• EGYPTE : HISTOIRE A REFAIRE ?


    L’Histoire de nos civilisations est-elle sur le point de prendre un coup de vieux ? Y a t’il eu, dans un lointain passé, un peuple dont les connaissances scientifiques sont actuellement considérées comme anachroniques car ne correspondant en rien au schéma d’évolution tel qu’on nous l’apprend dans les écoles ? Ca se pourrait…

    En tous cas, certains travaux vont en ce sens. Et notamment ceux de West et de Bauval qui ont étudié de très près le site égyptien de Giza, formé principalement des trois célèbres pyramides (Khéops, Képhren et Mykérinos) et du Sphinx. Pour les deux écrivains – chercheurs, ces monuments attestent d’un passé ignoré. Ils ont bâti cette hypothèse à l’aide d’outils scientifiques tels que, par exemple, la géologie, l’astronomie et la géométrie. Démarche originale s’il en est mais non dénuée de sens comme nous le verrons plus loin. Nous verrons également comment la communauté "égyptologique " réagit aux travaux des deux hommes et sur quelles bases.

    " Mais quel rapport avec le dossier OVNI ? " me demanderont certain d’entre vous. Et bien il faut savoir que des investigateurs et des scientifiques patentés voient en ce plateau de Giza l’œuvre ou l’enseignement d’une civilisation " exo-terrestre " qui serait venue visiter notre bonne vieille planète alors que l’humanité sortait juste de l’âge de la pierre.

    Pour les uns, des extraterrestres. Pour d’autres, une civilisation terrestre extraordinaire qu’ils appellent Atlantide, Mû, etc… Pour d’autres encore, des erreurs d’interprétation ou des divagations d’écrivains. Qu’en est-il ? Tout d’abord, un bref rappel de l’Histoire officielle des pyramides égyptiennes.

     

    L’Egypte Ancienne, une longue histoire

     

    L’Histoire de l’Egypte Ancienne se décline en " périodes " et " dynasties ". Sans le Nil qui arrose une étroite bande de terre mais longue de plus de 900 kilomètres, rien n’aurait été possible. C’est grâce à ses crues annuelles (entre juillet et octobre) déposant une épaisse couche de limon tout le long de sa vallée ainsi que sur les terres de son delta, qu’une population importante put se développer et croître. Sur cette terre ainsi fertilisée, les autochtones purent cultiver des céréales mais aussi des légumineuses et des fruits.

    Le sous-sol est également très riche en ressources minérales (or, cuivre, turquoises, etc…) et en matériaux de construction. La position géographique de l’Egypte, et plus particulièrement celle du Caire (bassin méditerranéen), a favorisé le commerce et l’enrichissement des Egyptiens. Tous les éléments étaient réunis pour donner naissance à une grande civilisation.

    Je ne m’attarderai pas sur l’époque pré-dynastique qui pose encore bon nombre de problèmes aux historiens. A cette époque, pas de pyramides mais des mastabas bien plus modestes qui ressemblent plus ou moins à n’importe quelle tombe ou tombeau antique. Les égyptologues traditionnels pensent qu’avant la première dynastie, l’Egypte était peuplée d’immigrants primitifs venu du Sahara…

    Passons donc aux différentes périodes dynastiques.

     

    Premières Dynasties (I, II et III)

    Les trois premières dynasties s’étalent de plus ou moins 3200 à 2778 avant notre ère. Elles virent l’unification de la Haute et de la Basse Egypte (sous Ménès) et la fondation de Memphis en tant que capitale et centre administratif.

     

    Ancien Empire (IV à VIII)

    ette période est censée nous intéresser tout particulièrement car elle vit naître la première pyramide (pyramide à degrés), construite à Saqqarah par Imothep pour le pharaon Djoser. C’est également à cette période que furent bâties celles du plateau de Giza. Nous sommes entre 2778 et 2260 avant JC.

    Première Période Intermédiaire (IX à XI)

    De 2260 à 2160, le pays est divisé et le pouvoir scindé en principautés locales. Pendant un siècle, l’Egypte va être le siège de guerres civiles et de luttes intestines. Ceci est principalement dû au manque d’autorité des pharaons qui profite à certains princes rivaux se disputant la Haute et la Basse Egypte.

