• LE MYTHE AZTEQUE


    Selon le mythe au commencement du monde tout était noir, sans vie, mort. Les dieux se réunirent à Teotihuacan en se posant la question de qui aurait la charge d'éclairer le monde. Deux dieux proposent leur candidature puis l'un d'eux recule devant le brasier ou il était nécessaire de se jeter : il devint la Lune. Le second, un petit dieu humble et pauvre, sans doute faut-il y voir une métaphore du peuple aztèque à ses débuts, se jette sans hésiter dans le brasier et devient le Soleil. Mais les deux astres restent inertes dans le ciel il est indispensable de les nourrir. Alors les autres dieux décident de se sacrifier et de donner l'« eau précieuse » qui est nécessaire à savoir le sang. Les hommes sont contraints par conséquent de réitérer éternellement le sacrifice divin originel.

    Quetzalcoatl, sous la forme de Xolotl le "Dieu-chien", alla dérober aux enfers de Mictlantecuhtli, les ossements desséchés des morts et les arrosa de son sang pour leur donner vie aux hommes.


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  • La Voix du nord

     

     


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  • Apparition Mariale et disque d'argent


    Cette courte étude consacrée aux apparitions mariales liées aux o.v.n.i aurait dû prendre comme titre: Disque d’argent et surnaturel avec, en sous-titre: Le diable et les apparitions mariales.

    Si j’ai conservé le titre ci-dessus,c’est pour bien montrer que l’on ne peut échapper au surnaturel que celui ci soit un aspect de la Théophanie ou plus prosaïquement de l’Ufologie. Dans le milieu de l’ufologie existe plusieurs clans qui défendent âprement leurs convictions. Je n’ai pas la prétention de détenir une explication au phénomène o.v.n.i simplement je voudrais apporter des éléments troublants qui laissent à penser qu’il y eu un après Fatima et qui furent occultés parce que trop inhabituels. Depuis bien longtemps nous savons que le phénomène o.v.n.i n’est plus cet artifice écrous et boulons des années soixante, qu’il nous renvoie à nos chères études et que des chercheurs opiniâtres, comme un Jean Sider, sont sans aucun doute bien prés d’une réalité qui, hélas!, nous échappe dès que nous arrivons à soulever un pan du voile qui la recouvre.

    En 1998, Didier Gomez s’interrogeait sur le lien existant entre les apparitions mariales, du style Fatima, et les o.v.n.i. Si le phénomène « Fatima » partage les chercheurs de l’insolite car il semble trop merveilleux, les phénomènes qui se sont produits à Medjugorje et qui nous ont été rapportés par des gens de bonne foi sont tout simplement extraordinaires. La suite qu’on en donnera oubliera ce côté prodigieux pour sombrer dans un mysticisme outrancier et, disons le, commercial.

    Voici donc pour analyse et discussion le cas Medjugorje:

    Durant la sombre période qui secoua durant les dernières années du XX° siècle la Yougoslavie, on put voir sur les chaînes de télévision de courts reportages sur un petit village qui semblait à l’écart des agressions militaires, comme s’il était protégé par une force mystérieuse. Les habitants de cet endroit attribuaient cette paix toute relative à la protection de la Vierge en personne. Ce petit village, qui dépend de la paroisse de Mostar et qui n’avait jamais fait parler de lui, sinon au travers de quelques livres (environ 500) et d’une âpre discussion dans les milieux catholiques (Réguliers-Séculiers), s’appelle Medjugorje.

    C’est le mercredi 24 juin 1981 que la «Vierge » s’intéressa à ce petit coin d’Herzégovine. Ce jour là eut lieu la première des nombreuses et parfois discutables apparitions, avec effets physiques incontestables pour certaines.

    Comme il nous est habituel, nous ne rentrerons pas dans le domaine des interprétations religieuses. Nous serons cependant obligé de frôler, parfois d’un peu trop près, certaines apparences théologiques. En effet, à Medjugorje, une grande partie des catholiques, qui assista aux prodiges visibles, va se désolidariser de l’autre fraction de l’Eglise qui considère toujours que les apparitions ont été d’authentiques phénomènes impliquant la délivrance de prophéties et autres communications surnaturelles.

    En clair, Medjugorje ne présente pas un aspect authentiquement marial tel qu’il est reconnu par l’Eglise, mais par contre, ce que nous allons rapporter est sans conteste du domaine de l’étrange et du merveilleux.

    Si les apparitions de Medjugorje divisent les croyants et les incroyants, comme toujours en pareil cas, elles divisent aussi les scientifiques, les religieux et bientôt les ufologues et autres chercheurs. Nous retrouvons en effet notre lot habituel de visions mariales, de supranormal, ainsi que les hallucinations collectives selon les analyses des différents partis.

    Toutes les précautions enfin prises, voyons ce qui s’est effectivement passé à Medjugorje, que les historiens ès apparitions assimilent, un peu vite, au phénomène Fatima ( « Le 2 août 1981,nous avons vu le même miracle qui s’est produit à Fatima. Le soleil était sur son coucher et tout à coup il s’est mis à tourner et à courir vers le lieu des apparitions, et on l’a vu comme s’il était sur la tête des assistants... » P. Tomislav Vlasic. Responsable de la paroisse de Medjugorje. CRC n° 200)

    Donc, comme à Fatima, les voyants qui assistèrent aux premières apparitions ne seront pas, en totalité, ceux de la suite des évènements. Selon Ivanka et Mirjana, deux adolescentes, la première apparition eut lieu le mercredi 24 juin 1981.

