la province du Sichuan. Dès que j’ai eu ouvert la porte, M. Chen De’an, tout essoufflé, s’est précipité pour me dire : “Grande découverte, grande découverte. Nous avons trouvé une tête en bronze, grandeur nature, et un sceptre doré brillant. J’ai déjà mandaté des gens pour les protéger. Venez vite avec moi.” »
    Dans la fosse nº 1, on a déterré environ 400 objets en or, en bronze, en jade, en pierre et en terre cuite. À la vue de ces trésors, tout le monde était bouche bée. « Tous ces objets sont d’une telle minceur et de formes si rarement vues, surtout ce sceptre doré au centre de la fosse », nous décrit M. Chen.






    La famille de M.Yan Daocheng




    Paroi en pierre déterrée en 1929
    Les surprises arrivaient les unes après les autres. Le 14 août, au crépuscule, les ouvriers d’une usine de briques ont trouvé un autre site de trésors, à 30 m de la fosse nº 1. On a déterré de cette fosse environ 1 100 fragments d’objets. Les objets en bronze étaient les plus surprenants. Certains d’entre eux sont de grande taille, dont l’un de la grandeur d’un homme. Et ils sont d’une extrême finesse. C’était la première fois qu’on voyait une statue pareille depuis la découverte des soldats en terre cuite de la dynastie des Qin, dans le district de Lintong, province du Shaanxi. Aussi, trois énormes masques en bronze présentent une forme bizarre. Ils sont remarquables, premièrement à cause de leur grande taille. Le plus grand mesure 1,42 m de large. À cause de ses deux grandes oreilles, il est plus large que haut. Deuxièmement, tous les masques présentent des caractéristiques d’une autre contrée. Les yeux ont des poches pendantes, le nez haut. Ce qui frappe le plus, ce sont les pupilles. Elles sont saillantes. Tous les masques et statues, sans exception, possèdent cette même forme de pupilles.
    En 1929, lors du creusage d’un petit canal près de sa maison, un paysan nommé Yan Daocheng a découvert un objet en jade. Depuis, neuf opérations de fouilles archéologiques ont eu lieu dans cette région. Ce sont toutefois les fouilles de juillet 1986 qui ont connu le plus de succès.
    La nouvelle de la découverte importante de cette dernière fouille a vite fait le tour du monde. Le grand masque en bronze a été appelé E.T. par les médias étrangers. Indépendance, un journal britannique, a écrit : « La découverte de Sanxingdui est même plus importante que celle des statues de soldats et de chevaux en terre cuite de la dynastie des Qin. » Cette découverte a attiré l’attention des historiens et archéologues du monde entier. Le nom Sanxingdui est tout de suite devenu familier pour tous. Avec ces découvertes, le bassin du Sichuan, jadis quelque peu négligé par le milieu archéologique chinois, a pris une importance sans précédent. On le considère maintenant comme un centre important d’une culture et d’une civilisation disparue, et les recherches et les discussions vont bon train.

    http://www.chinatoday.com.cn/lachine/2007/0705/p10.htm

    _________________

    votre commentaire
  • D’étranges découvertes à Périllos


    Des statues anormales retrouvées sur ce territoire Plusieurs statues ont été découvertes à Périllos au fil des années… Fort heureusement nous avons eu la chance de pouvoir en récupérer quelques unes, toutes de formes, de représentations et sans doute d’époques différentes.
    Deux sont quasiment entières, bien que la plus importante ait été retrouvée brisée et dont, malheureusement, il nous manque deux ou trois morceaux pour la compléter.
    Cette dernière, la plus haute, mesure près de 20 centimètres… et semble être ce que beaucoup décriraient comme une sorte de représentation d’une « créature extra-terrestre ». En effet, il apparaît une certaine ressemblance avec les statues découvertes à Eridu (Sumer), datant de la période d’Ubaid (4500-4000 avant JC). Ce type de statue est souvent décrit comme « reptilien » et quelques auteurs les ont interprétées comme des déités sumériennes antiques - qu’elles ont également classifiées comme ‘êtres extraterrestres’.