    Moyen Empire (XII à XIII)

    C’est aux alentours de 2160 que le pharaon Mentouhotep II va mettre bon ordre dans tout cela et réunifier le pays. La période du Moyen Empire est considérée par les historiens comme la période " classique " de la civilisation égyptienne. Mais ce n’est que sous le règne de Sésostris (XIIème dynastie) que l’Egypte redevient un état stable, centralisé et bien administré. A partir de ce moment, les pharaons désigneront leur successeur qu’ils associent à leur règne. C’est la co-régence.

    Deuxième Période Intermédiaire (XIV à XVII)

    Mais entre 1785 et 1580, l’unité du pays est une nouvelle fois mis à mal. Des cinq dynasties couvrant cette période, trois seulement seront égyptiennes. Les deux autres seront le résultat d’invasions étrangères. Les Hyksôs, installé en Asie Mineure, firent la conquête de l’Egypte en 1730 avant JC et y demeurèrent jusqu’en 1580, le temps des XV et XVI èmes dynasties.

    Nouvel Empire (XVIII à XX)

    En 1580, les Princes de Thèbes mirent fin à la domination étrangère en chassant les Hyksôs du delta du Nil. Fort du souvenir de cette domination, les pharaons des XVIII et XIX dynasties vont être de vrais chefs de guerres. Ils vont étendre l’empire qui courra de la Syrie au sud du Soudan et établir des relations diplomatiques avec les puissances voisines. C’est l’époque des richesses et des grandes constructions comme, par exemple, le complexe de Karnak et celui de la Vallée des Rois où iront désormais reposer les souverains. C’est aussi l’époque des arts et des pharaons Thoutmosis III et Ramsès II. Cette période va perdurer pendant près de 500 ans !

    Troisième Période Intermédiaire (XXI à XXIV)

    Les prémices du déclin de la civilisation égyptienne se firent sentir à la fin de la XIX dynastie et au cours de la XX ème. A nouveau, le pays est attaqué de l’extérieur par des envahisseurs venus de Libye et de l’est de la Méditerranée, comme les Peuples de la Mer vaincus par Ramsès III. En proie aux troubles et aux tourmentes, le pays sera, encore une fois, divisé en deux. La Haute Egypte est sous la coupe du clergé d’Amon, dieu de l’Invisibilité, et la Basse Egypte revient aux pharaons qui règnent depuis Tanis, nouvelle capitale sise dans le Delta. Cette période durera de 1085 à 715 avant notre ère.

    Dernière Période (XXV à XXX)

    De 715 à 663, durant la XXV ème dynastie, les pharaons ne seront plus égyptiens mais nubiens. Il faudra attendre la XXVI ème dynastie pour que les rois saïtes, en 663, réunissent le pays. Cent trente ans plus tard, cela en sera fait de la glorieuse civilisation du Nil. L’Egypte perdra définitivement son indépendance en 525 av. J.C. suite à une invasion perse. La dernière période se termine avec la victoire d’Alexandre le Grand sur les Perses installés dans le pays, en 332 avant notre ère. Il y fondera une ville qui porte son nom, aujourd’hui encore : Alexandrie. A la mort du conquérant, en 323, coïncidera le début de la période hellénistique. En Egypte, Ptolémée, le général de plus fidèle d’Alexandre, fondera une dynastie qui s’étirera sur trois siècles. Passé ce " délai ", l’Egypte sera annexée par l’Empire Romain. Une page importante de l’Histoire était tournée. Un autre chapitre commençait.

    Cette épopée est racontée également par les hiéroglyphes d’un mur d’une salle du Temple d’Abydos. C’est " La Liste des Rois ". En fait, il s’agit d’un récit montrant le pharaon Séti raconter l’histoire d’Egypte, depuis le pharaon Menès, à son fils Ramsès. C’est un des éléments sur lequel se basent les égyptologues afin de retracer la ligne du temps des dynasties.

    Mais sur le mur opposé, le texte continue et Ramsès apprend de son père ce qu’il y avait bien avant l’époque du roi Mènès. C’était le temps des dieux et des demi-dieux. Le Tebzipi.

     

    La Religion des Pharaons

    Une valeur sûre de l’Egypte pharaonique est sans doute la religion. C’est une constante. Le pharaon était considéré comme un Dieu vivant et prenait d’ailleurs le nom d’Horus et de fils de Rê, le Dieu Solaire.

    Horus est le dieu-faucon incarné par Pharaon. Il est le fils d’Isis, la déesse et d’Osiris le dieu des morts, de la réincarnation, mais aussi des crues et de la végétation. Osiris, représenté par une momie, symbolise le Pharaon mort. La légende raconte qu’Osiris fut tué par son frère Seth, dieu des tempêtes, du désordre et de la violence. Seth est représenté par un animal non identifié. Horus a pour mission de rétablir l’ordre et de venger ainsi le fratricide de son père en s’opposant à Seth.