    « Mirjana et moi étions à la maison, puis nous sommes sorties pour une promenade. Nous marchions seules, et lorsque nous nous en retournions vers le village, je tournais machinalement la tête vers la colline et je vis une forme de Vierge; cela brillait. Alors je dis à Mirjana: -Regarde la Vierge!- (...) Elle ne regarda pas. »

    L’apparition était à ce moment là, comme elle le sera souvent, éloignée des « voyants », aux environs de deux cents à trois cents mètres, et du fait de cet éloignement, de forme imprécise. Entre temps, une autre jeune fille, Vicka, les rejoint. Mirjana lui demande de regarder vers la colline pour y constater l’apparition mariale. Que pensez-vous que fit cette adolescente? Sans même prendre le temps de bien observer, elle s’enfuit en courant, prise de panique. Qu’avait-elle bien pu discerner dans cette silhouette?

    Deux jeunes gens, avertis de l’apparition, Ivan Drajicevic et son camarade Ivan Ivanhovic plus âgé (21 ans) arrivent à leur tour sur les lieux. Ivan Drajicevic, lui aussi, prend peur et s’enfuit à toutes jambes, tandis qu’Ivan Ivanhovic, interrogé plus tard, déclara qu’il ne vit que « quelque chose de tout blanc et qui bouge. »

    Une jeune fille, Milka (13 ans) racontera: « Il était six heures trente du soir. Il pleuvait un peu et il commençait à faire sombre. Je l’ai vue vraiment blanche. J’ai vu sa robe, ses cheveux noirs. Elle portait quelque chose à la main droite qu’elle couvrait et découvrait sans cesse, mais je n’ai pas pu voir ce que c’était. (...) Puis elle nous appela, pour qu’on vienne. Mais qui voulait y aller? Nous nous disions l’un à l’autre:« Elle nous appelle,mais qui va y aller? »

    Les « voyants » furent unanimes pour dire que quelque chose les poussait à croire que ce qu’il voyait était bien « la Vierge« . Voici donc une apparition mariale qui a un besoin d’être identifiée.

    Habituellement, quand des « voyants » assistent à une apparition qu’ils reconnaissent comme de type mariale, consciemment ou inconsciemment, le premier réflexe est de s’agenouiller pour prier. Or à Medjugorje le jour de la première apparition, le comportement des jeunes gens est proprement ahurissant. Ecoutons Vicka: «Nous avons tous hurlé en faisant des grimaces. » Nous ne pensons pas qu’ici il faille fournir des explications, le lecteur peut se faire seul une opinion. Mais que ce dernier se rassure, le pire est à venir.

    Second jour. Comme nous l’avons dit, les témoins ne sont pas tous revenus. Ivan Ivnhovic ne se dérangera pas pour quelque chose qu’il considère comme « puéril » et Milka est retenue chez elle par sa mère.

    L’apparition se manifeste et la forme blanche, qui se donne toujours l’apparence de la Vierge, demande aux jeunes gens de s’approcher. Pour avancer, ils avancèrent! ils furent transportés anormalement vite au sommet de la colline et s’arrêtèrent tout aussi brusquement, à deux mètres de l’apparition et furent contraints à s’agenouiller sur place, au point que « Jakov (dix ans) s’agenouilla dans une sorte de buisson épineux (...) Il en sortit indemne. » raconte Vicka. (Cependant certaines sources indiquent que l’enfant saigna un peu, mais que personne ne fit attention.)

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que tout cela nous change des apparitions de Lourdes ou de Fatima! Bien entendu, cela ne parut pas vraiment normal pour la jeune Vicka, et personne ne l’en blâmera. Le troisième jour, prudente, Vicka se présentera devant ce qui a l’apparence de la Vierge, avec du sel et de l’eau bénite, suivant en cela les conseils avisés de sa mère. Si elle « mit les choses au point » avec l’apparition, il ne faut cependant pas parler d’exorcisme.

    Troisième jour. Ce jour là, nous pouvons dire que ce qui nous intéresse, va se mettre en place et se manifester, à l’instar de Fatima (variantes en plus), de façon progressive,jusqu’au « bouquet final« . Désormais il n’y aura plus que six « voyants » à Medjugorje.

    Vendredi 26 juin, en fin d’après midi, un rayon de lumière éclatante va illuminer le village et les alentours, par trois fois. A la suite de ces « trois coups » le rideau va s’ouvrir et les témoins présents sur les lieux vont voir la « Vierge » à trois cents mètres de l’endroit habituel. C’est ce jour là que Vicka va amener son eau bénite, en asperger la « Vierge » qui disparaîtra puis réapparaîtra presque aussitôt.

    Samedi 27 juin, Maria,une adolescente qui fait désormais partie du groupe des « voyants », a une vision. Jusqu’alors rien que de très normal, si ce n’est que soudain elle est emportée à une vitesse relativement élevée. De ce fait extraordinaire, il y eut un témoin, le père Zrinko, vicaire de la paroisse, qui, avec un autre témoin, essaya de rattraper la jeune fille en vain.
    Les apparitions de la Vierge ont une teneur bien plus divine dans le message délivré alors que les apparitions d’humanoïdes ont un caractère déroutant, inquiétant et bien souvent absurde, qui peut-être considéré comme partie intégrante du pouvoir maléfique.

    C’est l’éternel combat entre le bien et le mal avant l’apocalypse final où «Dieu reconnaîtra les siens». Il semble donc que se joue, à l’échelle humaine, une partie d’échec dont l’issue ne fait pas de doute. Dieu reviendra sur Terre terrasser la Bête qui est un nombre d’homme, le 666, que l’on retrouve dans bien des domaines de nos jours...