    D’abord, notons que la statue n’a aucun pied clairement identifiable, qui semble absent sur ce secteur de la statue qui lui à servi de base.
    Les deux mains de la figurine sont placées sur chaque côté du ventre. Autour de son torse supérieur, on distingue nettement un collier en relief, ou la base d’un masque ou casque muni de rivet sur la collerette.
    Le visage a deux oreilles prolongées, des yeux saillants, une arête de nez qui va jusqu’au dessus de la tête, une bouche surdimensionnée, avec de petites bandes au-dessus de la lèvre supérieure, suggérant une moustache.
    Il n’y a rien d’humain dans la face du personnage… et tandis que certains peuvent qualifier d’ « extra-terrestre » cette créature, nous dirions que son profil suggère qu’elle soit plus animale que « ET ».
    Ajoutons que cette réalisation est creuse et ouverte sous son ‘socle’. Il est possible qu’elle ait été prévue pour orner, et s’enfoncer sur une sorte de hampe, ou simplement creusée pour en faciliter la réalisation et le modelage. Le matériau qui la compose est une sorte d’argile d’un gris sombre légèrement craquelé et souligné plus sombrement par endroit.


    Une des autres statues est de type féminin: elle a un ventre prononcé et les deux mains tiennent ce que sont clairement des seins. Sa tête est absente ainsi que ses pieds ou bas de jambes qui sont tenus serrés. La facture de cet objet est assez soigné et morphologiquement bien représentée. L’auteur avait donc une connaissance de l’anatomie féminine suffisante pour les détails des seins et du sexe… et pourtant nous remarquons que le sujet est dépourvu… de nombril ! Faut-il comprendre que le sujet représenté soit suggéré matriciel (sexe) mais non issu d’une filiation habituelle (absence d’ombilic) ? S’agirait-il d’un personnage féminin du type ‘Eve’ capable cependant d’engendrer ?... où sommes nous en présence d’une divinité dont les particularités sont oubliées ? Le sujet est modelé dans de l’argile rouge avec une cuisson parfaite.







    Une troisième statue, plus petite mais entière et non détériorée semble masculine, et représentée une tête surdimensionnée sur l’arrière du crâne. Le modèle est plein et sans aucun orifice apparent. Ajoutons qu’il ne parait pas prévu pour tenir debout… Ses mains sont le long de son corps. Sa tête semble, là encore, porter un casque, l’arrière de la tête dépassant largement le prolongement arrière du torse. Le dos de la statue est orné de 14 trous, placés sur quatre lignes : une horizontalement sur la tête, deux verticalement le long des bras et une ligne verticale, suggérant l’épine dorsale. La terre utilisée est de couleur ocre terne ayant subi une cuisson de finition. La dimension de l’objet n’excède pas treize centimètres.

    Enfin, il reste un quatrième sujet énigmatique. Ici les détails sont peu soulignés et ne permettent pas d’identification masculine ou féminine. En réalité rien ne représente le corps, des bras ou des jambes. On peut la décrire comme une sorte de barre, ou bâton, cylindre maladroit orné d’une tête à son extrémité. L’objet est trop fortement érodée pour distinguer avec précision les traits caractéristiques du faciès qui peut-être également celui, très vague d’un oiseau. La finition n’est pas de bonne qualité et non lissée.
    Origines ?
    L’origine de ces statues se situerait dans « la vieille Europe », comme en attestent les livres sur le sujet. La « vieille Europe » est définie comme la région s’étendant de l’Italie méridionale à l’ouest, au littoral de la Turquie à l’est, Crète et Malte dans le sud et la Tchécoslovaquie, la Pologne méridionale et l’Ukraine occidentale dans le nord.
    Ce terme fait référence au nom d’une civilisation européenne autochtone, ayant existé de 7000 à 3500 avant JC. Son apogée date de 5000 avant JC, mais dès le 6ème millénaire, ce peuple utilise des navires. Il utilise le cuivre et l’or pour des ornements ainsi que des outils et semble même avoir conçu une écriture rudimentaire.
    De fait, nous notons immédiatement que ces statues doivent, en effet, représenter ici les déités de cette culture antique. En outre, nous notons que l’identification de ces statues serait en relation avec la prétendue « culture de Vinca ».