    La religion égyptienne est polythéiste, malgré une tentative du pharaon Akhenaton d’imposer le dieu unique Aton afin de contrer le pouvoir politique de plus en plus large des Prêtres d’Amon. Ce culte d’Aton fût de très courte durée et les Prêtres d’Amon régneront sur la Haute Egypte durant la 3ème période intermédiaire.

    Voici quelques-unes unes des plus importantes divinités de l’Egypte Ancienne ainsi que leur description symbolique :

    • Amon : Aspect d’un homme.
    • Anubis : Dieu à tête de chacal (un des maîtres du royaume des morts).
    • Aton : Dieu créateur.
    • Horus : Dieu faucon (représente aussi le pharaon) – fils d’Isis et d’Osiris.
    • Isis : Déesse, épouse d’Osiris, symbolisée par l’étoile Sirius (Sept)
    • Osiris : Dieu des Morts représenté sous forme d’une momie et symbolisé par la constellation d’Orion.
    • Seth : Dieu de la violence représenté par un animal inconnu, frère et meurtrier d’Osiris.
    • Thoth : Dieu à tête d’ibis, scribe des dieux et inventeur de l’écriture.

    Et il y en a encore beaucoup d’autres… Le principal document religieux de l’Egypte ancienne est Le Livre des Morts (livre d’Any), rédigé bien longtemps après la construction des pyramides. Celles-ci sont supposées avoir servi de tombeau aux pharaons qui les ont fait construire. La première, la pyramide de Djoser (ou pyramide à degrés) fut bâtie sous la 3ème dynastie. Les plus célèbres, celles de Kheops, Kephren et Mykherinos, le furent pendant la dynastie suivante.

    Le pharaon Kephren aurait non seulement fait construire sa pyramide mais l’histoire officielle nous apprend qu’il pourrait également être à l’origine de la construction du Sphinx… La tête de celui-ci, disent les égyptologues, serait à l’effigie du visage de ce pharaon (2520 – 2494 av. JC). L’âge de ce " monument " serait donc de 4500 ans. Mais nous allons voir que tous ne sont pas d’accord avec cette datation. C’est d’ailleurs le cas pour l’ingénieur Bauval et Messieurs West et Hancock.

     

    La vérité est-elle ailleurs ?

    Robert Bauval, John West et Graham Hancock sont persuadés que les pyamides de Gizeh sont le résultat du leg scientifique laissé par une civilisation terrestre bien plus ancienne que celle de l’Egypte dynastique. Les Egyptiens les auraient contruites, certes, mais en utilisant un savoir ancestral…

    Par contre, l’origine du Sphinx serait indubitablement antérieure à l’époque de Kephren. Et là, il est probable que leur argumentation tienne vraiment la route car les outils scientifiques utilisés ne peuvent pas mentir.

    Sphinx et géologie

    Pour commencer, ces chercheurs ont examiné de très près le Sphinx… Ils ont remarquer que la tête était en meilleur état que le corps. C’est un fait. Il suffit de regarder la photo ci-dessous pour s’en rendre compte.

     

    On remarque également que la tête du Sphinx est proportionnellement trop petite par rapport au corps. West pense que Kephren pourrait avoir refaçonné le monument à son effigie. Un monumental palimpseste ! Chose assez courante à l’époque des Pharaons. Un peu comme en URSS où les portraits des héros tombés en disgrâce étaient retirés des murs du Kremlin ou des bâtiments officiels.

    Pour étayer cette hypothèse, il faut avoir d’autres indices militant en faveur de l’âge plus ancien du Sphinx. La géologie en apporte au moins un.

    En effet, sur la partie basse du monument (au niveau des pattes), l’érosion a laissé son empreinte dans la pierre. Mais celle-ci n’est provoquée par les crues saisonnières du Nil mais par la pluie ! Or, les dernières pluies importantes en Egypte remontent à plus de 9000 ans avant notre ère.

     

    Les sillons que l’on retrouve sur la pierre sont verticaux (de bas en haut). L’érosion provoquée par le fleuve, elle, a laissé des traces horizontales un peu comme le ferait une eau stagnante. Cela permet d’ailleurs d’évaluer l’ampleur des crues.

     

    Dès lors, il est peu probable que le Sphinx soit aussi " jeune " qu’on le supposait jusqu’ici. En bref, il n’a pas assez plu sous Kephren, et à fortiori durant les siècles et les millénaires suivants, pour que la pierre porte ce genre de traces. Les géologues s’opposent ici aux égyptologues.

    On est en droit d’être étonné que personne ne semble y avoir songé plus tôt d’ailleurs puisque au début des années 1900, une assemblée de géologues était venue visiter le site…

    Bauval et Hancock ont également utilisé l’astronomie et la géométrie. C’est ainsi qu’ils ont découvert que, regardant vers l’est, le Sphinx, s’il avait été érigé aux environs de 10500 av. J.C., aurait fait face, très exactement, à la constellation du Lion. Cette constellation ne représente pas le félin debout mais couché…

    L’image ci-dessus est tirée du documentaire réalisé sur base des travaux des chercheurs et illustre l’horizon vers lequel le Sphinx regardait… il y a plus de 12000 ans. Mais alors, si Kephren n’a fait que retailler sa tête à son image, que pouvait donc représenter l’originale ? Celle d’un lion fixant sa projection céleste ? Ce serait assez logique, il faut bien l’admettre. En 2500 av. J.C.,

    Cela expliquerait aussi la disproportion de la tête " actuelle ". Sa petitesse serait la conséquence d’une retaille dans une masse nettement plus grosse. L’érosion de l’époque aura certainement contribuer à abîmer le mastodonte primitif. Pour West, Kephren n’a pas fait bâtir le Sphinx, il l’a fait restaurer et à signé ce travail de titan en imposant ses traits à l’animal. Le dessin ci-dessous montre que ce n’est pas totalement impossible.

    L’inspecteur Franck Domingo, de la Police de New York, expert américain en identification judiciaire, référence mondiale en cette matière, a étudié la tête du Sphinx ainsi que la tête d’une statue représentant le pharaon Kephren, afin de voir si les deux " morphologies " faciales étaient comparable.

    Domingo est catégorique : La morphologie de la tête du Sphix est sensiblement différente de celle de Kephren. Un exemple significatif est que si l’on trace un segment de droite entre la pointe du menton et l’orbiculaire des paupières du Sphinx (imaginez une vue du profil du visage), ce segment, par rapport à la verticale perpendiculaire au sol, est incliné selon un angle de 32°. La même analyse réalisée avec la statue de Kephren est de 14°. Preuve ? Non ! Indice ? Oui. Mais ceci, ajouté à cela…

    Pyramides et configuration stellaire

    Bauval et Hancock pensent que le Sphynx fait partie d’un plan réfléchi dans lequel seraient également impliquées les pyramides de Khéops, Kephren et Mykérinos. Les Egyptiens accordent une très grande importance aux étoiles. Comme nous l’avons vu précédemment, Osiris, le dieu pharaon, est symbolisé par la constellation d’Orion. Isis, son épouse, par Sirius.

    Depuis longtemps, les pyramides de Giza sont nimbées de mystères, d’interrogations… La plus grande, celle de Khéops, n’échappe pas à la règle.

    Par exemple, la chambre du Roi de la Grande Pyramide et ses deux " conduits d’aération ". De cette chambre, située au cœur de la structure, partent deux espèces de tunnel qui, jusqu’ici, étaient perçus comme étant un système d’aération. Pourtant , dès 1964, les astronomes Trimble et Badawy vont montrer que ces puits, en 2500 avant notre ère, pointaient très exactement vers des étoiles précises : l’un vers Alpha Draconis, l’autre vers Orion (Osiris).

     

    La position des étoiles dans le ciel n’a pas changé par rapport aux temps reculés et ceci est dû à un phénomène appelé " précession " : la terre fait un tour sur elle-même toutes les 24 heures mais, en plus, son axe tourne en oscillant tous les 26000 ans. Sur terre, cette lente oscillation donne l’impression que les constellations migrent dans le ciel. Bauval explique encore que les égyptologues ignoraient ce phénomène de précession mais que c’est lui la clé du " mystère " des pyramides…

    Ce phénomène est incontournable pour étudier ce que certains appellent aujourd’hui l’archéo-astronomie. Bauval remarque alors que si le puit sud de la chambre du Roi vise Orion, le puit nord de la chambre de la Reine, plus bas, vise Sirius, l’étoile représentant Isis, épouse d’Osiris.

    Autre " coïcidence " : l’allignement parfait des pyramides par rapport aux points cardinaux (Nord – Sud, Est – Ouest).

    Plus " fantastique " : Bauval et Hancock pensent que tout ceci fait partie d’un plan commun où le Sphynx devait tenir un rôle. Bauval se demande quel serait la configuration astrale au-dessus des pyramides, il y a douze mille ans. La réponse est assez étonnante. Ce qu’il y a dans le ciel se trouve exactement projeté sur le plateau de Gizeh ! Les trois pyramides sont disposées selon un axe parfait, excepté pour la plus petite, celle de Mykérinos qui est légèrement décalée sur la gauche. Les distances entre elles sont aussi très importantes. Si l’on survole ces pyramides, voici ce que l’on voit : elles sont positionnées exactement comme le sont les étoiles de la ceinture d’Orion !

    Encore plus fort ! Ce n’est pas seulement la projection parfaite d’un groupe d’étoile au sol mais bien une importante partie du ciel qui se retrouve ainsi représenté. En effet, on s’apperçoit que le Nil, situé sur la gauche des Pyramides, se reflète aussi sur la voûte célèste car sa position correspond à celle de la Voie Lactée par rapport à la ceinture d’Orion. Que tout ceci arrive au moment où la constellation d’Orion franchit l’axe Nord – Sud n’étonnera plus personne. Une date magique rassemble toutes ces coïcidences : 10500 av. J.C.

    Les bâtisseurs de pyramides ont-ils voulu évoquer le commencement des temps où Osiris arriva sur Terre, bien avant Ménès, comme Ramsès I semble l’expliquer à son fils Séti I dans les hiéroglyphes du temple d’Abydos, en face de la fameuse " Kings List "? Comment une civilisation tout juste sortie de l’âge de la pierre ont-ils pu acquérir une telle science, une telle précision, un tel savoir ? Sont-ce là le fruit de coïncidences ?

    Une coïncidence, encore, fait que si l’on considère les dimensions de la grande pyramide et que l’on trace une demi-sphère en unissant les sommets, cela correspond exactement aux dimensions de l’hémisphère nord terrestre, à l’échelle. Cela implique une connaissance du nombre Pi, base des mathématiques poussées. Je ne parle pas des techniques nécessaires pour réaliser un tel monument ! Les pentes de la pyramide doivent être impérativement inclinées selon un angle de 52° et les blocs de pierre doivent être exactement taillés et positionnés. Si vous examinez les joints entre les blocs, à l’intérieur de la Pyramide de Khéops, vous remarquerez qu’il est quasi impossible d’y glisser une lame de rasoir ! Est-ce là le travail d’esclaves ?

    Comment ces gens pouvaient-ils creuser de magnifiques jares en diorite, la pierre la plus dure du monde. Même notre technologie y parviendrait à grand peine ! Et eux, à l’aide d’outils sortant à peine de la préhistoire, ils y sont parvenus…

    Bauval et Hancock pense que l’explication pourrait peut-être se trouver derrière la dalle mise à jour par l’ingénieur allemand Gantenbrink, dans le conduit sud de la chambre de la Reine, à l’intérieure de la pyramide de Khéops.

    Gantenbrink a utilisé la technologie spatiale afin de réaliser un petit engin téléguidé qui serait le seul capable d’explorer ces puits. En effet, le faible diamètre de ces conduits ne permet pas à un être humain de s’y introduire. Le robot fabriqué par Gantenbrink le pouvait. Il l’appela UPUAUT 2, du nom du Dieu égyptien : " celui qui ouvre le chemin ".

    Le problème de ce puit de la chambre de la Reine est que celui-ci ne débouche pas sur l’extérieur, à l’inverses de ceux de la chambre du Roi. Où mène ce puit ? Aujourd’hui, nous le savons grâce à Upuaut 2 et à son génial créateur, l’ingénieur Gantenbrink.

    Après de multiples déconvenues, au dernier des cinq jours octroyés par les autrorités égyptiennes à l’allemand pour mener à bien ses recherches (la chambre de la Reine a été fermée au public), Upuaut 2 parvint enfin à évoluer dans le minuscule tunnel.

    Après une cinquantaine de mètres de progression, le robot rencontra un obstacle de taille. Une dalle, possédant 2 éléments " métalliques ", lui barra définitivement le passage. Pourtant, la visée laser d’Upuaut 2 montre qu’il y a un " espace " vide derrière la pierre. Celle-ci, et cela ne fait aucun doute, a été posée volontairement afin d’obstruer le passage.

    Qu’y a t’il derrière cette dalle ? La Grande Pyramide n’a pas encore révélé tous ses secrets… Mais il est certain que Gantenbrink, et d’autres, s’y intéressent de très près. Il ne reste plus qu’à trouver les moyens techniques, les fonds pour " ouvrir le passage " et, surtout, les autorisations des autorités égyptiennes… Mais il faudra bien qu’un jour, de toutes façons, cet obstacle soit franchi. C’est inéluctable. Un scientifique qui n’est pas curieux n’est pas un scientifique.

    West, lui, pense que la clé de l’énigme pourrait se trouver ailleurs… entre les pattes du Sphinx par exemple. Il s’est rendu sur les lieux avec un sismographe et celui-ci montre très clairement qu’il y a une large cavité souterraine de 12 mètres sur 15, rectangulaire, et se situant à 5 mètres de profondeur…

     

    Recherche civilisation antédiluvienne désespérément…

    Que ce soit West, Bauval, Hancock ou d’autres, ils sont tous convaincus de l’existence d’une civilisation de loin antérieure à celle des Egyptiens et, qui plus est, dont l’avance technologique et scientifique serait équivalante, voire supérieure à la nôtre ! Le Sphinx serait un vestige de cette fabuleuse civilisation pour laquelle la constellation d’Orion et l’étoile Sirius semblent avoir une énorme importance.

    L’Egypte serait-elle la seule contrée où ces indices, attestant d’une maestria technique pour le moins anachronique, seraient tangibles ? Non, il existe quantité d’autres éléments qui militent en faveur de la présence sur terre d’une technologie avancée alors que, pour l’Histoire officielle, nous en sommes encore à l’âge de la pierre… L’Amérique du Sud recèle également bon nombre de questions jusqu’ici laissées sans réponses.

    Pourtant, les égyptologues, les historiens et les archéologues posent des questions qui me paraissent pertinentes : " Pourquoi ne retrouve-t-on aucune poterie, aucun vestige, aucune trace de cette civilisation ? Où sont les villes, les industries et les objets ? ".

    C’est un fait, pour l’instant, personne n’a trouvé de ruines d’usines ou de complexe industriel datant de 11 000 ans avant notre ère. Certains diront que nous cherchons au mauvais endroit… Ils nous conseilleront d’aller creuser sous la glace des pôles, à 1500 mètres de profondeur ou de sonder le Sahara. D’autres nous indiqueront l’Océan Atlantique et ses fonds abyssaux… Les moyens technologiques actuels (satellites) nous le permettent. Nous savons que les militaires des grandes puissances ont des cartes très détaillées du fond des océans (relief, etc.) afin que leurs sous-marins respectifs puissent se mouvoir aussi aisément et discrètement que possible.

    Ce n’est un secret pour personne que les Etats Unis sont capable de débusquer, par satellite, les bunkers, les silos de missiles ballistiques et autres laboratoires enterrés parfois à plusieurs centaines de mètres dans le sol.

    C’est ainsi que, récemment, le Jet Propulsion Laboratory (NASA) de Pasadena a pu découvrir un site religieux très ancien dans la jungle cambodgienne.

    Alors pourquoi n’a t’on jamais trouvé de vestiges significatifs attestant de l’existence d’une civilisation terrestre antédiluvienne ? D’où sort la technologie nécessaire à la construction des pyramides suivant un schéma mathématique, géométrique et astronomique aussi précis ? D’où sort la connaissance astronomique des Dogons, peuplade africaine du Mali, qui identifient l’étoile Sirius A et B bien avant tout le monde, des centaines d’années, voire des milliers. Eux aussi, supposent certains spécialistes et etnologues, sont probablement des émigrants du Sahara… Pour les Dogons, c’est de Sirius qu’un peuple amphibie est venu visiter les hommes de la Terre, il y a très longtemps, au commencement d’un temps. Ces habitants des étoiles leur auraient apporter la parole et la connaissance. C’est leur religion.

     

    Conclusion

    Existe-t’il vraiment une connexion " Orion – Sirius – Terre " ? Pourquoi les anciens semblent-ils vénérer ces constellations plutôt que d’autres ? pourquoi ne trouve t’on pas de vestiges de cette fabuleuse civilisation qui semble avoir influencé l’Egypte des Pharaons ? On dirait que tout cela apparaît sans qu’il y ait eu signe avant-coureur, à un moment précis de l’Histoire.

    Pourquoi la NASA choisit-elle la ceinture d’Orion pour élément " décoratif " du logo du programme Apollo ? Quelle est la symbolique de ceci :

     

    Tout cela n’est-il qu’une succession de coïncidences ? En tous cas, la géologie et le sismographe de Bauval ne peuvent mentir, on peut en être certain. La NASA ne peut nier son intérêt pour l’Egypte Ancienne. Elle a, plusieurs fois, pris des clichés du site de Gizeh. On peut supposer que d’autres l’ont également fait.

    Que s’est-il passé il y a plus de 12 000 ans sur notre bonne vieille boule bleue ? Encore une fois, c’est clair, on ne peut que conclure par d’autres interrogations.

     

     


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  • Nous ne sommes pas les descendants d’Ötzi


    ]L’homme préhistorique conservé dans un glacier alpin pendant au moins 5.000 ans n’aurait pas de parents parmi les Européens actuels, affirment des chercheurs qui ont analysé l’ADN mitochondrial d’Ötzi.



    Ötzi a été conservé par la glace pendant plus de 5.000 ans. (Pr Franco Rollo, Université de Camerino)

    Celui dont les Italiens et les Autrichiens se sont il y a quelques années disputé la propriété n’aurait pas laissé de descendance, affirment aujourd’hui des chercheurs italiens et britanniques. Afin de reconstituer la lignée d’Ötzi, l’homme préhistorique découvert en 1991 dans un glacier alpin, l’équipe de Franco Rollo (Université de Camerino) a analysé son ADN mitochondrial, patrimoine génétique d’un petit organite de la cellule qui est transmis par la mère.

    Cet ADN (ADNmt) variant très peu au fil du temps, il permet de retracer les lignées ancestrales via la filière maternelle. La population humaine est ainsi répartie en plusieurs branches –appelées haplogroupe- en fonction des similitudes entre leur séquence génétique.

    Profitant des toutes dernières innovations en matière de séquençage –qui ont notamment été appliquées au décryptage de l’ADN nucléaire de l’homme de Néandertal- Rollo et ses collègues ont obtenu une séquence complète de l’ADN mitochondrial d’Ötzi. Ils en concluent qu’il appartient à l’haplogroupe K, embranchement K1. Au sein de ce sous-groupe tous les Européens modernes se rangent dans trois cases différentes. L’homme des glaces, lui, ne rentre dans aucune de ces cases. Il est à part.

    Ötzi appartiendrait donc à une lignée qui s’est éteinte ou qui est trop rare pour avoir été repérée dans la population européenne, analysent les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue Current Biology.

    Personne, ni d’un côté ni de l’autre de la frontière italo-autrichienne où Ötzi a été retrouvé, ne peut donc prétendre être un descendant de cet Homo sapiens du Néolithique. Découvert dans un état de conservation exceptionnel, avec ses habits et ses armes, Ötzi est depuis 1998 exposé au musée d’archéologie de Bolzano, en Italie.

    Auparavant, sa momie a été étudiée sous toutes les coutures. L’homme serait mort à environ 46 ans, blessée par une flèche et sans doute achevé par un coup de massue sur la figure. En 2000 la dépouille a été décongelée pour permettre aux chercheurs de prélever du matériel dans ses intestins. C’est à partir de ces échantillons que les chercheurs ont isolé son ADN mitochondrial.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/homme_et_societe/20081030.OBS8671/nous_ne_sommes_pas_les_descendants_dotzi.html

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  • Des sphères étranges en Afrique du Sud datant de 2.8 milliards d'années

    Au cours des dernières décennies, les mineurs sud-africains ont trouvé des centaines de sphères métalliques, dont au moins une a trois cannelures parallèles autour de son équateur. Les sphères sont de deux types - "l'un de métal bleuâtre plein avec des taches blanches, et un autre qui est une boule creuse remplie d'un centre spongieux blanc." Roelf Marx, conservateur du musée de Klerksdorp, Afrique du Sud, où une partie des sphères est logée, a indiqué:
    "Les sphères sont un mystère complet. Elles semblent synthétiques, pourtant à ce moment dans l'histoire de la planète, lorsqu'elles sont apparues et on été déposées dans cette roche aucune vie intelligente n'existait. Les globes sont trouvés dans le pyrophyllite, qui est extrait près de la petite ville d'Ottosdal au Transvaal occidental. Ce pyrophyllite est un minerai secondaire tout à fait mou avec un compte de seulement 3 sur l'échelle de Mohs et a été constitué par sédimentation il y a environ 2,8 milliards d'années. D' autre part les globes sont très durs et ne peuvent pas être rayés, même par l'acier."
    Cette sphère avec les trois cannelures parallèles autour d'elle est trop parfaite pour être quelque chose de naturel. Le dépôt de minérai précambrien où ces globes sont trouvés est daté d'au moins 2,8 milliards d'années. A cette époque les cellules microscopiques simples étaient tout ce qui était vivant sur la Terre. Mais ce n'était de toute évidence pas complètement vrai. Qui ont créé ou déposé derrière eux ces sphères magnifiques?


    Evidemment artificielles, et plus dures que l'acier, quel était le but de ceux qui ont parcouru notre planète et abandonné ces sphères derrière eux?

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  • les mysteres de la métallurgie antique


    Tout autour du globe ont émergé des impossibilités d'ordre métallurgique.
    Elles ne sont pas forcément magiques, mais souvent très en avance sur leur temps, quoique quelques-unes de ces découvertes résistent encore et toujours à "l'analyse rationnelle".
    Sont-elles le fait d'alchimistes inspirés, d'orfèvres exceptionnels, ou bien d'une technologie mystérieuse issue d'une connaissance gardée secrète par des Initiés ???
    En tout cas, cela devrait inciter les préhistoriens à revoir la chronologie de leurs fameux âges du bronze, du cuivre etc.


    • En Egypte :

      • De nombreux objets, découverts notamment en 1850 par M. Mariette près du sphinx, ( vases et bijoux dorés à l'or ), font penser à l'usage de la galvanoplastie, car les couches sont parfaitement uniformes, sans traces de soudure ou de travail manuel.

    • Au Moyen Orient :

    • En Arménie :

      • Le Dr Korioun Meguertchian a mis à jour le plus ancien complexe métallurgique à Medzamor ( quasi similaire à celui rapporté par Erich Von Däniken à El Fuerte en Bolivie ).
        On a en effet retrouvé de nombreux objets métalliques dans ce complexe vieux de plus de 5000 ans, où l'on traitait entre autre, le cuivre, le bronze ( 14 variétés! ), le plomb, le zinc, le fer, l'or, l'étain, le manganèse etc. et on y fabriquait également de l'acier, on y a en effet retrouvé une pince semblable à une pince à épiler âgée de 3 000 ans.

    • En Inde :

      Le pilier de fer de Delhi : il mesure plus de 7 mètres de haut pour 50 centimètres de diamètre, il pèse près de 6 tonnes et malgré la rigueur du climat ( mousson ), ne s'oxyde jamais !!!http://www.forum-ovni-ufologie.com/archeologie-et-paleontologie-f5/le-pilier-de-fer-de-delhi-t221.htm

    • Au Moyen-Orient :

    • En Chine :


      • Les chinois du IIe siècle ont fabriqué un bronze d'aluminium.
        Nous en avons produit industriellement en 1819 !!!


    • En Amérique :
      On trouve de nombreux bijoux en or et en platine, notamment des masques.
      Ce dernier métal fond à une température de 1770°
    • c. En Europe, nous avons commencé à le travailler entre 1730 et 1752 !
    • source===>http://www.ldi5.com/archeo/metal.php

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  • Découvertes archéologiques troublantes

    Des gravures des peintures des sculptures représentants des petits hommes en combinaison d'astronaute ou encore avec des scaphandres ou des boulons sont parfaitement visibles (non vous ne rêvez pas) ont été découverts ces dernières années. Des cartes mystérieuses étonnement précises et complètes datant d'époques reculées ont également été trouvées. Réaliser de telles cartes nécessitants une vue aérienne des pays et du monde est tout simplement impossible pour ces époques !! Sauf en cas de présence d'êtres venus du ciel (confirmé par les légendes) qui ont inculqué une partie de leur science ou qui sont directement à l'origine de certaines "créations".

    Les ovnis et les E.T dans les gravures, peintures, statuettes, antiques

    Il existe depuis la nuit des temps des indices du passage de phénomènes aériens étranges, voir même des témoignages pour la plupart dessinés, de contact avec des entités qui n’ont en rien l’apparence d’êtres humains, mais ressemblent plutôt aux descriptions modernes que nous avons des aliens. De nombreuses sculptures préhistoriques, comme celles des grottes équatoriennes, montrent des dieux casqués et masqués. Certains casques sont entourés d’une couronne lumineuse. - D’anciennes illustrations montrent des dieux vêtus d’étranges costumes. Ils portent un équipement très moderne d’apparence.Des preuves de plus...


    1) les ovnis et les aliens dans l'art antique[/size]



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