    Nous voiçi amenés à imaginer que nous pourrions être les jouets et les victimes d’une manipulation d’outre-espace utilisant l’imagerie de nos croyances à des fins pouvant s’avérer inqiuiétantes (ces ovnis qui font peur).

    NDLR: on retrouve dans ces manifestations au caractère trompeur et malsain le côté maléfique sous jacent qui ressurgit.

    Le phénomène marial n’est pas l’exclusivité des jeunes enfants, adultes hommes ou femmes ont été et sont encore confrontés à lui. En fait son itinéraire est planétaire et les voyants pas obligatoirement chrétiens.

    Que penser de tout cela ? Phénomène réel, phénomène artificiel, phénomène irrationnel, phénomène psycho-physique ? Ce qu’il est vraiment échappe au grand public. Alors allons un peu plus loin dans l’imaginaire.

    Les réactions énergétiques de l’Eglise catholique vis à vis des apparitions mariales ainsi que ses tentatives d’explications psycho-physiologiques sont très près de celles relatives au phénomène.

    Il est évident que si la Vierge Marie qui apparaît est une extraterrestre et que le fait soit prouvé, la sérénité des fidèles risquerait d’en être à jamais perturbée.

    Il est donc préférable d’invoquer de ce fait une défaillance psychologique des témoins. Pour ce qui est des soucoupes volantes, la réaction des services spéciaux de sécurité des gouvernements est celle-ci: «Il faut éviter à tout prix de déstabiliser les populaitons»

    C’est ainsi que les ovnis sont également devenus des phénomènes psycho-physiologiques et pathologiques. Entendez par là les affabulations de débiles de toutes profondeurs. Certains cas difficilement imputables aux hallucinés ou aux refoulés sexuels se voient automatiquement assimilés aux phénomènes naturels. Si les Vierges Marie sont devenues suspectes, si les ovnis sont devenus menaçants, pourquoi ne pas en informer clairement l’homme de la rue ?

    Pourquoi ces phénomènes paranormaux sont-ils effacés de cette façon par les autorités religieuses ou civiles de la terre ? Une vérité, terrible, nous serait-elle cachée ?

    NDLR: Dans le cas où certaines apparitions mariales pourraient être de même nature que le phénomène Ovni, le but est atteint au point que même les plus chrétiens se trouvent noyés dans un torrent d’absurdités.

    Au contraire, si comme on peut le penser, il s’agit d’un vaste maquillage destiné à démolir les messages de Sainte-Marie mère de Dieu, les ovnis n’auraient alors rien d’extraterrestre...



    Les Ovnis

    Reprenons l’hypothèse d’une manipulation venue d’ailleurs. Elle peut paraître «à priori» insensée mais certains explorateurs de l’activité paranormale l’ont retenue. Ils prétendent que cette éventuelle manipulation serait le fait d’entités intelligentes étrangères à notre planète, entités ne venant pas obligatoirement des étoiles mais d’autres dimensions. Ces intrus extra-dimensionnels contrôlant le temps et l’espace, la matière et l’esprit, pourraient orienter nos comportements au profit de leurs motivations. Les nombreux cas d’enlèvements momentanés d’humains attribués à ces êtres supposés avoisinent l’horreur si l’on en croit les témoignages des victimes.

    Une autre manipulation peut être envisagée, celle purement terrestre mais toute aussi inquiétante par ses implications. C’est ce que pensent les experts de la logique labyrinthique du secret d’Etat.

    Ils suggèrent que le phénomène ovni quelque’il soit est utilisé à des fins diverses. Ils évoquent la Défense nationale, la politique extérieure, l’espionnage sous toutes ses formes et le contre-espionnage, ainsi que l’emploi à outrance de la désinformation et bien d’autres spéculations plus tordues les unes que les autres. Tout cela particulièrement criard et criant aux Etats-Unis qui ont pris dès le début leleadership mondial et coûteux de l’étude du phénomène ovni extrêmement préoccupant pour eux.

    Ce que l’on sait beaucoup moins, c’est qu’au niveau le plus haut du pouvoir une décision avait été prise immédiatement pour «éviter la déstabilisation des populations», et cela depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

    Des commissions, aidées de sous-commissions furent créées assistées de scientifiques pour examiner des dizaines de milliers de rapports relatifs aux disques volants nommés soucoupes. Le problème est que la consigne donnée au départ par les autorités supérieures était extrêmement précise: les soucoupes volantes devaient être réfutées. En 1970, il fut officiellement affirmé que les «ovnis» n’existaient pas.

    Voici le diagnostic. Le mot se justifie pour un phénomène devenu ainsi une perturbation psychonévrotique. A ce titre, les objets volants non identifiés ne sont que des phénomènes psychophysiologiques et pathologiques assimilables aux apparitions mariales dont ils possèdent certaines similitudes. Ce sont donc des carences psychologiques pouvant aller de l’hallucination jusqu’à l’interprétation aberrante de réalités naturelles telles que la lune, les planètes Vénus et Jupiter, les comètes etc... Les mêmes troubles d’appréciation s’appliquant aux hélicoptères, aux prototypes et aux avions furtifs, objets de conception humaine.


    NDLR: Ce genre de méprise grossière existe soit, mais les témoins savent aussi retranscrire parfaitement ce qu’ils ont réellement vu dans bien des cas. Faut-il pour autant nier ces faits simplement parce qu’ils ne correspondent pas à notre réalité matérielle ?

    Nous voici revenus à la case départ. Comme par hasard en 1970, le Vatican s’est débarrassé des Vierges Marie tout en gardant le contrôle des événements par l’intermédiaire des évêques, «la sérénité des fidèles» motif masquant évidemment des informations «top secrètes» concernant un phénomène n’ayant aucun rapport avec une psychonévrose.