    La culture de Vinca était une culture précoce de l’Europe (entre le 6ème et le 3ème millénaire avant JC), s’étendant le long de Danube en Roumanie, en Serbie, en Bulgarie et dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine, bien que des traces puissent être trouvées également tout autour des Balkans. Elle doit son nom de Vinca qui est une banlieue de Belgrade, où en 1908, plusieurs objets façonnés ont été trouvés lors des premières fouilles archéologiques de l’équipe de Miloje M. Vasi. Après la première guerre mondiale, les fouilles ont été reprises depuis 1924. Vinca a retenu l’attention de la société archéologique européenne entre 1929 et 1931.
    On peut dés lors dire formellement que les statues trouvées à Périllos ne sont pas à leur place. Il est plutôt rare de trouver ces statues en dehors de la vieille Europe. En outre, la cachette de Périllos où on été retrouvées ces représentations concerne au moins quatre statues différentes, et non pas seulement une.
    En conclusion, il est clair qu’il doit y avoir eu une bonne raison pour laquelle quelqu’un – à une date non déterminée – a décidé de laisser ces statues dans le secteur de Périllos.

    Comparaison
    Comme nous l’avons dit, les statues de Périllos sont caractéristiques de la culture de Vinca ; du type de tête (considérée comme un masque ou casque protégeant toute le crâne) au « type de cheminée » (précédemment désigné sous le nom de « bâton cylindrique ») de la statue, qui est normalement décrite comme ornée par un « masque d’oiseau ». Même le modèle, perçé sur le dos, est typique des vieux dessins européens. Un exemple d’yeux identiques peut être trouvé dans Crnokalacka Bara, au sud-est de la Yougoslavie, aussi bien qu’à Medvednjak, au sud-est de Belgrade.
    La “statue de cheminée” est semblable à celle trouvée à Porodin, près de Bitola, en Yougoslavie, datée du 5000 avant JC.
    Une statue de Youg tient ses mains dans la même position que celles de la première statue.










    Interprétation
    Selon Gimbutas, ce style d’antiques statues européennes montre un changement de culture. On y trouve notamment un désir que les statues soient habillées, non seulement avec un masque, mais également par des vêtures. Considérant que les statues étaient dénudées, le changement remarquable qui s’est produit en Europe, durant cette période, fut que quelques statues soient montrées habillées.
    Le dispositif le plus frappant des statues est le masque ou casque. Pour citer Gimbutas : « l’artiste du Vinca a attaché un intérêt particulier pour le masque. Ce sont les aspects distinctifs et peu communs de ses masques sculpturaux qui rendent si unique la statuaire de Vinca. »

