• Le principe de l'occultisme

    Le principe de l'occultisme




    Il est impossible d'arrêter un discours globalisant sur le fond de l'occultisme. Du fait d'une part du pluralisme cité en sus, et d'autre part parce qu'il est, pour ainsi dire, impossible de prétendre définir ce qu'est le catholicisme sans se présupposer soi-même « plus catholique que le pape ». Tout au plus peut-on donc prétendre dégager certains traits, certaines tendances redondantes dans le temps et les courants.

    On peut d'abord se permettre de considérer l'ensemble des courants occultistes comme unis par le noyau commun de la recherche d'un "moi" véritable, révélé, de nature mystique et transcendante.

    À défaut de pouvoir faire état d'une cosmogonie et d'une philosophie unifiée de l'Occultisme, on peut dénoter une relative communauté de pensée philosophique avec certains auteurs classiques à condition d'admettre que supposer une appartenance, et plus encore une paternité de ces auteurs à un quelconque mouvement occultiste serait pour le moins hasardeux. Ainsi le cas le plus frappant est probablement celui de la pensée de Platon, déjà proche de la Kabbale dans sa dimension mystique.

    Tel que présenté par Papus et Eliphas Lévi, l’occultisme serait basé sur la croyance d'un monde invisible de fluides agissants. Sa doctrine serait celle d'une analogie, celle du monde spirituel et du monde matériel, et emprunte pour son enseignement, un système ésotérique de correspondances (texte phare : la Table d'émeraude d'Hermès Trismégiste). Il constituerait l'un des deux domaines des sciences traditionnelles et se décompose, selon Papus, Eliphas Lévi et plus récemment Pierre Riffard, en "arts occultes" et "sciences occultes".

    •         Les arts occultes représenteraient le versant appliqué de l'occultisme (astrologie, magie, psychurgie, mantique, alchimie, etc.)
    •          Les sciences occultes représenteraient le versant étudié de l'occultisme (kabbale, correspondances hermétiques, etc.).

    (Nota : Le terme sciences occultes désigne des pratiques qui ne sont pas considérées comme des sciences au sens précis et moderne. Son utilisation contemporaine peut être considérée comme relevant d'une attitude pseudo-scientifique.)

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