    Comme par hasard en 1970, Washington se délavait du phénomène ovni «risquant de déstabiliser les populations américaines» en instaurant «l’ultra top secret» isolant définitivement le droit à l’information des dossiers véritables relatifs aux dits ovnis, le contrôle des citoyens étant assuré par le F.B.I et la C.I.A dont la maitrise de la désinformation est parfaite.

    Ainsi, que ce soit les rencontres rapprochées avec les ovnis ou avec la Vierge Marie, l’homme de tous les jours se voit maintenant dépossédé de l’approche réelle et cohérente des faits mystérieux, avec en prime la certitude que certains de ces faits pourraient être des faits maudits car censurés. Les manifestations irrationnelles persistent cependant. Les Vierges Marie agitent toujours le drapeau rouge de leurs prévisions apocalyptiques et les soucoupes volantes sont suspectées de pratiquer à des fins génétiques la vivisection sur les animaux et les hommes.

    Alors où se trouve la vérité ?



    Commentaires

    Il est temps désormais de dégager les points intéressants de cette réflexion sur les apparitions mariales, aspect de la recherche qui fait peur, semble-t-il, à la plupart de la communauté ufologique. En effet, beaucoup d’ufologues ne voient que peu ou prou le rapport existant avec le phénomène OVNI. Je vais donc tenter d’éclairer quelque peu la lanterne des plus sceptiques d’entre-vous.

    Se pose ici le problème de comprendre les mécanismes en présence dans ce genre de manifestation. A priori, la réflexion de cet auteur (non identifié) peut paraître très vraisemblable: Les apparitions mariales sont de même nature que le phénomène OVNI. Partant de là, quoi de plus logique d’affirmer qu’elles sont ni plus ni moins la représentation d’êtres célestes, c’est à dire une forme d’extraterrestres.

    Pourtant, on ne peut pas dire que la Vierge Marie qui apparaît ait une quelconque ressemblance avec les nombreuses apparitions révélés d’humanoïdes. Si la Vierge Marie présente toujours le même physique, à savoir une jeune femme belle resplendissante de bonheur de laquelle émane la paix, au contraire les rencontres rapprochées font état de toute une variété d’êtres plus bizarres les uns que les autres.

    Combien de races différentes ont-elles été recensées ?

    A vrai dire, presque autant que le nombre d’apparitions elles-même comme si le déclencheur de ces manifestations s’adaptait au contexte socioculturel de l’environnement proche dans lequel le(s) témoin(s) se situe.
    Comme le font très justement remarquer Dalila et Gérard Lemaire dans le dernier tome de leur trilogie publié en 1979 aux éditions Les Archers, le processus d’inversion des valeurs a atteint l’effet escompté: on associe les phénomènes célestes d’apparitions mariales au phénomène OVNI, mais c’est le contraire qu’il faut faire !



    Le phénomène OVNI imite les apparitions mariales pour qu’on les croie de même nature !!!



    Autre phrase très pertinente de cet ouvrage fort remarquable (un des dix meilleurs livres consacrés au sujet !) en page 108:



    «Tout semble se passer actuellement, avec les apparitions extraterrestres, de manière à ce que les hommes pensent que les démons des histoires religieuses n’étaient en fait que des extraterrestres»



    Nous touchons là un point sensible certes mais surtout primordial pour entrevoir les véritables intentions du phénomène OVNI.

    Après avoir, dans un premier temps moi aussi, ignoré ce genre de phénomènes que sont les apparitions mariales, je suis revenu sur mes idées pré-conçues pour chercher une autre explication que celle de l’hypothèse extraterrestre, très répandue dans les milieux ufologiques car elle paraît plutôt logique.






    Après une étude globale de la plupart des apparitions mariales connues au travers de nombreux ouvrages, force est de constater que certains messages ne sont pas unanimement en corrélation entre-eux, mieux ils se contredisent même radicalement suivant les apparitions.

    Est-ce-à dire qu’il y a deux catégories d’apparitions ?

    Deux niveaux de compréhension bien distincts ?

    En considérant simplement le contenu des messages délivrés par les entités ou dames lumineuses à cette occasion, on peut en effet le laisser supposer. Il convient donc d’avoir une lecture attentive.

    Regardons encore une fois ce que nous disent Dalila & Gérard Lemaire dans le chapitre 21 consacré aux apparitions mariales:



    Le simple fait que des apparitions aillent, dans leurs messages, à l’encontre des grandes apparitions mariales connues est une preuve supplémentaire qu’elles existent et qu’en tout cas elles dérangent «quelqu’un».



    On comprend alors l’extrême réticence de l’Eglise à reconnaître officiellement un lieu marial car ce n’est qu’après de longues analyses parfois qu’un message peut paraître dangereux, soit par de mauvaises interprétations possibles offrant alors le flanc à une critique facile des ennemis de l’Eglise, soit par le fait qu’elles permettraient aux ésotéristes de tous rangs de s’en servir pour leur oeuvre de destruction, soit enfin que les messages en question soit faux et même contraires à l’enseignement catholique.

    Par fausse apparition mariale, il faut comprendre, non pas que la voyante (témoin) a inventé toute l’histoire, mais fausse dans le sens d’une supercherie luciférienne destinée à enseigner des contre-vérités et une fausse doctrine.

    Il est souvent difficile de déceler au premier coup d’oeil le vrai du faux dans une apparition mariale.

    Nous allons par conséquent relever quelques indices flagrants afin d’éclaircir encore davantage la situation.

    Dans le livre d’Yves Chiron «Enquêtes sur les apparitions de la Vierge» paru en juin 1997 aux éditions J’ai Lu - Aventure Secrète, on peut lire page 129, l’apparition survenue entre 1510 et 1520 (date exacte non confirmée) à une jeune fillette de douze ans, Anglèze de Sagazan sur la commune de Garaison dans l’actuel département des Hautes-Pyrénées.

    - Alors qu’elle gardait le troupeau dans la lande, près d’une source, la Vierge lui apparut. Elle est décrite, d’après la tradition orale, comme «une dame au port grave, aux yeux gracieux et à la face sereine, revestue d’une robe blanche qui descendoit à longs plis jusqu’à ses pieds».

    La Vierge dit en gascon (seule langue que connaissait la fillette - Nda: Détail très important ):



    «Ne craignez rien, je suis la Vierge Marie, Mère de Dieu.»



    Cette particularité, de s’exprimer sans accent aucun dans la langue maternelle d’un témoin privilégié, on la retrouve dans de nombreux cas de rencontres rapprochées avec humanoïdes.

    De plus, il n’est pas rare que l’apparition soit visible à un seul témoin même s’il y a d’autres personnes autour. Dans les cas d’apparitions mariales également, la Vierge Marie n’est pas visible de tous. On retrouve donc certaines similitudes frappantes qui peuvent faire croire que ces phénomènes sont de même nature.

    Cependant, dans le cas présent, l’apparition prend soin de se nommer en rassurant la fillette: «Ne craignez rien, je suis la Vierge Marie, mère de Dieu».

    Ce détail est capital car il témoigne de l’authenticité de l’apparition. Dans les cas de fausses apparitions mariales, l’entité a la délicatesse, si j’ose dire, de ne pas révéler qui elle est véritablement, de peur d’être démasqué sans doute.

    Dans les témoignages de contactés ou de rencontres très rapprochées, les entités s’identifient à de curieux personnages venant d’autres planètes ou ne disant pas clairement d’où ils viennent.

    Il arrive même - les cas sont aussi nombreux - que les êtres ne soient pas identifiables par le témoin.







    Dans ces cas là, l’apparition se joue de son observateur en tentant de se faire passer pour une entité d’essence divine alors qu’elle est en fait, aux services de Lucifer. Elle prend donc soin de ne pas s’identifier sous sa vraie nature.

    Et que dire des observations d’êtres poilus, d’êtres griffus, ou d’humanoïdes dont le témoin n’a pu discerner avec précision le contour de son visage. Pourquoi les détails les plus importants - description du visage notamment - sont pour ainsi dire occultés du témoin qui avoue ne pas y avoir prêter attention ?

    Ne serait-ce pas uniquement un moyen adapté pour ne pas être démasqué ?

    Il est par ailleurs étonnant de découvrir les surprenantes façons dont font preuve nos extraterrestres pour se mouvoir dans notre environnement. Pour des êtres évolués censés provenir d’autres mondes habités, ils paraissent étrangement limités à en juger par les propos et autres questions qui sont posés aux témoins.

    Les cas d’observations d’humanoïdes se déplaçant à l’allure de robot sont très caractéristiques d’un comportement assez absurde et qui cache, à n’en pas douter, autre chose. Leurs démarches lourdes et erratiques laissent par conséquent présager un leurre très élaboré mais néanmoins comportant bien des imperfections.

    Dans l’optique où ils seraient des artefacts subtils conçus par une intelligence X, qui en coulisse tire les ficelles, afin d’influer sur le développement futur des sociétés humaines, ils ne pourraient pas s’y prendre mieux pour amener un tel plan diabolique à son terme. Pendant ce temps, la plupart des ufologues tournent en rond non sans s’aperçevoir qu’ils n’en savent finalement que peu sur le sujet. Rien de bien étonnant en fait.

    Pour en revenir au sujet, Yves Chiron nous donne dans son livre, plusieurs causes de fausseté des apparitions mariales. La quatrième cause évoquée est tout simplement très révélatrice:

    « Le démon peut donner de fausses révélations ou visions».

    Il est donc logique que les cas d’apparitions mariales où l’apparition ne se nomme pas comme étant la Vierge Marie, Mère de Jésus, puissent présenter une présomption quant à leur validité.Dans cette optique, il faut par conséquent, rapprocher ces intentions mensongères du phénomène OVNI qui nous trompe et qui inévitablement contient des intentions maléfiques.

    Cet état de fait n’est pas facile à accepter je l’avoue, du moins au début, mais dès qu’on le prend en considération, tout devient alors parfaitement envisageable.

    Dans leur ouvrage Les OVNI de l’apocalypse que tout passionné se doit de posséder, Dalila & Gérard Lemaire ouvrent de nouvelles perspectives quant aux nombreux enseignements à tirer du phénomène dans son ensemble.

    Comme quelques autres chercheurs privés - dont Pierre Delval de la Comission Ouranos notamment - ils ont le courage de donner en leur âme et conscience, un bilan de la situation qui a le mérite de rivaliser, et de fort belle manière, avec les plus belles argumentations en faveur de l’hypothèse extraterrestre. Quoi qu’en disent les plus sceptiques, cette éventualité n’est pas à écarter simplement parce qu’elle ne correspond pas, à priori, à la réalité logique inspirée du phénomène OVNI. Bien au contraire, vu la complexité des manifestations insolites en présence, il me paraît on ne peut plus établi que le phénomène dans son ensemble se joue de nous et que ses intentions sont bel et bien sournoises, inquiétantes et diaboliques.

    Cependant, il n’en est pas moins vrai que le problème rencontré en ufologie d’une manière générale, reste que malgré les évidences qui se confirment, on est encore bien loin de la vérité. Il faut pourtant bien avançer dans les recherches par l’entremise de suppositions étayées par des semblants de preuve. Vu la complexité des éléments du dossier OVNI, une étude plus globale des différents faits insolites constatés est non pas utile mais obligatoire.

    Pour argument supplémentaire, on peut s’amuser à rechercher dans les enseignements transmis et autres messages en provenance d’entités célestes, extraterrestres et autres , les fois où la religion chrétienne est dénoncé avec force et vigueur comme quelque chose de néfaste.

    On se rend compte alors que le fond du discours est une remise en cause de Dieu et de l’être divin au profit d’une recherche individualiste de l’homme au point de le présenter ni plus ni moins comme l’égal de Dieu.



    Le but ultime de l’intelligence génératrice du phénomène OVNI est la destruction d’une idéologie religieuse, la foi catholique chrétienne en l’occurence.



    On s’aperçoit d’ailleurs, mais encore faut-il s’en donner la peine, que dans les cas de rencontres avec présence humanoïde, l’enseignement révélé aux témoins est basé sur une nouvelle conception de la vie dans l’univers et en particulier sur la non-existence de Dieu. Les principes fondamentaux sont remis en cause au profit d’un nouvel enseignement, d’une nouvelle idéologie. Actuellement, un premier exemple flagrant de cette inversion des valeurs du christianisme est l’émergence du mouvement New-age avec toutes les conséquences que cela implique.

    Dans les apparitions de la Vierge Marie au contraire, le(s) voyant(s) est sensibilisé sur les dangers du peuple de la Terre à s’éloigner de l’enseignement de l’esprit divin tel qu’il est inscrit dans les Evangiles. De telles contradictions nécéssitent donc une véritable réflexion même si l’on doit quelque peu sortir du contexte OVNI pur et dur.

    Les portes de la vérité restent donc ouvertes, plus que jamais...


    http://www.studiovni.com/artdg06.htm


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  • Les visions de Zacharie


    Prophète ayant rapporté quelques visions étonnantes, dont la 6ème vision et la 7ème, celles du rouleau et du boisseau :

    Je levais de nouveau les yeux et j'eus une vision : c'était un rouleau qui volait. Et l'ange me dit : "Que vois-tu ?" Je répondis : "Je vois un rouleau qui vole, long de 20 coudées (Unité ancienne de distance terrestre de 45 cm proposition de mesure établie d'après la Bible de Jérusalem )et large de 10"

    L'ange qui me parlait s'avança et me dit : "Lève donc les yeux et regarde ce qui s'avance là." Je demandai : "Qu'est-ce que cela représente ?" Il répondit : "C'est là un boisseau [épha en hébreu, mesure de capacité d'une contenance de 40 litres environ] qui s'avance." Ensuite il ajouta : "C'est leur oeil dans tout le pays." (...) Et voici qu'un disque de plomb se souleva : une femme était installée à l'intérieur du boisseau (...)."

    http://www.rr0.org/Zacharie.html


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  • Shiva

     


    Shiva (sanskrit शिव ः Śiva) — transcrit parfois par Siva ou Çiva, « le bon, le gentil » — est un dieu hindou, élément de la Trimûrti (trimūrti), la « trinité hindoue ».




    Fonctions


    Dans la Trimûrti, Shiva est le destructeur, alors que Brahma (Brahmā) et Vishnou (Viṣṇu) sont respectivement le créateur et le conservateur. Cependant, bien qu'il représente la destruction, il est considéré comme une force positive, puisque, après la destruction, survient la création régénératrice. Il sauve d'ailleurs le monde dans au moins deux circonstances, lorsqu'il s'interpose entre la terre et les pieds de Kâlî rendue furieuse parce qu'elle perdait contre lui à l'occasion d'un concours de Bharata Natyam et lors du barattage de la mer de lait quand il avala la coupe de poison que celle-ci engendra, poison qui lui laissa une trace bleue sur la gorge.


    Shiva et Pârvatî, British Museum



    En fait, Shiva représente moins le mal que la transcendance, le gouffre qui sépare l'humain du divin devant lequel l'homme est saisi de terreur sacrée (voir Mysterium tremendum de Rudolf Otto). Shiva est le destructeur et le créateur, mais cet antagonisme n'est qu'apparent ; ils sont en effet perçus comme réciproquement dépendants, une complémentarité paradoxale en quelque sorte. Lorsque Shiva est présenté en Nataraja, le Seigneur de la danse, il marque de son talon le rythme ternaire du tandara, symbolisant la création, la permanence et la destruction (chacune des pointes du trident).



    Il est le commencement et la fin, le yogi ascète et le luxurieux tantrique, la bonté et la fureur, l'alpha et l'oméga. Shiva n'est pas connu des Veda, il pourrait être une forme de Rudra (littéralement « le Rouge » aussi appelé « le Hurleur », un dieu terrifiant) qui évolua ultérieurement.



    Shiva est le feu intérieur (tapas) qui dévore les ascètes, le temps qui détruit et recrée le monde. Il est habituellement représenté par un phallus stylisé, appelé shiva lingam (liṅgaṃ), symbole de création parfois associé à la yoni, l'organe féminin, la matrice du monde.



    Shiva est encore paśupati. Sous cet aspect, il protège le bétail (paśu), gage de richesse, mais plus symboliquement, il protège et libère les âmes asservies dans et par le samsāra. Les textes jouent de trois mots : pati, le Seigneur ou le Maître ; paśu, le troupeau (des dévots), l'âme individuelle ; pāśa, le lien (de la transmigration).



    Sa demeure est le mont Kailash (Kailāsa) et son véhicule ─ vahana en sanskrit ─ est Nandi ou Nandin (Nandī), le bœuf, le taureau, le veau. La parèdre de Shiva, sa shakti (śakti) présente plusieurs formes, Pârvatî (Pārvatī), la fille de l'Himalaya (Himālaya), Durga (Durgā), l'inaccessible, Kâlî (Kālī), la déesse de la mort. Shiva a été également marié à Satî (Satī), la fille de Daksha (Dakṣa), qui était opposé à leur mariage.



    La ville sacrée de Shiva est Vârânasî (Bénarès).



    Ses adorateurs, les shivaïtes, le considèrent comme seul créateur. Le shivaïsme est l'une des deux branches principales de l'hindouisme aujourd'hui, l'autre étant le vaishnava.



    Shiva et Parvati sont les parents de Skanda — aussi appelé Karttikeya (Kārttikeya) ou Subrahmanya (Subrahmaṇya) — et de Ganesh (Gaṇeśa), le dieu-éléphant qui écarte les obstacles. Traditionnellement et à la différence de Vishnu, Shiva n'a pas d'avatars.



    Les Nayanars — ou Nayanmars — 63 poètes dévots de l'Inde du sud, qui vécurent entre les VIIe et Xe siècles sont à l'origine du développement du culte de Shiva.


    Représentation ou mûrti




    Le trident de Shiva



    Parmi les attributs de Shiva, on trouve :

    son chignon ─ jatâmukuta (jaṭāmukuṭa) ─ le siège de son pouvoir d'ascète,
    le croissant de lune accroché à sa chevelure,
    le troisième œil fermé car son regard détruit,
    le cobra Kundalinî (kuṇḍalinī), l'énergie sexuelle, comme collier,
    une peau de tigre symbolisant sa maîtrise de la Nature.


    Comme ascète mais aussi comme seigneur des lieux de crémation, il se couvre le corps de cendre. Shiva protège la terre de la force de Ganga, le Gange (Gaṅgā), il calme l'ardeur de ses flots en les filtrant dans ses boucles. Il porte souvent une conque dans une main et possède un trident, symbole qui concentre, pour ses adorateurs, les pouvoirs de la trimûrti, c'est-à-dire création, perpétuation et destruction.



    D'après la légende, Shiva et Vishnou se rendirent dans une forêt pour combattre 10 000 hérétiques. Furieux, ceux-ci envoyèrent pour attaquer Shiva un tigre, un serpent et un nain noir et féroce armé d'une massue. Shiva tua le tigre ─ il est traditionnellement assis sur une peau de tigre, car maître de la nature Pashupati ─ apprivoisa le serpent qu'il mit autour de son cou en guise de collier (symbole de la maîtrise des passions), posa son pied sur le nain et réalisa une danse développant une telle puissance que le nain (voir illustration) et les hérétiques reconnurent en lui leur seigneur.



    Shiva est parfois représenté mêlé avec sa shakti formant un être hermaphrodite, Ardhanari.

    Hanuman est vu comme une incarnation de Shiva.


    Le symbole du lingam

    Lingams et yonis sur les ghâts à Varanasi



    Shiva est habituellement représenté par un phallus stylisé, appelé shiva lingam (liṅgaṃ), symbole de création parfois associé à la yoni, une dalle de pierre représentant l'organe féminin, la matrice du monde. Par l'union du linga et de la yoni, l'Absolu qui se déploie dans le monde prouve qu'il surmonte l'antagonisme mâle-femelle ou spirituel-matériel. Le linga représente également le cosmos, mais aussi le pouvoir de connaître, la conscience comme axe de la réalité. Non plus orienté vers la finalité naturelle de force de vie et d'incarnation, le phallus dressé vers le ciel représente le rassemblement des énergies du yogi sur le plan sensible et leur conversion vers un niveau subtil.



    Dans le shivaïsme brahmanique, les caractères phalliques fondamentaux du linga se retrouvent toujours nettement, tant dans les légendes expliquant l'origine de ce culte que dans les qualités corporelles occasionellement attribuées au dieu. C'est ainsi que Shiva, ayant trouvé toutes les créatures créées (par Brahma?), s'irrita, arracha son organe génital et le cacha dans la terre pour se vouer à une vie ascétique.

    A l'origine, raconte pour sa part le Linga Purana, lorsque l'univers était envahi par les eaux, Vishnou et Brahmâ se disputaient, affirmant chacun qu'il était le plus grand des dieux. Mais tout à coup, surgit une immense colonne de feu entre les eaux. Elle était si haute qu'elle semblait sans fin. Les deux dieux décidèrent de s'affronter en mesurant la hauteur de la colonne : Vishnou se transforma en sanglier et plongea au fond des eaux tandis que Brahmâ prit la forme d'une oie pour voler aussi haut que possible. Mais ni l'un, ni l'autre ne purent atteindre l'extrémité de la colonne incandescente. Shiva, apparaissant alors, expliqua qu'il s'agissait du lingam, symbole de son pouvoir mais aussi Shiva lui-même. Les dieux reconnurent alors la suprématie de Shiva, qui leur adressa un discours censé instituer les principales règles de son culte (Nuit Sainte de Shiva, processions, instaurations de statures, etc.)



    Une autre légende raconte que Shiva apparut nu devant un groupe d'ascètes qui méditaient dans la forêt sans comprendre sa vraie grandeur. Pour les punir, Shiva décida de séduire leurs femmes. Pour se venger, les ascètes émasculèrent Shiva en invoquant un tigre, mais à l'instant où son lingam tombe à terre, l'univers fut plongé dans les ténèbres. Les yogi, enfin conscients de leur erreur, prièrent Shiva de restaurer la lumière dans le monde. Celui-ci accepta, à condition que les ascètes l'adorent sous la forme du lingam.

    Le lingam est une représentation religieuse tout à fait commune en Inde, sans que le caractère sexuel soit minimisé ou occulté. Pierres, galets ou fourmilières constituent les lieux d'érection de lingams « spontanés ». Les lingams svayambhû (« automanifestés ») sont les plus sacrés, à l'image de celui d'Amarnath, une formation de glace naturelle.



    Le lingam est souvent oint de lait et de ghî (beurre fondu) ou entouré de fruits, de sucreries, de feuilles et de fleurs.


    Shiva Nataraja

    Shiva Nataraja (Naṭarāja), musée de Chennai



    Une forme particulière de représentation de Shiva est Naṭarāja (le danseur cosmique, seigneur de la danse, de naṭa, danse et rāja, roi). Il est le plus souvent inscrit dans un cercle de flammes (prabhāmaṇḍala) signifiant qu'il consume les désirs dans le feu. Dans cette forme, il possède quatre bras tels que la main supérieure droite porte un tambour (ḍamaru) symbolisant la pulsion rythmique de l'univers, la main inférieure droite fait le geste de protection (abhayamudrā), la main supérieure gauche tient la flamme de la connaissance, l'inférieure gauche montre le sol.



    Le pied droit prend un appui fort en écrasant le démon de l'ignorance ou des passions, le pied gauche est levé en une posture de danse. Sa tête est encadrée par les flots du Gange dont son chignon a calmé l'impétuosité et qui coule maintenant sans danger dans le monde.



    Shiva dansant représente l'énergie universelle et éternelle. Cette danse continue engendre la succession des jours et des nuits, le cycle des saisons et celui de la vie et de la mort. À terme, son énergie provoquera la destruction de l'univers, puis le fera renaître. Cette danse de création du monde symbolise le processus éternel de conservation et de destruction.



    Shiva Nataraja est une forme typique du sud de l'Inde, c'est la divinité tutélaire du temple de Chidambaram où sont sculptées dans la pierre les postures du Bharata Natyam, la danse classique sacrée de l'Inde méridionale. Il est, sous cette forme, vénéré par les artistes scéniques (musiciens, danseurs, comédiens) indiens.


    Les épithètes de Shiva


    Shiva porte de nombreux épithètes comme :



    Bhagavata: le divin
    Bhairava: le terrible
    Chandrashekhara: la lune dans les cheveux
    Gangâdhara: porteur du Gange
    Girîsha: le seigneur de la montagne
    Îshâna: Seigneur
    Kâla: le Temps
    Kapâlamalin: porteur de crânes
    Mahâyogi: grand yogi
    Mahesha: grand seigneur
    Maheshvara: le favorable
    Nâtarâja: roi de la danse
    Nîlakantha: au cou bleu
    Pashupati: maître des troupeaux
    Rudra: maître des larmes
    Triambaka: aux trois yeux
    Śambhu: demeure de joie
    Shankara: l'auspicieux
    Vishvanâtha: le seigneur de Tout
    Yogarâja: roi du yoga
    etc.



    Rapports entre Vishnou et Shiva


    Depuis le début de l'ère chrétienne au moins, sinon plus tôt, la plupart des hindous lettrés sont des adorateurs, soit de Vishnou, soit de Shiva — c'est-à-dire qu'ils considèrent soit Vishnou, soit Shiva, comme le premier des dieux, voire comme dieu unique identifié au brahman indiférencié, tous les autres ne représentant à leurs yeux qu'une expression secondaire de la divinité. Ainsi, les fidèles de Vishnou ne nient pas l'existence de Shiva, mais la placent sur un plan annexe, le considérant comme une création ou une émanation de Vishnou ou de son démiurge Brahmâ. D'une façon similaire, les shivaïtes voient en Vishnou une émanation du grand dieu Shiva.



    De nombreux mythes, dans les purāṇa śivaites ou viṣsṇuites, illustrent la suprématie d'un dieu sur l'autre. Ainsi la lingodbhavamūrti , illustré abondamment sur les temples, surtout en Inde du Sud, raconte comment, alors que Vishnou et Brahmâ se disputaient la suprématie divine, Shiva apparut sous la forme d'un lingam de feu infini(un ovni??).



    Pour se mettre au défi, Brahmā décida d'en trouver le sommet sous la forme d'un hamsa (oie sauvage, véhicule de ce dieu) et Vishnou décida d'en trouver la base en prenant la forme d'un sanglier fouisseur. Tous deux échouèrent dans cette tâche et se prosternèrent devant le lingam de feu, reconnaissant sa suprématie. Shiva se révéla alors en sortant du lingam et leur expliqua que tous deux étaient nés de lui-même.



    Si ces différences de point de vue ont à l'occasion été la cause d'affrontement, dans l'ensemble, ces deux branches de l'hindouisme sont parvenues à préserver entre elles une heureuse harmonie.

    D'ailleurs, les textes contribuent à l'inclusion réciproque des deux dieux l'un par rapport à l'autre et soulignent leur solidarité étroite:



    "Le cœur de Vishnou est Shiva ; le cœur de Shiva est Vishnou" (Skanda Upanishad)
    "Vishnou est la flèche de Shiva ; Shiva est la flûte de Vishnou" (Krishna Upanishad)
    Dans l'iconographie, ce syncrétisme est illustré par la forme de Hari-Hara, mi-Vishnou mi-Shiva.


    Anecdote
    Lorsqu'il vit l'explosion de la première bombe atomique dont il avait rendu la fabrication possible en dirigeant le projet Manhattan, Robert Oppenheimer s'exclama : « Maintenant je suis Shiva, le destructeur de mondes... ».











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