    La statue en forme de cheminée est souvent interprétée comme une description de la déesse d’oiseau. Certaines ont été trouvées fixées au toit de certains types de tombeau. Ce sont les types de tombeaux de petite taille. La cheminée est typique, comme celle trouvée par exemple dans le monticule néolithique de Porodin près de Bitola. Elle est normalement décorée d’une déesse avec un bec, de larges yeux et décorée d’un collier. La divinité était censée étendre sa « protection » au-dessus du toit du tombeau, en conformité parfaite avec les descriptions égyptiennes postérieures d’une déité femelle – ange – étendant son aile en signe de protection.
    Vers Périllos
    Les objets façonnés ont été découverts dans le secteur de la grotte de la Caune qui est une caverne impressionnante et profonde dans la vallée entre Opoul et Perillos, au pied de Montalhou Perillou, la plus haute montagne de la région (env. 800 mètres).
    Que les objets façonnés aient été découverts dans ce périmètre ne semble pas être une coïncidence. Gimbutas elle-même souligne que le culte de la Vieille Europe est très semblable à celui de la Crète.
    Ici, nous trouvons également une vénération spécifique aux cavernes, qui sont souvent identifiées aux dieux… spécifiquement à Zeus. Ces cavernes sont souvent désignées sous le nom du lieu de naissance ou du tombeau d’une déité, bien que parfois on les trouve également comme endroit d’abri, par exemple Zeus se cachant de son père. Des cavernes ont été souvent interprétées comme vulva – le ventre – de la Terre, et ainsi la présence des statues des dieux, ou étant destinés à leur culte, était normale.

    Gimbutas précise que les stalagmites, dans ces cavernes, ont été souvent choisis pour un culte spécifique. C’est le cas en Crète, mais il est clair que la caverne de la Caune à Périllos est également dotée de ce dispositif.
    Un secteur vers la gauche en bas de la grande cavité (depuis l’entrée) est celui où d’autres objets façonnés (pas forcément antiques !) ont été récupérés. C’est un endroit de la grotte où l’on trouve une très forte concentration de croix de différents types (arbalétiforme, cloisonnée, anthropomorphe), ainsi qu’une très impressionnante concrétion en forme de tête (vu de profil) surmontant une sorte de toge ou vêture.
    L’homme de Tautavel (le plus vieil homme d’Europe) a prouvé que ce secteur fut très tôt habité par nos premiers ancêtres. Ce ne devrait pas être une surprise que La Caune, comme la caverne de Tautavel à quelques kilomètres, aient été choisies pour un culte très spécifique, et ceci depuis plusieurs milliers d’années.
    Une dévotion particulièrement forte, qu’il nous restera à déterminer, du secteur a pu être la raison d’être des statues de la Vieille Europe trouvées à Périllos et ceci, naturellement, entrerait d’une manière logique dans l’approche géographique sacrée que nous avons vue dans la disposition des divers sanctuaires de Périllos… dont le site de La Caune est un élément majeur.

    Filip Coppens & André Douzet
    Nos remerciements à Odile Martinez



    votre commentaire
  • Les piles de Bagdad




    Des piles électriques dans l’antiquité ? là vous allez me dire qu’il faudrait que je revois mon histoire car c’est Benjamin Franklin qui fit le premier des experiences incluant l’électricité et c’est Alessandro Volta qui inventa la première pile électrique en 1800. Alors voyons de quoi parle cet article si vous le voulez bien.

    Le début de cette histoire commence en Irak (certaines sources avance la date de 1936 et d’autre 1938) ou un autrichien du nom de Wilhelm König (certaines sources le dise archéologue et d’autre ingénieur des travaux public) aurait découvert cet étrange objet ( là aussi deux versions : certaines sources prétendent que l’objet a été découvert au cours de fouilles et d’autres avancent l’hypothèse qu’il fût découvert au fond des caves du musée de Bagdad ). Il se peut également que cette jarre fut exhumée lors de fouilles et que les archéologues l’ayant classé comme « poterie » sans plus d’intérêt, fût placée dans une boite et rangée sur une etagère au fin fond des caves du musée et que part la suite, monsieur König l’ai redécouverte. Nous sommes donc, une fois de plus, en présence d’un objet entouré de mystère : on ne sait pas exactement comment ni où ni même par qui il fut découvert, nous avons donc tout les élements réunis pour discréditer cet objet, le classé comme faux et tourner la page n’est ce pas ? mais avant de tourner cette page, voyons les éléments que nous avons :

    DESCRIPTION :
    Il s'agit d'un petit vase en terre cuite de 15 centimètres de hauteur sur environ 7,5 centimètres de diamètre fermé par un bouchon bitumeux.
    Emergeant du bouchon , une tige en fer est insérée à l'intérieur d'un cylindre en cuivre et isolée de celui-ci à sa base par un tampon en bitume ; le cylindre de cuivre étant soudé avec son capuchon par un alliage plomb/étain.

    En voici un schéma pour plus de compréhension:

    1 : Tige en fer.

    2 : Bouchon en asphalte.

    3 : Vase en terre cuite.

    4 : Electrolyte.

    5 : Cylindre de cuivre.

    6 : Tampon isolant en asphalte.

    7 : Capuchon en cuivre. 8 : Fil de masse


    Mais à quoi peut bien servir un tel montage ?
    Pour ceux qui ont quelques connaissances en électricité la réponse est évidente, pour ceux qui ne voit pas, je vous met sur le chemin : un récipient non conducteur ( vase en terre cuite), une anode et une cathode ( fer et cuivre) le tout bien isolé ( bouchon d’asphalte) il ne reste plus qu’à remplir d’acide et nous obtenons ce que l’on nomme courramment « une batterie ».
    D’ailleurs, différents spécialistes ont reproduit la pile et ont utilisés du jus de raisin comme électrolyte,ils ont ainsi obtenu un courant électrique, suivant les expérimentateurs, entre 0,5 et 1,5 volts. Les plus sceptiques diront alors « mais à quoi cela pouvait leur servir, ils n’avait pas d’ampoules électriques » la solution est peut être à chercher ailleurs, en effet il apparaît que le cylindre de cuivre porte une patine bleue, or cette patine est caractéristique de la galvanoplastie à l’argent. En d’autre terme il s’agit de réaliser un placage d’argent sur un autre métal. Ce qui fait penser à H.schiellman qui , lors de fouille,découvrit des bijoux dorés par catalyse. Ce qui implique la nécessité d’un courant électrique afin de réaliser cette opération. on a retrouvé également des vases en cuivre plaqués argent dans un site Sumérien vieux d'au moins 2500 ans av. J.C. d’autres objets furent découvert notamment en 1850 par M. Mariette près du sphinx, (vases et bijoux dorés à l’or) , font penser également à l’usage de la galvanoplastie car les couches sont parfaitement uniformes, sans trace de travail manuel. D’ailleurs cet objet est loin d’être unique, en effet plusieurs de ces piles ont été trouvées dans les ruines de Khujut Rabu, ville Parthe, aux alentours de Bagdad. Dix autres piles furent découvertes plus tard à Ctesiphon.



    quelques liens vers le même sujet :

    http://www.ping.be/at_home/pile.htm ( technique des piles )
    http://unmuseum.mus.pa.us/bbattery.htm ( en anglais)
    http://www.smith.edu/hsc/museum/ancient_inventions/battery2.html ( en anglais)
    http://www.tmeg.com/artifacts/elect/a_elect.htm ( en anglais)

    _________________

    votre commentaire
  • L’artefact de Coso





    En 1961, trois copropriétaires d’un magasin de minéraux, à Olancha en Californie, en prospection dans les monts Coso, ramenèrent une géode surprenante.

    La gangue extérieure de cette géode est composée d’argile durcie, de cailloux, de fragments de coquillages fossiles et de deux objets, ressemblant à un clou et à une rondelle.

    A l’intérieur, un cylindre en céramique est pris dans un manchon hexagonal en bois pétrifié, avec des fragments de cuivre entre les deux. Au milieu du cylindre est insérée une tige métallique de 2 millimètres de diamètre.

    Cet objet , qui serait âgé entre 250 000 et 500 000 ans, est resté trois mois exposé à Independance, au musée de l’Eastern California. En 1969 il fut vendu pour 25 000 dollars.
    Des photos aux rayons X ont été prises.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique