• (1955) LA RENCONTRE DE GONZALES ET PONCE



    BREF RESUME DE L'EVENEMENT ET DES SUITES:

    Le 29 novembre 1954, entre 02:00 et 02:30 du matin, à Petaré, une banlieue à 15 miles de Caracas, capitale du Venezuela, Gustavo Gonzales, un commerçant originaire de La Havane à Cuba et âgé de 25 ans, résidant au 72 rue de Bolivie, à Catia, Caracas, conduisait sa camionnette D.F.4-11382, année 1954 en compagnie de son aide José Ponce du quartier Totumos à Caracas. Les deux hommes allaient chercher des denrées de charcuterie chez le grossiste Scheper, pour les vendre sur le marché ouvert au lever du jour.

    Alors qu'ils roulaient dans la rue Bella Vista, menant au secteur des entrepôts, aux alentours de la fabrique de marqueteries "Industrie Nationale de Marqueteries, C.A.", des parages totalement déserts en cette heure matinale, les deux hommes ont constaté que toute la rue était illuminée comme en plein jour par un objet brillant qui leur barrait la route. Ils ont décrit cet objet comme une sphère métallique ou lumineuse de 2 à 4 mètres de diamètre qui planait stationnaire au-dessus de la rue.

    L'objet avait deux sortes de fenêtres dans les côtés, d'un peu moins d'un demi-mètre d'ouverture, et une coupole dans la partie supérieure. Ce qui a le plus étonné les deux hommes est que l'engin flottait à un demi-mètre de hauteur, sans aucun support tel que roues, pieds ou train d'atterrissage d'aucune sorte.

    Gustavo Gonzales a arrêté la camionnette et les deux hommes ont regardé l'objet avec stupéfaction pendant un moment. Ils sont alors sortis du camion l'un après l'autre, allant jusqu'à environ 8 mètres de l'objet, et Gustavo Gonzales est alors tombé sur un personnage d'un mètre de haut.

    Cet être qui se tenait devant la sphère était velu, avec un poil raide et sombre, il avait des "mains" terminées par quatre longues griffes, coupantes comme des armes. Sa tête était ronde ou peut-être sous un casque rond, sans oreilles, ni bouche ni de nez, et les deux yeux étaient grands, ovales, luisant ou reflétant la lumière des phares de la camionnette comme des yeux de chats. Il semblait ne porter aucun vêtement, si ce n'est ce qui a été décrit comme une sorte de pagne étrange, et semblait pieds nus.

    Gonzales a eu l'impression initiale que quelque chose l'empêchait de bouger, mais il s'est bientôt avancé vers l'être, et l'a saisi entre ses bras en lui faisant une prise, pour essayer de l'arrêter et de le traîner vers la camionnette.

    Il l'a soulevé du sol et noté qu'il était très léger, les diverses sources se contredisant à ce sujet en parlant de 50 livres, 50 kilos, 35 livres, 20 kilos.

    Le petit être s'est révélé beaucoup plus fort que sa stature et son poids ne le laissaient présager à Gonzales, et est parvenu à se défaire de sa prise et a donner un coup brutal qui a envoyer Gonzales rouler en arrière au sol.

    Gonzales se relevait avec l'intention de continuer la lutte, alors qu'il ressentait une sorte de vibration dans son corps, évoquant également une impression de transe. Apparemment le petit être faisait un bond de félin vers lui et Gonzales a sorti par instinct son couteau scout et a voulu le poignarder à l'épaule, mais à sa grande surprise, la lame n'a pas pénétré, glissant comme si l'être avait une "peau de rhinocéros." C'est à ce moment que Gonzales a remarqué que l'être avaient des mains palmées, avec quatre griffes aiguisées qui ont essayé de le saisir.

    A un moment de la bagarre, Gonzales a vu deux êtres de plus venant vers lui, venant apparemment en aide au premier. L'un de ces deux nouveaux arrivants tenait une lanterne qui a ébloui Gonzales en l'empêchant de voir pendant un moment ce qui se passait et peu de temps après, voyant de nouveau normalement, il a constaté que tout avait disparu.

    Pendant le temps de la bagarre, José Ponce qui était également sorti de la camionnette mais après lui, est d'abord arrivé en courant, a constaté ce qui se passait, et a de plus vu un autre être arriver depuis le terrain à droite de la route, grimpant le talus, avec ses mains jointes portant quelque chose comme des cailloux ou des mottes de terre. Ce nouvel être, dès qu'il a vu Ponce, a bondi par un saut de deux mètres à l'intérieur de la sphère par une ouverture à son flanc, et est réapparu des secondes plus tard avec un troisième être qui tenait quelque chose comme un long tube métallique brillant, pointé vers Gonzales, et qui a émis une lumière qui a aveuglé ce dernier. Le premier être est retourné dans la sphère qui a décollée verticalement à grande vitesse et sans bruit.

    Ponce qui en avait assez vu a alors tourné les talons pour courir vers une station de police qui se trouvait dans la même rue à deux ou trois pâtés de maison de là. Gonzales l'y a rejoint quelques minutes plus tard, épuisé de fatigue et de terreur.

    Gustavo González, après avoir bu un peu d'eau et récupéré, a raconté ce qui était arrivé aux trésoriers de garde Manuel Moreno et E. Dominguez, lesquels ont déposé que les deux hommes sont entrés là à deux heures et demi du matin avec cette histoire mais qu'ils n'étaient pas ivres, ni mentalement aliénés, tenaient un discours correct et que leur récit, bien qu'étonnant, était plein de détails qui paraissaient réels par le luxe de données qu'ils indiquaient.

    Les témoins sont restés un long moment à ce poste qui relevait de l'Inspectoria General de Transito, l'Inspection Générale des Transports, où suite à la suggestion d'une des personnes là-bas qu'ils étaient peut-être ivres, on a vérifié qu'ils n'avaient pas été sous influence alcoolique. On a noté qu'ils étaient nerveux, et que Gonzales, qui avait tenté d'attraper le visiteur avait des contusions sur son flanc gauche.

    On s'est adressé à la charcuterie "Industria Nacional de Embutidos C.A." alias "Scheper" où ils devaient chercher des produits à vendre, et le directeur Antonio Cherchi a déclaré qu'il connaissait les deux hommes de vue pour avoir traité avec eux, qu'ils arrivaient toujours à l'heure, ne causaient aucun problème et que s'ils déclarent avoir eu un contact avec quelque de perturbant, lui les croit.

    Dans la mi-journée, le Bureau de Presse du Commandement Général de la Police de la Ville de Caracas a informé qu'ils avaient enregistré le rapport des deux hommes, le Major Jesus Antonio Yanes exprimant que l'événement était quelque chose d'extrêmement singulier. Au moins le journal de Caracas El Universal a alors publié le récit de l'affaire le jour même, les journaliste ayant estimé que les deux hommes n'étaient pas des ivrognes puisque la police ne se serait pas privée de le leur signaler.

    Gonzales été transféré à trois heures de l'après midi au Poste d'Urgence Central de Esquina de Salas, où le personnel médical de garde qui s'en est occupé a constaté des contusions simples dans le flanc gauche de son corps. Des radios ont été faite pour vérifier qu'il n'avait pas de côte fracturée.

    Beaucoup d'autres personnes se sont ensuite présentées pour rapporté qu'il s'était passé quelque chose dans le secteur à cette heure.

    Mlle Maria Antonieta Avellaneda a dit avoir été éveillée entre une et deux heures du matin par quelque chose comme une détonation et un son sifflant, mais elle n'y a pas prêté grande attention étant en train de préparer un remède pour un enfant malade de la maison où elle vit.

    Concepcion Garrachan, habitant à Petaré, a indiqué que des heures avant que ne se produise la rencontre des deux hommes, il avait vu survoler le sud de Petaré par un appareil lumineux étrange qui ne faisait aucun bruit et que d'autres personnes avec lui avaient vu, commentant l'étrangeté de cet événement. A deux heures du matin, il a entendu une détonation dans la rue Bella Vista.

    M. Manuel Maria Soria, du 31 de l'Avenue Sucre à seulement trois halles du lieu de la rencontre des deux hommes, a dit qu'il allait chez lui vers 02:30 du matin, dans son automobile de location, quand il a soudainement observé une lumière puissante qui illuminait son véhicule, le forçant à s'arrêter momentanément. Immédiatement, il a entendu quelque chose comme un sifflement. Il a remis en marche la voiture à toute vitesse et il s'est rendu à son domicile, où il a raconté à sa mère, Juanita Soria, ce qui était arrivé. Elle l'a informé qu'elle avait entendu quelque chose, mais qu'elle avait cru que c'était un des avions acquis par le gouvernement.

    Le Dr. Julio Garces, laborantin de l'Hôpital Pérez de Leon, à Petaré, a déclaré que peu après 02:00 du matin, quand il est passé dans son automobile dans les environs de la rue Bella Vista, il a entendu comme un cri de terreur, lancée par une voix effrayée, il s'est arrêté pour voir ce qui se passait et n'a rien vu mais a entendu des cris en ne sachant pas d'où ils provenaient.

    Mme Elsa Duderstad, depuis le 9 de la rue de Los Palos Grande où elle vit, a déclaré qu'elle se trouvait dans le jardin de sa maison quand elle a vu vers Petaré une lumière très intense en forme de disque qui montait sur Petaré, changeant de teinte, et qui a été en vue pendant plusieurs minutes.

    Son fils Rodolfo Duderstadt réitère catégoriquement ce qu'a déclaré sa mère et indique que ce qu'ils ont vu leur a donné à réfléchit quand par la suite ils ont appris la rencontre des deux hommes dans les journaux. Ursula Wiede, nièce d'Elsa Duderstad, a également assisté au phénomène étrange.

    Les Caobos, qui habitent le long de l'ancienne voie ferrée qui conduisait à la partie peuplée de Petaré, indiquent qu'à à l'heure de la rencontre, ils ont observé passant au-dessus de leur maison une lumière très brillante qui a illuminé leurs chambres, "comme une étoile très intense".

    Mme Avelina del Paso, habitant rue Andres Bello, a indiqué que plusieurs patrouilles de la Police et de la Sécurité Nationale se sont présentées dans la zone en imposant l'ordre et en faisant des recherches dans les rues et les maisons pour l'origine de l'explosion qui a été perçue au passage de la lumière brillante.

    Francisco Leal, du 7 de la rue, a ressenti l'explosion comme tous les voisins du secteur, plusieurs familles complètes alarmées se trouvaient dans les alentours de leur résidence, toutes commentaient l'événement entre elles, s'étant réunies aux "Armes" et à "l'Escobar", parlant à la police d'une lumière bleutée et intense, et d'un bruit étrange entendu par tous les habitants.

    Le cas est parvenu à l'ufologie Etats-Unienne par les Lorenzen, dirigeant le groupe d'ufologie APRO, qui ont été informé du cas par un rapport que leur a expédié Joseph Rolas, de Caracas. Celui-ci ajoutait que selon des journalistes, "le docteur" a été plus tard été invité à Washington pour consultation auprès des autorités des USA au sujet des "petits hommes" de ce cas. De nombreux brefs résumés non dépourvus de confusion sont parus dans la littérature ufologique internationale dans les décennies suivantes.

    INFORMATIONS DE BASE:
    Numéro de cas: URECAT-000061
    Date d'observation: 29 novembre 1954
    Premier rapport: Immédiat.
    Délai de rapport: Aucun délai.
    Témoignage apporté via: Service des Transports.
    Premier enregistrement allégué par: Service des Transports.
    Premier enregistrement certain par: Journal national.
    Type premier enregistrement allégué: Bureau de service officiel.
    Type premier enregistrement certain: Journal national.
    Ce dossier créé le: 4 novembre 2006
    Sa plus récente mise à jour: 20 décembre 2006
    Pays de l'événement: Venezuela
    Etat/Département: Miranda
    Type de lieu: Rue.
    Conditions d'éclairage: Nuit
    OVNI observé: Oui
    Arrivée OVNI observée: Non
    Départ OVNI observé: Oui
    Relation OVNI/entité: Certaine
    Nombre de témoins: 2
    Ages des témoins: 25 ans et adulte.
    Types de témoins: Commerçant de marché et collègue.
    Photographies: Non.
    Dessins par témoins: Oui, manquant.
    Dessins approuvé par témoins: Incertain.
    Nombre d'entité: 1
    Type d'entités: Humanoïde
    Taille d'entités: 1 mètre
    Tenues d'entités: Pagne et/ou tenue fourrée ou pagnes et nus poilus.
    Couleur des tenues d'entités: Non rapporté.
    Couleur de peau d'entités: Sombre.
    Corps des entités: Dur, léger.
    Têtes des entités: Grande.
    Yeux des entités: Deux, jaunes luminescents ou réfléchissants.
    Bouches des entités: Sans.
    Nez des entités: Sans.
    Pieds des entités: Sans chaussures.
    Bras des entités: Normal.
    Doigts des entités: Griffus.
    Nb de doigts des entités: Quatre.
    Pilosité des entités: Pilosité raide sauf tête et pagne.
    Voix des entités: Non entendue.
    Actions des entités: Sortie de l'OVNI, vu témoin, fuite, entrée dans l'OVNI, départ.
    Interactions entités/témoins: Aucune.
    Réactions des témoins: Observation, tentative de capture, bagarre, fuite.
    Sentiments des témoins: Audacieux puis effrayés et choqués.
    Interprétations des témoins: Non rapportée.
    Catégorie explicative: Visiteurs extraterrestres.
    Certitude de l'explication: Moyenne.




    RECITS:
    [Ref. ht1:] WACO HERLARD-TRIBUNE: Waco Herald-Tribune, de Waco, Texas, USA, le 13 février 1955.




    Une ancienne de Waco au Venezuela raconte la saga des soucoupes là-bas
    Par MARY LOUISE EDGAR
    De la rédaction du Waco Tribune-Herald

    Une curiosité insatiable se montre chaque fois que le mot soucoupe volante est mentionné. Qu'est-ce que c'est? Est-ce un missile guidé ou un vaisseau espion de Mars?

    Une lettre récemment reçue par le Dr. et Mme V.A. Keiley, 1225 North Street a fait que les amateurs s'interrogent à nouveau au sujet de ce phénomène scientifique. La lettre a été écrite par Mme Elizabeth Antula, fille de ces gens de Waco, qui avec son mari Earl, travaille à l'école Escuala Rural Interamericana à Rubio, Estado de Tachira, Venezuela.

    Sa lettre concernait un "disque lumineux" qui a atterri dans une ville près de Caracas et son effet sur deux négociants vénézuéliens. Bien que rédigé sur un mode ordinaire, l'incident a attiré un intérêt moins qu'ordinaire parmi des lecteurs.

    Deux hommes conduisaient le long de la route autour de 2 heures du matin en préparation de la récupération de marchandises pour le marché. Un "disque lumineux" d'environ deux mètres de long, large d'un mètre et planant à environ 16 centimètres sur une rue du centre de la ville les a forcés à s'arrêter. Ils ont remarqué trois petits hommes, d'un mètre de haut, autour de l'objet luminescent. Saisissant une lampe-torche le conducteur a couru en avant. Son compagnon était avec lui jusqu'à ce qu'il ait remarqué qu'un des petits hommes tenant un "appareil." Effrayé, il a couru dans l'autre sens vers un point de contrôle du trafic voisin.

    En attendant le conducteur a jeté sa lampe-torche sur un des hommes et l'a manqué. Il a alors foncé, a saisi le petit gars, l'a soulevé du sol jusqu'à sa poitrine et a tenté de l'amener à la voiture. Le petit homme lui a donné un coup rude dans les côtes et s'est débattu. Sortant un couteau le conducteur a essayé de poignarder la créature mais son couteau a heurté "une surface comme la pierre." Immédiatement les trois petits hommes sont entrés dans le disque qui est monté à une vitesse terrible et a disparu.

    Plus tard au point de contrôle du trafic le conducteur a exposé son côté gauche qui commençait à montrer une mauvaise contusion. Il a dit qu'il a pensé que la petite créature récoltait des poignées de terre qu'elle a emmené dans le disque. Les autorités ont rapporté que les hommes n'avaient pas bu, mais ils subissaient toujours des soins pour le choc et l'effondrement nerveux lorsque Elizabeth a écrit au sujet de l'incident.

    [Légende du dessin:]

    DE TRES GRANDS YEUX est la manière dont un négociant vénézuélien a décrit la créature ci-dessus qu'il a vu se tenant près d'un "disque lumineux" planant au-dessus d'une rue dans une ville près de Caracas. Le dessin est une reproduction d'un dessin fait par le négociant pour les autorités intéressées au point de contrôle du trafic de la ville.



    [Ref. fe1:] FRANK EDWARDS:

    L'auteur énumère quelques rencontres rapprochées du troisième type au Venezuela pour 1954, et note qu'exactement deux semaines avant l'incident de Lorenzo Flores, deux conducteurs de camions à Caracas ont trébuché vers un commissariat de police, blesséS et saignant, terrifié, et haletant une histoire qui pourrait avoir été ignorée par la police "s'il n'y avait témoin exceptionnel."

    Il indique que José Ponce, un aide, et Gustavo Gonzales, qui a conduit un camion à plateau dans les heures matinales du 28 novembre 1954, allaient à Petaré à environ 15 miles prendre une charge de nourriture à livrer à Caracas pour les marchés qui ouvraient au lever du jour.

    Comme le camion était dans une rue des périphéries de Caracas, à environ 02:00 heures du matin, les hommes ont trouvé leur chemin bloqué par un objet en forme de disque luminescent d'environ dix pieds de diamètre et qui planait à environ six pieds au-dessus de la rue.

    Gonzales a arrêté le camion et les deux hommes se sont assis là pendant un moment à regarder l'objet avec stupéfaction. Ils sont alors sortis du camion et ont marché plus près de l'objet jusqu'à environ 25 pieds de lui. Ils ont alors vu un homme main très velu les approcher.

    Gonzales a saisi cette entité et l'a soulevé du sol, il a dit plus tard à la police que la créature pesait environ 35 livres. Mais l'entité s'est débattue de la prise du conducteur de camion et lui a donné une poussée qui l'a envoyé rouler en arrière.

    Ponce en avait eu assez et avait rebroussé chemin ne courant pour chercher de l'aide à un commissariat de police qui était seulement à quelques pâtés de maisons de là.

    Avant que Gonzales n'ai pu se relever, la créature a sauté plusieurs pieds dans l'air et est tombée sur lui, qui a noté que les yeux de son attaquant brillaient dans les phares du camion "comme des yeux jaunes de chats."

    Gonzales est parvenu à se lever sur un genou et a sorti son couteau. Quand l'entité est venue à lui à nouveau, il a noté qu'elle avait des extrémités palmées avec des griffes environ un pouce de long au lieu de mains. Il a essayé de poignarder l'entité dans l'épaule mais la lame a glissé comme si elle avait frappé de l'acier.

    Un autre être avait sauté de l'engin luminescent et dirigeait un petit tube brillant sur Gonzales, qui a produit un faisceau de lumière brillante qui l'a aveuglé pendant un moment "et il a pensé qu'il était parti... mais quand il a pu voir à nouveau l'objet montait au-dessus des arbres et a été rapidement perdu dans la nuit."

    Gonzales a couru vers le commissariat de police et est arrivé quelques minutes après Ponce. La première pensée de la police était que Gonzales et Ponce avaient bu ou étaient fous, mais un docteur a été appelé, et a déterminé que les deux hommes étaient dans un état de choc et que ni l'un ni l'autre d'eux n'avaient bu.

    Gonzales a été soigné pour une longue éraflure profonde en bas de son côté gauche et a été placé sous sédatif.

    Un médecin bien connu de Caracas avait été témoin de tout l'incident tandis qu'il s'était rendu à un appel de nuit et avait conduit derrière Gonzales quand Gonzales est arrivé sur l'objet bloquant la rue. Ce docteur a dit aux autorités qu'il avait été témoin du combat, mais avait été peu disposé à confirmer leur rapport par crainte du ridicule. Après avoir été assuré plus tard qu'il ne serait pas nommé dans les rapports, le docteur a fait son rapport pour les forces de maintient de l'ordre.

    Le représentant de l'APRO à Caracas a été informé par des représentants de la presse que le docteur a été plus tard invité aux Etats-Unis pour consultation auprès des autorités de là-bas concernant les "petits hommes" impliqués dans le cas.

    [Ref. lo1:] CORAL ET JIM LORENZEN:

    Les Lorenzen indiquent que le premier incident OVNI au Venzuela faisant participer des occupants de l'OVNIS occupés à récolter des échantillons est venu à leur attention dans un rapport que leur a expédié Joseph Rolas de Caracas, Venezuela.

    Il a indiqué qu'à environ 02:00 du matin du 28 novembre 1954, Gustavo Gonzales et son aide José Ponce ont voyagé de Caracas à Petaré, une banlieue de Caracas, pour chercher des produits à vendre sur les marchés de Caracas le matin suivant.

    Quand ils sont entrés dans une rue menant au secteur des entrepôts, ils ont vu un objet sphérique lumineux planer environ six pieds au-dessus du sol en bloquant leur chemin. Ils ont arrêté leur camion et Gonzales est sorti pour se rendre compte.

    Un être de l'aspect d'un homme chétif, de quelques trois pieds de taille, avec des yeux luisants, est venu vers Gonzales, et Gonzales a essayé de le saisir. Le petit être a frappé Gonzales et l'a envoyé rouler à environ 15 pieds. L'être a alors sauté sur Gonzales, avec des mains prolongées de griffes. Gonzales a pris son couteau et a poignardé l'être dans l'épaule, mais le couteau a glissé comme s'il avait heurté de l'acier.

    Un autre être est sorti d'une trappe dans le côté de la sphère et a dirigé la lumière d'une sorte de tube métallique sur Gonzales, l'aveuglant.

    Puis le premier être a sauté dans la sphère qui a décollé rapidement et a été perdue de vue en peu de secondes.

    Pendant la bagarre, Ponce a observé deux autres êtres semblables émerger du côté de la rue en portant ce qui a semblé être des roches ou de la terre dans leurs bras. Ils avaient également facilement sauté vers le haut dans la sphère par l'ouverture dans son côté.

    Ponce s'est sauvé et a couru au commissariat de police qui était à un pâté de maison et demi plus loin approximativement, et il racontait ce qui s'était passé quand Gonzales est arrivé. Les deux hommes ont été interrogés étroitement et il a été déterminé qu'ils n'avaient pas bu et que tous les deux avaient de toute évidence été très effrayés par quelque chose. Il leur a été donné des sédatifs et Gonzales a été mis sous observation pour une éraflure profonde et rouge dans son flanc.

    [Ref. lo2:] CORAL ET JIM LORENZEN:

    Dans ce livre postérieur, les auteurs rappellent seulement l'incident, renvoyant le lecteur à des références précédentes pour des détails. Ils indiquent que deux ouvriers menant leurs affaires courantes ont trouvé par hasard un globe qui avait atterri dans Petaré, une banlieue de Caracas, le 28 novembre 1954. Ils ont vu dans les minutes suivantes des êtres ramassant des roches et de la terre qu'ils ont chargée dans leur engin, pendant qu'un des hommes qui s'en est mêlé y a gagné une bonne trempe et une cicatrice.

    [Ref. gc1:] GORDON CREIGHTON:

    Gordon Creighton indique qu'à Caracas, Venezuela, à 2 heures du matin du 28 novembre 1954, Gustavo Gonzales et José Ponce conduisaient un fourgon dans les faubourgs de la capitale vénézuélienne, quand ils ont vu la route bloquée devant eux par une sphère lumineuse de 3 à 4 mètres de large qui planait à environ deux mètres du sol.

    Gonzales s'est avancé pour mieux voir, et a du se battre contre une créature naine, velue et hirsute aux yeux brillants qui semblait d'un poids léger mais tellement forte qu'elle a rejeté Gonzales cinq mètres plus loin d'une simple poussée.

    La créature a alors sauta sur Gonzales, qui a sorti son couteau et l'a poignardée, mais le couteau a dévié comme s'il avait frappé de l'acier. Une autre créature est alors sortie de la sphère et a aveuglé Gonzales avec un rayon de lumière éblouissante provenant d'un petit tube.

    Pendant ce temps, José Ponce avait vu deux autres créatures sortir de buissons avec les bras pleins de ce qui semblait être de la terre ou des cailloux. Elles ont bondi avec une grande aisance dans la sphère planante.

    Toutes les créatures portaient un pagne.

    Ponce a couru vers le poste de police le plus proche, où il a été rejoint par Gonzales peu après, épuisé de fatigue et de terreur.

    La police a d'abord pensé qu'ils étaient tous deux ivres, mais a vite réalisé que ce n'était pas le cas. Gonzales avait une longue écorchure profonde qui saignait sur le flanc. On leur a donné des sédatifs avant de les placer sous observation médicale pendant plusieurs jours. L'un des médecins qui les a traité a dit devant eux plus tard qu'il savait que leur histoire était vraie, car il revenait en voiture d'un appel de nuit au même moment et avait vu la bagarre.

    Le représentant de l'APRO à Caracas a indiqué que ce médecin s'est rendu par la suite à Washington pour discuter le cas avec des autorités américaines.

    Gordon Creighton indique que la source pour ce cas est le livre de Coral Lorenzen "The great flying saucer hoax."

    [Ref. lo3:] CORAL ET JIM LORENZEN:

    Les auteurs indiquent que le matin du 28 novembre 1954, deux ouvriers de production sur leur chemin de Caracas, Venezuela, à Petare, pour prendre un chargement de produits pour le marché du matin suivant, ont tourné dans une rue.

    Le conducteur, Gustavo Gonzales, a immédiatement actionné les freins de son petit camion parce que la route était bloquée par un objet en forme de globe et d'apparence métallique qui a plané à environ six pieds au-dessus de la route.

    Deux petits hommes chétifs portant des roches et de gros morceaux de saleté se déplaçaient de ci de là du côté de la route à l'objet.

    Gonzales est sorti du camion, s'est dirigé vers le globe, et à ce moment une des créatures s'est dirigée vers lui. Gonzales n'avait pas peur, en raison de son avantage de taille et de poids, et il avait l'intention de capturer une des créatures et de l'amener à la police.

    Il a décrit les êtres comme d'environ 3 pieds de haut, larges d'épaules, avec de grandes têtes sombres et des yeux incandescents ou brillants.

    Gonzales piqué vers l'un d'eux et a alors découvert qu'il avait un corps extrêmement dur couvert de poils raides, et une force prodigieuses, puisqu'il l'a frappé d'un bras et l'a envoyer rouler environ 5 mètres plus loin.

    Dans ce même temps, Jose Ponce observait fasciné et apeuré depuis le camion, mais quand Gonzales a été frappé, il s'est précipité vers le commissariat de police qui était seulement à un pâté de maison de là.

    La créature qui a frappé Gonzales a semblé bondir en l'air et est venue sur lui avec ses yeux brillants, et Gonzales a sorti un couteau de travail. Pendant que l'être venait vers lui avec ses mains griffues eb avant, Gonzales l'a poignardé à l'épaule, mais il a été stupéfait de constater que le couteau a semblé glisser comme si l'être était en métal.

    A ce moment un autre des êtres a émergé d'une ouverture dans le côté du globe et a pointé un petit tube qui a envoyé un rayon de lumière sur Gonzales, qui a été temporairement aveuglé. Les deux êtres sont alors entrés dans l'OVNI qui a décollé à grande vitesse et a été hors de vue en quelques secondes.

    Gonzales a été terrifié et est allé au commissariat de police, arrivant juste quelques minutes après Ponce. Les officiers de police avaient pensé que Ponce était fou ou ivre quand il a rapporté son histoire, mais n'étaient pas aussi sûr de cela quand Gonzales est arrivé. Les hommes ont reçu des sédatifs et Gonzales a été traité pour une longue éraflure rouge à son flanc.

    [Ref. jr1:] JEAN-PAUL RONECKER:

    L'auteur indique que dans la nuit du 28 novembre 1954, dans les faubourgs de Caracas, vers 02:00, José Ponce et Gustavo Gonzalès s'engageaient en camionnette dans l'avenue Primera de Buenavista qui était totalement déserte en cette heure matinale, quand soudainement les deux hommes ont vu devant eux une sphère lumineuse d'environ trois mètres de diamètre qui stationnait à moins de deux mètres au-dessus de la route. Le chauffeur étonné a tout de suite arrêté la camionnette.

    Il y avait un petit être velu avec des "mains" terminées par trois longues griffes qui se tenait devant la sphère. Sa tête était parfaitement ronde ou peut-être sous un casque rond, il n'avait pas d'oreilles, ni de bouche ni de nez, et avait deux grands yeux ovales étrangement luisants. Il semblait ne porter aucun vêtement, son corps fin étant était entièrement recouvert d'une fourrure sombre à l'exception de la "tête".

    Gonzalès a alors voulu l'attraper, mais l'entité qui semblait très légère était dotée d'une force beaucoup plus puissante que ce que sa petite stature laissait présager. Il s'est facilement dégagé de la prise de Gonzales et l'a repoussé brutalement. Selon les versions, c'est soit Gonzales soit le petit être qui a entrepris la poursuite de la lutte. Gonzales a été griffé à plusieurs reprises, a sorti un couteau et a tenté de poignarder l'entité, mais la lame ne pénétrait pas, glissant sur la peau velue de "l'hombrecito" sans lui occasionner la moindre blessure et sans gêner sa bagarre.

    Pendant ce temps, José Ponce qui était inquiet de ce qui se passait a décidé de chercher de l'aide au commissariat. Au moment où il allait redémarrer la camionnette, il a vu deux autres êtres surgir d'un terrain bordant la route en portant des pierres ou des mottes de terre. Ils se sont mis à courir vers la sphère et ont sauté à bord d'un bond léger. L'un des êtres est réapparu en tenant une sorte de tube cylindrique qu'il a braqué vers Gonzalès, et un faisceau lumineux intense l'a alors aveuglé et paralysé, alors que l'entité avec laquelle il s'était battu fuyait vers la sphère qui s'est élevée "pour disparaître dans la nuit."

    [Ref. gi1:] GILLMAN, ALBUM "ESCALOFRIO":

    Ce groupe de hard-rock du Venezuela a consacré deux plages de leur album "Escalofrio" de 1994 à cette affaire. La plage 14 est une narration du cas et la plage 15 en est une version chantée.

    Cela raconte que le 29 novembre 1954, à environ 2 heures du matin, Gustavo Gonzales et son aide José Ponce ont voyagé à bord d'un camion léger près de la rue de Bella Vista dans Petaré, allant à la charcuterie Scheper, à la recherche de produits qu'ils vendraient au marché.

    Ils ont dit que la rue s'est illuminée comme si c'était midi, ils sont sortis de leur véhicule et ont pu voir un être étrange les approcher, venant d'un engin incandescent qui flottait à quelques mètres au-dessus du sol. Après qu'une lutte avec le petit être, deux occupants de l'engin sont venus à leur aide et se sont rapidement retirés dans la soucoupe volante.

    Les êtres ont été décrits comme petits, velus, avec des yeux brillants, sans nez, pieds nus, avec une tenue très étrange semblable à un pagne.

    Les témoins sont demeurés longtemps à l'Inspectoria General de Transito (Inspection Générale des Transports), où on l'a vérifié qu'ils n'avaient pas été sous influence alcoolique. On a noté qu'ils étaient nerveux, et que celui des deux qui avait tenté d'attraper le visiteur avait des contusions sur son flanc gauche.

    Le lendemain, de nombreux et respectables voisins de la zone de l'événement et de Caracas en général, ont témoigné qu'ils avaient vu un objet volant non identifié le matin dans ce secteur.

    Mention est faite du journal "El Universal" comme source.

    [Ref. mb1:] MARIE-THERESE DE BROSSES:

    L'auteur indique que le 28 novembre 1954, les deux ouvriers agricoles Gustavo Gonzalez et Jose Ponce conduisaient de nuit vers 02:00 du matin une camionnette dans la région de Petare au Venezuela.

    Il ont alors remarqué une lumière violente, ont arrêté leur véhicule, en sont descendus et ont distingué une soucoupe lumineuse d'où sont sortis trois êtres qu'ils ont décrit comme velus, de très petite taille, dépourvus de nez, pieds nus et aux yeux très brillants.

    Un des êtres a approché la camionnette, Gonzalez a essayé de l'attraper en le prenant entre ses bras mais en dépit de sa petite taille, l'humanoïde "extrêmement fort" s'est dégagé. Gonzalez qui voulait le poursuivre a sorti son couteau mais deux autres créatures l'ont aveuglé en brandissant vers lui une sorte de lanterne. Gustavo est cité disant:

    "Quand je suis sorti de cette sorte de transe (Cuando de aquella especie de trance) causée par la lumière, je tenais à la main mon couteau de poche. Je me suis alors souvenu que, lorsque j'en ai flanqué un coup à cet être étrange, l'arme a glissé sur son corps comme si j'avais frappé un matériau plus résistant que la lame."
    L'auteur indique que les deux camarades sont revenus à eux en même temps sans se souvenir de la suite du combat, avec leurs corps couverts de griffures et leurs vêtements déchirés. Un routier les emmène au poste de premier secours, ils sont tous deux dans un état d'extrême nervosité et le flanc gauche de Gonzalez porte des traces de contusions. Ils ne savent pas ce qui leur est arrivé mais il est certain que les deux hommes étaient amis et n'avaient aucune raison de se quereller.

    L'auteur indique que l'affaire est parue dans le journal El Universal, de Caracas, le 29 novembre 1954.

    [Ref. ph1:] PATRICK HUYGHES:

    Dans son livre sur les types d'extraterrestres, l'auteur note dans la catégorie "nain velu" que le 28 novembre 1954 à Caracas, Venezuela, Gustavo Gonzales et José Ponce ont rencontré un nain animalesque grand de 1 mètre qui ne portait pas de vêtements, étant complètement couvert de poils raides et ayant des mains et des pieds à trois griffes. Leur technologie comprenait un engin sphérique de 3 mètres de large avec une ouverture dans le côté et un petit tube qui émettait une lumière comme un laser. Trois de ces individus étaient observés portant des roches ou des morceaux de saleté à leur véhicule.

    Gustavo Gonzales a soulevé un des nains velus et l'a trouvé être très léger mais avec un corps fort et très dur et il a été projeté en l'air par le nain.

    [Ref. en1:] EL NACIONAL:

    Dans un article rappelant les OVNIS du Venezuela 50 ans auparavant, ce journal national rapporte:

    10 ans après [un cas de 1944], le 29 novembre 1954, un rapport est apparu, enregistré par le service de presse du Commandement Général de la Police de Caracas au sujet d'un combat de rue entre Gustavo González, un Cubain de 25 ans, et un "être d'un autre monde" dans la rue Bella Vista à Petaré: "Je me suis senti au début comme si quelque chose m'a empêché de bouger, mais j'ai bientôt avancé où l'être étrange se trouvait, je l'ai saisi entre mes bras et j'ai essayé de l'arrêter, mais ce petit hombrecillo [petit bonhomme] avait beaucoup de force et est parvenu à défaire la prise de bras que je lui avais appliquée, en dépit de ce que je l'avais soulevé; il pesait quelque chose comme 50 kilogrammes, il était velu, il n'avait pas de nez, il était pieds nus et il a porté une tenue comme une certaine sorte de pagne." L'histoire de González est interminable et pleine de détails, mais finalement le jeune Cubain et son compagnon (José Ponce) ont laissé indemnes cet être agressif "qui avait des bras avec des mains coupantes comme des armes."



    [Ref. ab1:] ALAN BAKER:

    L'auteur indique qu'à Caracas, Venezuela, le 28 novembre 1954, à 02:00 heure du matin, Gustavo Gonzales et Jose Ponce étaient sur leur chemin vers un marché ouvert de nuit à Petare tout près, et ont alors vu une sphère lumineuse de dix pieds de diamètre descendre sur la route devant eux et bloquant leur passage.

    Gonzales conduisait et a arrêté le camion. Les deux hommes en sont sortis pour examiner la sphère; laquelle planait maintenant à environ six pieds au-dessus de la route. Ils ont alors vu un étrange petite créature comme un singe velu sortir des buissons sur le côté de la route et approcher d'eux.

    Sur une impulsion, Gonzales a saisi l'entité. Elle pesait seulement environ 35 livres et son corps était extrêmement dur. Elle était également immensément forte, puisqu'elle a envoyé Gonzales voler en l'air avec une seule frappe.

    Ponce regardait aux alentours en état de panique et a vu deux êtres de plus sortir des buissons, et il a couru à un commissariat de police voisin tandis que la première créature sautait sur Gonzales avec ses griffes pointues. Gonzales a sorti un couteau et a poignardé l'être mais la lame n'a pas pénétré sa peau. Un des autres êtres avait ramassé des roche du bord de la route, et a alors dirigé un petit tube sur Gonzales et lui a envoyé un faisceau de lumière, et Gonzales a pris son visage dans les mains, temporairement aveugle, alors que les trois êtres s'élevaient à bord de la sphère, qui a alors décollé et a volé au loin.

    Après avoir recouvré la vue, Gonzales est allé au commissariat de police et avec Ponce, il a été interrogé par la police qui a supposé qu'ils devaient être ivres. Mais ils n'en ont plus été sûrs après Gonzales ait montré une longue éraflure profonde.

    [Ref. gg1:] GABRIEL GUTTIEREZ:

    L'auteur indique que le dimanche 29 novembre 1954, le Bureau de Presse du Commandement Général de la Police de la Ville de Caracas a enregistré le rapport suivant:

    "Gustavo González, 25 ans, originaire de La Havane, Cuba et résident au 72 rue de Bolivie, à Catia, Caracas, avec son collaborateur José Ponce, de Caracas, domicilié dans les Totumos, se dirigeaient dans une camionnette immatriculée D.F.4-11382, année 1954, vers la fabrique de marqueteries "Industrie Nationale de Marqueteries, C.A.", située dans la rue Bella Vista à Petaré, où se trouve le distributeur des produits pour Marchés Libres du Secteur Fédéral et de l'Etat Mirador, où il a été victime d'une crise nerveuse en soutenant une lutte avec un être vivant inconnu qui est descendu à terre d'un appareil incandescent, lequel selon sa version flottait à un demi-mètre de hauteur sur la rue en empêchant le libre passage du véhicule, qui avait deux mètres de diamètre et avait deux fenêtres élargies dans les côtés, d'un peu moins d'un demi-mètre d'ouverture, et une coupole dans la partie supérieure; mais ce qui est étonnant - ont-ils dit - est que ce globe de métal brillant était en train de flotter à un demi-mètre de hauteur, sans jambe, ni supports, ni roues, ni train d'atterrissage d'aucune sorte."

    "Le cas en question s'est produit le jour de dimanche 29 novembre de 1954, à deux heures du matin dans la rue Bella Vista, à Petaré."

    Le Cubain, des heures après sa rencontre avec cet étonnant personnage, a dû être transféré au Poste d'Urgence Central de Esquina de Salas, où le personnel médical de garde qui s'en est occupé a constaté des contusions simples dans le flanc gauche de son corps.

    "Au juge de la partie officiel émanant du Bureau de Presse du Commandement Général de la Police, Monsieur Gustavo González, je déclare aux autorités ce qui suit:"

    "Quand je suis passé par la rue Belle Vue, à Petaré, en conduisant une camionnette qui m'appartient et accompagné d'un collaborateur, j'ai soudainement été surpris et arrêté le véhicule qu'il conduisait, quand j'ai observé que la rue où nous passions était illuminé comme s'il était midi en pleine journée."

    "Mon collaborateur, José Ponce, également étonné, a ouvert la porte de la camionnette et est descendu à terre. Il est sorti en courant en voyant ce que je j'au vu des secondes plus tard, ayant pu observer un être vivant inconnu qui s'approchait de nous. Au début je me suis senti comme si quelque chose m'empêchait de me déplacer, mais ensuite j'ai avancé vers où l'inconnu se tenait, je l'ai pris entre mes bras et ai essayé de l'arrêter, mais ce petit "hombrecillo", comme nous pourrions le qualifier, avait beaucoup de force et a réussi à se défaire de la prise de bras qui lui était appliquée, bien que pour l'avoir soulevé, il pesait quelque chose comme 50 kilogrammes et d'avoir essayé de le porter vers la camionnette, je suis tombé sur le trottoir à cette réaction, il m'a rapidement arrêté."

    "J'ai essayé de poursuivre l'hombrecillo et quand je l'ai regardé à nouveau j'ai observé plus surprenant encore: deux hombrecillos de plus venaient vers moi, dont l'un m'a illumine avec une lanterne, venant apparemment en aide à son compagnon. Cette lumière m'a empêchée de voir pendant un moment ce qui se passait et peu de temps après en étant en mon état normal, tout avait disparu."

    "Quand je suis sorti de cet état de "transe", tenant mon couteau de "Boy Scout" dans la main droite et réalisant alors que "l'hombrecillo" qu'il s'agissait d'arrêter s'approchait de moi, par instinct, à cause j'ai brandit service à briller l'arme qu'il portait et j'ai frappé de mon arme l'épaule de l'être inconnu, mais ma surprise a été sans bornes quand le couteau a glissé sur sa peau dure, en n'entamant pas ce dernier, il paraissait avoir la peau d'un rhinocéros. L'arme dérapait sur le corps rugueux de l'être inconnu et glissait comme si elle tombait dans un certain matériau très solide, j'ai pu remarquer que ses mains étaient comme quatre griffes aiguisées qui ont essayé de me saisir."

    "Entre-temps le collaborateur José Ponce est descendu par la petite porte du côté droit de la camionnette et s'est dirigé vers la boule sphérique, quand est arrivé du versant droit de l'Avenue Première de Bella Vista, un hombrecillo poilu qui montait rapidement la pente de la colline avec les mains jointes et chargées d'un tas de terre."

    "A peine le petit être avait-il aperçu José Ponce, que d'un saut de deux mètres, il est entré par une ouverture et a disparu dans l'intérieur, pour se montrer des seconds plus tard avec un autre être armé d'un long tube brillant qu'il tenait entre ses mains en pointant les deux hommes."

    "Mon compagnon José Ponce et moi", ajoute González, "pouvons les décrire ainsi; celui que j'ai saisi était poilu, n'avait pas de nez, était de petite stature, sans chaussures, avec une combinaison très étrange - elle ressemblait à un pagne - ses deux yeux étaient brillants. Très agile et fort pour sa taille il a fait un saut de félin vers moi."

    "J'ai senti assez tôt une vibration, qui se signalait dans le corps plus que d'être entendue, ceci a paralysé González et Ponce, et ils ont vu comme majestueusement et en silence la sphère brillante s'est soulevée du sol en volant verticalement jusqu'à se transformer un point pour disparaître sans laisser de trace."

    L'auteur poursuit en citant visiblement la presse:

    José Ponce est sorti en courant et est arrivé à l'Inspection du Transport de Petaré située dans la même rue où a été enregistré l'événement étrange. Quelques minutes après, arrivait à ce même bureau officiel, Gustavo González, et après avoir pris un peu d'eau et récupéré son énergie, il a raconté l'histoire de ce qui était arrivé aux trésoriers de garde Manuel Moreno et E. Dominguez, lesquels affirment que tous les deux sont entrés là à deux heures et demi du matin avec cette histoire mais qu'ils n'étaient pas ivres, ni mentalement aliénés; leur discours était correct et leur narration, bien qu'étonnante, était pleine de détails qui paraissaient réels par le luxe de données qu'ils indiquaient.

    Plus tard dans la mi-journée, le fonctionnaire officiel le Major Jesus Antonio Yanes, a exprimé que ce qui était arrivé à González et à Ponce, était quelque chose d'extrêmement singulier, qui a par la suite causé une forte douleur dans le flanc gauche à González qui a été emmené à un Centre d'Aide pour essayer une assistance médicale, à trois heures de l'après-midi, où ils l'ont pris en radiographie pour écarter une rupture des côtes en vérifiant la distance musculaire dans ce flanc du corps, et sa forte nervosité.

    Tous ceux qui à ce moment-là se trouvaient dans l'I.G.T. [Inspection des Transports], surveillaient Ponce et González, surpris. Quelqu'un a dit "ils ont eu une vision suite à ses libations et ils ont démontré ne pas avoir pris aucune liqueur en faisant sentir qui n'écartaient pas de la vapeur alcoolique, puis on s'est adressé à la charcuterie "Industria Nacional de Embutidos C.A." alias "Scheper" où ils cherchaient des produits à vendre sur le Marché Libre, où son directeur Antonio Cherchi a dit "j'indique connaître de vue et avoir traité avec à González et Ponce et je déclare qu'ils étaient des personnes sérieuses et travailleurs qui arrivaient tous les jours ponctuels tous les deux à l'aube pour chercher leurs produits," qu'il n'avait eu aucune plainte ni n'avait observé quelque chose anormal chez ces derniers ce pourquoi il pense que s'ils ont vu ou ont eu des contacts avec quelque chose qui les perturbe, il affirme que "s'ils disent qu'ils ont vu quelque chose, je les crois..."

    D'autre part, nos journalistes, ont obtenu d'apprendre qu'en réalité Ponce et González ne se trouvaient pas sous influence alcoolique quand il y a eu l'événement, parce que d'avoir été contrôlés, ils en auraient été avertis par les autorités du transport et, quand González a été transféré au Poste d'Urgence, il était montré en outre assez nerveux et son flanc gauche montrait des contusions légères.

    D'autres personnes témoignent qu'ils ont vu ou ont entendu quelque chose, dans la rue Bella Vista entre autres Mlle Maria Antonieta Avellaneda qui a dit avoir été éveillée entre une et deux heures du matin, vers l'heure indiquée de l'événement et qu'elle a pu percevoir "quelque chose comme une détonation... et un son sifflant" mais elle n'y a pas prêté grande attention étant en train de préparer un remède pour un enfant malade de la maison où elle vit.

    De la même manière, M. Concepcion Garrachan, qui vit à Petaré, a indiqué que des heures avant que ne se produise l'événement, il avait vu survoler le sud de Petaré par "... un appareil lumineux étrange qui ne faisait aucun bruit et que d'autres personnes avec lui avaient vu et avaient commenté l'étrangeté de cet événement...", et dans l'aube, à deux heures, il a ensuite entendu une détonation dans la rue Bella Vista qui a été entendue d'autres zones de la Vallée de Caracas.

    M. Manuel Maria Soria, qui habite dans l'Avenue Sucre, au Nº 31, à seulement trois halles du lieu indiqué par les témoins de l'atterrissage, a dit qu'il allait à sa maison vers les deux heures et demies du matin, (l'heure indiquée par Gustavo González pour la rencontre) dans son automobile de location, quand il a soudainement observé qu'une lumière puissante illuminait le véhicule, en l'obligeant à s'arrêter momentanément. Immédiatement, il a entendu quelque chose comme un sifflement, précis et tourmenté. Il a mis en marche la voiture à toute vitesse et il s'est rendu à son domicile, où il a raconté à sa mère Madame Juanita Soria ce qui était arrivé. Cette dame lui a répondu qu'elle avait entendu "quelque chose", mais elle a cru que "c'était un de ces avions acquis par le gouvernement qui font beaucoup de déplacements."

    Un autre témoin de référence a été le Dr. Julio Garces, laborantin de l'Hôpital Pérez de Leon, à Petaré, qui a déclaré que peu après les deux du matin de dimanche, quand il est passé dans son automobile par les alentours de la rue Bella Vista, il a entendu comme un cri de terreur, lancée "par une voix effrayée...", il s'est arrêté pour voir ce qui se passait et n'a rien vu mais a entendu des cris en ne sachant pas d'où ils provenaient. En outre Mme Elsa Duderstad, depuis le 9 de la rue de Los Palos Grande où elle vit, a déclaré qu'elle se trouvait dans le jardin de sa maison quand elle a vu vers Petaré une lumière très intense en forme de disque qui montait sur Petaré, qui changeait de tonalité et a été en vue pendant plusieurs minutes. Son fils Rodolfo Duderstadt réitère catégoriquement ce qui est exposé par sa mère et indique que "... la vision que nous avons eue nous à donné beaucoup à réfléchir, puisqu'elle s'est produite à la même heure qu'à Petaré, alors que nous ne savions rien des détails du cas avant d'en avoir lu l'histoire dans les journaux..." Mademoiselle Ursula Wiede, parente (nièce) de Madame Elsa Duderstad, a aussi eu l'occasion d'assister au phénomène étrange.

    L'histoire se termine en faisant référence à des voisins de la ville. Les Caobos, qui habitent le long de l'ancienne voie ferrée qui conduisait à la partie peuplée de Petaré, soulignent que cette aube et à l'heure indiquée, ils ont observé tandis qu'elle passait au-dessus de leurs maisons une lumière très brillante qui a illuminé ses chambres en arrivant comme une étoile très intenses, beaucoup se sont abstenus de donner des déclarations à la presse, pour éviter d'être traités de fous ou être cités par la Sécurité Nationale qui a effectué une enquête à ce sujet. Mme Avelina del Paso, habitant rue Andres Bello, a indiqué que plusieurs patrouilles radio de la Police et de la Sécurité Nationale se sont présentées dans la zone en imposant l'ordre et en faisant des recherches dans les rues et les maisons en cherchant l'origine de l'explosion qui a été perçue au passage de la lumière brillante.

    Francisco Leal, qui vit au 7 de la rue, a ressenti l'explosion comme tous les voisins du secteur, plusieurs familles complètes alarmées se trouvaient dans les alentours de leur résidence, toutes commentaient l'événement entre elles s'étaient trouvées aux "Armes" et à "l'Escobar", qui ont indiqué selon les déclarations données à la police que c'était une lumière bleutée et intense, cette lumière étant diffusée vers le haut, et tous les habitants ont entendu le bruit étrange.

    [Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:

    Albert Rosales indique qu'à Petaré, Venezuela, le 28 novembre 28, 1954 à 02:00 heures du matin, Gustavo Gonzalez et son aide José Ponce conduisaient un camion quand ils ont trouvé la rue bloquée par une sphère lumineuse de 8 à 10 pieds de diamètre, planant à 6 pieds au-dessus de la terre.

    Ils sont sortis pour se rendre compte, et ont vu un être chétif de 3 pieds de haut avec des griffes et des yeux luminescents, venant vers eux. Gonzalez a saisi l'être, qui portait seulement un pagne, et l'a soulevé vers le haut, le trouvant étonnamment léger, dur, et velu. L'être lui a donné un coup qui l'a repoussé 15 pieds plus loin. Gonzalez a alors essayé de le poignarder, mais le couteau a glissé sur lui.

    Ponce a vu deux autres de ces êtres émerger des buissons avec du sol dans leurs mains. Ils ont sauté vers le haut dans la sphère, et ont envoyé une lumière aveuglante sur Gonzalez, dont l'antagoniste a également sauté dans l'objet, qui a volé au loin. Gonzalez a été laissé avec une éraflure profonde dans son flanc.

    Rosales indique que sa source est l'APRO Bulletin, 11/54.

    [Ref. jb1:] JEROME BEAU:

    L'auteur indique que le 28 novembre 1954 à deux heures du matin, deux jeunes gens voyageant à bord d'une camionnette près de Caracas au Vénézuela sont tombés sur une sphère lumineuse de près de 3 mètres de diamètre en vol stationnaire à 2 mètres au-dessus de la route.

    L'un d'eux, Gustavo Gonzalez, est sorti pour voir de plus près, et alors qu'il s'approchait, une petite créature ressemblant à un nain et couverte de poils raides l'a envoyé rouler d'une petite tape désinvolte, puis a sauté sur lui, avec les yeux rouges comme injectés de sang.

    Gonzalez a sorti un couteau pour le frapper mais la lame glisse sur son corps poilu. Une autre créature a soudain surgi et ébloui Gonzalez avec une lumière très puissante. L'autre homme, José Ponce, a sauté de la camionnette pour venir en aide à son ami et a vu deux autres créatures émerger des buissons bordant la route en portant des pierres. Les êtres ont sauté dans leur véhicule en suspension et ont disparu.

    Les deux hommes ont signalé l'incident à la police et le médecin qui les examiné était justement en route pour une urgence et avait été témoin de la scène. Les deux hommes étaient très effrayés et Gonzalez avait une sérieuse éraflure sur le côté.

    [Ref. lg1:] LUIS GONZALES:

    L'ufologue Espagnol note dans un catalogue qu'à Petaré, Venezuela, le 28 novembre 1954 à 02:00, G. Gonzalez et José Ponce, conducteurs de camion, ont trouvé leur route bloquée par une sphère lumineuse de plus de 3 mètres et planant à 2 mètres au-dessus du sol.

    Une petite créature avec des griffes et des yeux jaunes luminescents est venue vers eux. Gonzales l'a saisi et l'a trouvée étrangement légère, moins de 20 kilogrammes, et a observé que son corps était très dur et couvert de fourrure et d'une tenue étrange.

    La créature l'a repoussé, alors que deux autres créatures sortaient des buissons et sautaient dans la sphère, portant des pierres et d'autres échantillons.

    Une lumière de l'engin a aveuglé Gonzales et les êtres étranges ont volé au loin. Les témoins sont immédiatement allés à un commissariat de police voisin. Les jours suivants, il y a eu une vague des cas semblables au Venezuela.

    L'auteur indique comme sources Horacio González Ganteaume, "Platillos voladores sobre Venezuela " 1961, pp 174-181, le journal El Universal, de Caracas, du 29 novembre 1954, et le cas 344 du catalogue Magonia.

    DESSINS:
    Un certain nombre de dessins ont circulé dans la littérature ufologique ou sur l'Internet, censément représentant un des êtres vus dans cette affaire, dessins généralement non sourcés.




    POINTS A CONSIDERER:
    En considérant les brefs résumés de quelques lignes offerts en plusieurs décennies de livres sur les OVNIS, je pensais que ce cas est simplement un conte vague d'une certaine histoire de rencontre rapprochée invérifiable venue d'un pays où les gens et journalistes inventerait par habitude de telles courtes fables. Il s'avère que l'histoire semble beaucoup plus riche que cela, et bien que fragmentaire, elle semble indiquer une rencontre rapprochée dans un secteur peuplé, elle a été enregistrée par les autorités de police, avec un certain nombre d'affirmation modérément corroborantes dans le secteur entier par des témoins nommés, et aucun signe des fables inventées généralement idiotes que l'on s'attendrait à trouver si tout ceci avait été inventé.

    Ceci fait de l'histoire une affaire plutôt intéressante qui ne devrait pas avoir été réduite au cours des années en des résumés confus et parfois contradictoires accompagnés de petits dessins inventés dans la littérature ufologique internationale.

    LISTE DE PROBLEMES:
    Id Sujet Sévérité Noté le Soulevé par Noté par Description Proposition Statut
    1 Données Grave 4 novembre 2006 Patrick Gross Patrick Gross Manque du probable rapport de police comportant les déclarations des témoins. Aide nécessaire. Ouvert.
    2 Données Moyenne 4 novembre 2006 Patrick Gross Patrick Gross Manque de l'article du journal de Caracas El Universal du 29 novembre 1954. Aide nécessaire. Ouvert.
    3 Données Moyenne 4 novembre 2006 Patrick Gross Patrick Gross Manque de l'article dans le bulletin de l'APRO de novembre 1954. Aide nécessaire. Ouvert.
    4 Données Moyenne 4 novembre 2006 Patrick Gross Patrick Gross Manque du rapport dans le livre de Horacio Gonzalez Ganteaume "Platillos Voladores Sobre Venezuela". Aide nécessaire. Ouvert.


    EVALUATION:
    Visiteurs extraterrestres.

    LA RENCONTRE DE GONZALES ET PONCE DANS LA PRESSE US, 1955:

    L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Waco Herald-Tribune, de Waco, Texas, USA, le 13 février 1955.

    [img]http://www.image-serveur.com/uploads/955334eab3.bmp[/img]

    Une ancienne de Waco au Venezuela raconte la saga des soucoupes là-bas

    Par MARY LOUISE EDGAR

    De la rédaction du Waco Tribune-Herald

    Une curiosité insatiable se montre chaque fois que le mot soucoupe volante est mentionné. Qu'est-ce que c'est? Est-ce un missile guidé ou un vaisseau espion de Mars?

    Une lettre récemment reçue par le Dr. et Mme V.A. Keiley, 1225 North Street a fait que les amateurs s'interrogent à nouveau au sujet de ce phénomène scientifique. La lettre a été écrite par Mme Elizabeth Antula, fille de ces gens de Waco, qui avec son mari Earl, travaille à l'école Escuala Rural Interamericana à Rubio, Estado de Tachira, Venezuela.

    Sa lettre concernait un "disque lumineux" qui a atterri dans une ville près de Caracas et son effet sur deux négociants vénézuéliens. Bien que rédigé sur un mode ordinaire, l'incident a attiré un intérêt moins qu'ordinaire parmi des lecteurs.

    Deux hommes conduisaient le long de la route autour de 2 heures du matin en préparation de la récupération de marchandises pour le marché. Un "disque lumineux" d'environ deux mètres de long, large d'un mètre et planant à environ 16 centimètres sur une rue du centre de la ville les a forcés à s'arrêter. Ils ont remarqué trois petits hommes, d'un mètre de haut, autour de l'objet luminescent. Saisissant une lampe-torche le conducteur a couru en avant. Son compagnon était avec lui jusqu'à ce qu'il ait remarqué qu'un des petits hommes tenant un "appareil." Effrayé, il a couru dans l'autre sens vers un point de contrôle du trafic voisin.

    En attendant le conducteur a jeté sa lampe-torche sur un des hommes et l'a manqué. Il a alors foncé, a saisi le petit gars, l'a soulevé du sol jusqu'à sa poitrine et a tenté de l'amener à la voiture. Le petit homme lui a donné un coup rude dans les côtes et s'est débattu. Sortant un couteau le conducteur a essayé de poignarder la créature mais son couteau a heurté "une surface comme la pierre." Immédiatement les trois petits hommes sont entrés dans le disque qui est monté à une vitesse terrible et a disparu.

    Plus tard au point de contrôle du trafic le conducteur a exposé son côté gauche qui commençait à montrer une mauvaise contusion. Il a dit qu'il a pensé que la petite créature récoltait des poignée de la terre qu'elle a emmené dans le disque. Les autorités ont rapporté que les hommes n'avaient pas bu, mais ils subissaient toujours des soins pour le choc et l'effondrement nerveux lorsqu'Elizabeth a écrit au sujet de l'incident.

    [Légende du dessin:]

    DE TRES GRANDS YEUX est la manière dont un négociant vénézuélien a décrit la créature ci-dessus qu'il a vu se tenant près d'un "disque lumineux" planant au-dessus d'une rue dans une ville près de Caracas. Le dessin est une reproduction d'un dessin fait par le négociant pour les autorités intéressées au point de contrôle du trafic de la ville.


    BIBLIOGRAPHIE ET REFERENCES:
    * = Source dont je dispose.
    ? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.


    [---] ? Article dans le journal national El Universal, Caracas, Venezuela, 29 novembre 1954.
    [---] ? Article dans le bulletin d'ufologie APRO Bulletin, APRO, novembre 1954.
    [ht1] ? Article dans le journal Waco Herald-Tribune, de Waco, Texas, USA, le 13 février 1955.
    [---] ? "The Flying Saucer Conspiracy", livre par Donald Keyhoe, Henry Holt éditeur, 1955.
    [---] ? "Platillos Voladores Sobre Venezuela", livre par Horacio González Ganteaume, pp 174-181, 1961.
    [---] ? "The Great Flying Saucer Hoax, livre par Coral Lorenzen, William Frederick Press/APRO, 1962.
    [---] ? "Flying Saucers: The Startling Evidence of the Invasion from Outer Space", book by Coral Lorenzen, Signet Books, 1966.
    [fe1] * "Flying Saucers, Serious Business", livre par Frank Edwards, Bantam Books éditeur, 1966.
    [lo1] * "Flying Saucer Occupants", livre par Coral et Jim Lorenzen, Signet Books, pp 103-104, 1967.
    [fe1] * "Les Soucoupes Volantes, Affaire Sérieuse", book by Frank Edwards, Rovert Laffont éditeur, France, pp 157-159, 1967.
    [lo2] * "UFO The Whole Story", livre par Coral et Jim Lorenzen, Signet Books éditeur, page 63, 1969.
    [gc1] * "Humanoids in South America", chapitre par Gordon Creighton, dans "The Humanoids", book by Charles Bowen, Neville Spearman publisher, 1967.
    [gc1] * "Les Humanoïdes en Amérique Latine", chapitre par Gordon Creighton, dans "En Quête des Humanoïdes", book by Charles Bowen, French translation of "The Humanoids", J'ai Lu publisher, pp 112-113, 1974.
    [lo3] * "UFO - The Whole Story", livre par Coral et Jim Lorenzen, The New American Library éditeurs, Signet Books, USA, pp 168-169, 1969.
    [---] ? "Ceux Venus d'Ailleurs", bande dessinée par Jacques Lob et Robert Gigi, Dargaud éditeur, France, 1973.
    [---] ? "Les Apparitions OVNI", bande dessinée par Jacques Lob and Robert Gigi, Dargaud éditeur, Paris, 1979.
    [gi1] * Paroles, sur l'album de hard rock "Escolafrio" par le groupe de heavy metal Gillman, Venezuela, 1994.
    [mb1] * "Enquête sur les Enlèvements Extraterrestres", livre par Marie-Thérèse de Brosses, l’Aventure Secrète, Plon, J'ai Lu, France, pp 43-44, 1995.
    [---] ? "Atlas des Cas Inexpliqués", dans le magazine de vulgarisation scientifique Science et Vie, édition spéciale "50 ans d'OVNI", France, 1997.
    [ph1] * "The Field Guide to Extraterrestrials", livre par Patrick Huyghe, Avon Books, USA, 1996.
    [---] ? "Faces of the Visitors", livre par Kevin Randle and Russ Estes, Simon and Schuster, 1998.
    [en1] * "En Los Cielos, Como Carros de Fuego", article dans le journal El Nacional, Caracas, Venezuela, 3 août 2000.
    [ab1] * "The Encyclopedia of Alien Encounters", livre par Alan Baker, Virgin Book éditeur, R-U., pp 50-51, 2000.
    [jr1] * "B.A. BA des Extraterrestres - Volume 1", livre par Jean-Paul Ronecker, Pardès éditeur, France, pp 95-96, 2001.
    [ar1] * "1954 Humanoid Sightings", compilé par Albert Rosales, circa 2002, à http://www.ufoinfo.com/humanoid/humanoid1954.shtml
    [gg1] * "Los Cuentos de Aqui, Allá y del Más Allá", livre virtuel par Gabriel Gutiérrez, Venezuela, circa 2002.
    [jb1] * "Gustavo Gonzales, page web par Jérôme Beau, circa 2006, à www.rr0.org/GonzalezGustavo.html
    [lg1] * "FIRST HUManoid CATalog" (FIRSTHUMCAT), compilé par Luis R. González Manso, Espagne, circa 2005, à www.anomalia.org/fhc_en.pdf

    http://ufologie.net/ce3/1954-11-29-venezuela-petaref.htm

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  • (1954) La rencontre de Pournoy-La-Chétive




    Le 9 octobre 1954 à 18:30 à Pournoy-la-Chétive (Moselle), Gilbert Calba (12 ans), Daniel Hirsh (9 ans) et Jean-Pierre Hirsch (5 ans) font du patin à roulettes quand ils voient une machine brillante atterrir dans un champ près du cimetière. C'était une machine ronde d'environ 2,50 m de diamètre, qui reposait sur 3 pieds. Bientôt un homme en sortit. Il tenait à la main une torche électrique qui nous aveuglait. Mais nous pouvions voir qu'il avait de grands yeux, une figure couverte de poils, et qu'il était très petit, environ 1,20 m. Il était habillé d'un vêtement noir, large, comme la soutane que porte monsieur le curé. Il nous a regardés et il a dit quelque chose que nous n'avons pas compris. Il a éteint sa torche. Nous avons eu peur et sommes partis en courant. Quand nous nous sommes retournés, nous avons vu quelque chose dans le ciel : c'était très haut, très brillant, et ça volait vite. Un 4ème témoin, Robert Maguin (16 ans), a observé de loin le phénomène.

    Dès le lendemain, la presse relate l'affaire [1].

    A l'époque, la vue de l'occupant est attribuée à la présence d'un habitant du pays qui ramassait de l'herbe pour ses lapins en se servant d'une torche électrique, ce qui aurait abusé les enfants [2] :

    La « soucoupe » de Pournoy n'était qu'une vision

    METZ - Dans un précédant article, nous avions relaté la déclaration d'enfants qui avaient vu, à Pournoy-la-Chétve, une "soucoupe volante" et un petit homme habillé de noir. Depuis ce jour, la population vivait dans la crainte de nouvelles apparitions et s'enfermait à double tours dés la chute du jour . Une enquête discrète, ayant été effectuée, a permis d'identifier le soi-disant "Martien" qui n'est autre qu'un habitant de la localité.

    En effet, ce dernier, était retenu le jour par son travail, n'avait pu se rendre à l'herbe pour ses lapins qu'à la nuit tombante. Alors qu'il se trouvait à la sortie du village, près du cimetière, et sur le chemin du retour, il dut faire l'usage de sa lampe électrique à diverses reprises. Des enfants jouant à proximité prirent peur et s'enfuirent tout tremblants au domicile de leurs parents, malgré les vaines paroles du "Martien", qui tentait de se faire reconnaître. Quand à la soucoupe volante, nul doute qu'elle ne soit elle aussi de pure imagination.

    Enquêtes

    En 1979, Gérard Barthel et Jacques Brucker écrivent à propos du cas : Nous avons conversé avec Gilbert Calba et aussi ses camarades de jeux qui n'ont vu passer qu'une grosse étoile filante [3].

    Le 22 juin 1989, Jean Sider se rend sur les lieux et interroge Gilbert Calba. Celui-ci refuse tout d'abord de parler de l'observation, puis à l'insistance de Sider, il admet avoir vu dans le ciel une source lumineuse mobile qu'il n'a pu identifier. Sider découvre quelques jours plus tard un article en p. 5 de Le Lorrain du 11 octobre 1954, indiquant que le père de Gilbert lui administra une correction pour avoir eu l'audace de raconter son observation à qui voulait bien l'entendre. Un autre article relate cette histoire [4].

    Sider ne parvient pas à rencontrer Daniel Hirsh, qui a cependant confirmé son observation par une conversation téléphonique avec l'ufologue Christian Jay. Jean Pierre Hirsch se souvient encore d'avoir vu une lumière blanc-bleu non éblouissante, qui descendit ponctuellement vers le sol. Il n'a pas vu d'occupants mais affirme que l'endroit de l'atterrissage allégué est resté visible pendant une dizaine d'année car l'herbe, selon lui, n'y repoussait pas. Il précise à Sider que les gens du village se moquèrent d'eux à l'époque, et que cela avait dû profondément choquer Calba, qui était le plus âgé du groupe et donc le "chef" du groupe des témoins. Robert Maguin, le plus éloigné des témoins, a confirmé la présence d'un phénomène lumineux qu'il ne s'explique toujours pas, mais a peu envie de parler de l'incident. Interrogés sur le fait de savoir s'il ont été contactés par Barthel et Brucker, seul Calba répond avoir contacté, par téléphone.

    Sider déclarera à propos de cette affaire : Au pire, l'occupant est peut-être une confusion, même si sa description ne correspond pas à quelqu'un du pays (et il s'en faut de beaucoup) mais il y a eu au minimum une RR2 à Pournoy-la-Chétive, avec une possibilité de RR3.

    RAPPORTS:

    [Ref. 553:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":



    Les "soucoupes volantes" continuent de faire parler d'elles

    Trois enfants de Pournoy-la-Chétive affirment avoir vu un engin bizarre et un curieux petit homme qui leur adressa la parole.

    Trois enfants de Pournoy-la-Chétive viennent d'affirmer avoir vu dans la soirée de vendredi un engin bizarre descendre du ciel et un étrange petit homme en sortir, et leur adresser la parole. Telle est la nouvelle qui se répandait dans les villages de la Seille.

    Il ne s'agissait pas d'une plaisanterie de mauvais goût. Les enfants, en effet ont aperçu effectivement quelque chose d'anormal et furent témoins d'un événement particulier qui les a "frappés de telle façon qu'ils ont perdu l'appétit et qu'ils ont rentrés chez eux tremblant de peur et affolés. Mais il est impossible de savoir s'il s'agit d'un fait réel ou de la défiguration involontaire d'une scène authentique et naturelle, par des imaginations impressionnés à la suite de nombreux récits. Gilbert Calba 11 ans; Daniel Hirsch 9 ans; et son petit frère Jean-Pierre, 5 ans, étaient allés, vendredi soir, faire une partie de patins sur la route départementale n° 41, à l'entrée du village sinistré. Il était 19 h 30 et la nuit tombait. Soudain, à proximité du cimetière, les enfants assistèrent au phénomène. Voici la scène telle que l'ont racontée Gilbert et Daniel, 2 excellents élèves de M. Martignon, l'instituteur de Coin-Sur-Seille :

    "Dans le ciel, nous avons vu quelque chose de lumineux. Il s'agissait d'un engin rond de 2 m 50 environ de diamètre, qui a atterri un peu devant nous. L'appareil avait des rayures noires, jaunes et blanches et reposait sur 3 pieds. Nous avons attendu 1 mn ou 2 et un homme en est sorti. Il avait une lampe allumée dans une main, une lampe qui lançait des rayons, et dans l'autre main, un objet lumineux en forme de croix. L'homme avait de gros yeux, un visage poilu était tout petit, 1 m 20 peut-être. Il était vêtu d'une robe noire, comme un prêtre. Il nous fixa dans les yeux. On avait peur, mais nous pouvions pas bouger. Il a dit quelque chose dans une langue que n'avons pas comprise. Quand il a éteint sa lampe, nous nous sommes sauvés. Après nous avons vu dans le ciel quelque chose de lumineux qui s'en allait très vite."

    Et Gilbert Calba ajouta: "C'est pas pour me faire remarquer que je dis cela, mais je vous jure que je l'ai vu..." Un autre habitant de Pournoy, Robert Maguin, 15 ans, a aperçu, lui aussi, semble t-il, l'engin mystérieux, dans le ciel. Telle est cette curieuse relation qui laisse perplexe.

    Pour sa part M. Delacour, le sympathique Maire de Pournoy, hésite à se prononcer: "Je vous dis franchement, je n'y crois pas trop aux soucoupes volantes... Je suis un peu comme saint Thomas... Mais après tout, il a pu y avoir quelque chose."

    Quant à M. Léonard, le dévoué secrétaire de Mairie, il ne vient que le Samedi et, dans la présente affaire, il se contente de douter... L'avenir apprendra peut-être si les 3 enfants ont été les jouets d'une imagination trop fertile.

    [Ref. 1007:] JOURNAL "DIMANCHE-ECLAIR":



    Toute vérité n'est pas bonne à dire
    Parce qu'il avait vu une soucoupe volante il reçoit une correction!

    Les histoires de soucoupes, décidément, sont bien troublantes et n'ont pas fini de susciter des commentaires passionnés. Ceux "qui en voient" y croient dur comme fer et se montrent évidemment vexés de rencontrer des sceptiques qui abordent un air tantinet narquois. C'est qu'il faut comprendre la psychologie de ceux "qui n'en voient pas". Il entre dans leur comportement une certaine dose de dépit et ils sont des "croyants" en puissance. Ils adoptent, en attendant, la sage attitude de Saint Thomas.

    Si jusqu'ici, les soucoupes volantes, soupières lumineuses, cigares, demi-cigares et autres objets voltigeurs ont posé de multiples énigmes, ils n'ont toutefois pas causé de dégâts, si ce n'est dans l'équilibre cérébral de certains témoins qui ne sont pas encore remis de leur émotions. Mais nous savons, un garçonnet de 11 ans qui vient, lui, d'être la victime des soucoupes volantes. Le fait d'en avoir vu une et de l'avoir dit, lui a valu une correction paternelle en bonne et due forme. Le pauvre gosse se souviendra de sa "soucoupe".

    C'est à Pournoy-la-Chétive, en Moselle, que l'incident s'est produit. Depuis 24 h, ce petit village situé à 20 km de Metz, est partagé en 2 camps : ceux qui sont pour les soucoupes volantes et ceux... qui rient doucement.

    Vers 20 h, vendredi, un gamin de 11 ans, le petit Calba rentra précipitamment chez ses parents en racontant, tout essoufflé, qu'il venait de voir une soucoupe volante. Son père, incrédule, leva la main et, pour qu'à l'avenir, le gosse ne raconte plus d'histoires abracadabrantes, lui fit passer le goût de la soucoupe. Pourtant malgré les arguments paternels, l'enfant persista dans son récit, ajoutant même que 2 de ses camarades avaient eux aussi, vu la soucoupe. C'est alors que les 3 enfants faisaient une partie de patins à roulettes, à quelques centaines de mètres du village, que la "chose" se produisit. Ils virent un engin circulaire, projetant une lumière aveuglante. L'engin se posa sur le coté de la route et les gamins affirment qu'un petit homme, mesurant environ 1 m, vêtu de noir et le visage poilu serait descendu de la soucoupe. Les enfants furent pris de peur, un sauve-qui-peut général s'ensuivit et ils regagnèrent leur foyer de toute la vitesse de leurs jambes et sans doute de leurs patins à roulettes.

    Interrogé à part, les 3 garçonnets ont fait une déclaration identique et ont affirmé qu'à Pournoy, plusieurs adultes auraient, eux aussi, aperçu la soucoupe — mais sans pilote barbu.

    [partie manquante]

    de couleur orange, ayant la forme d'un disque d'environ 5 m de diamètre. Après être descendu jusqu'à une dizaine de mètres du sol, l'engin, que les 2 témoins affirment être une "soucoupe volante", est remonté brusquement à la verticale pour disparaître peu après.

    Ce phénomène à été confirmé par plusieurs autres personnes travaillant à [l'usine] Sidelor qui ont aperçu, au même moment, une étrange lueur du côté de l'Orne.

    [Ref. 1661:] JOURNAL "LE PROVENCAL":



    Le "Martien" de Pournoy-la-Chétive était petit, poilu et portait...

    La soutane


    Trois enfants à qui l'inconnu a tenu un langage incompréhensible l'affirment

    Metz (A.C.P.).

    Depuis samedi, les habitants de la petite commune de Pournoy-la-Chétive, près de Verny (Moselle) sont partagés en deux clans: ceux qui y croient et ceux qui en rient.

    Nous voulons parler de la soucoupe volante, bien sûr.

    Trois enfants du village affirment, en effet qu'ils ont vu une soucoupe et son passager. Ils ont raconté leur histoire à leur parents, l'ont répété devant l'instituteur et confirmée devant M. Le Maire. Tous trois faisaient du patin à roulette à proximité du cimetière. Il y avait là: Gilbert Calda, 12 ans; Daniel Hirsch, 9 ans; son frère Jean-Pierre, 5 ans.
    Habillé comme M. le Curé

    [...] déclare Gilbert, nous avons vu se poser un engin lumineux et rond de 2 m 50 environ de diamètre. L'appareil a atterri près de nous: il avait des rayures jaunes et blanches et s'est posé sur trois pieds.

    "Bientôt, un homme en est sorti tenant à la main une lampe électrique.

    "Il était tout petit (1 m. 20 environ) avait de gros yeux, un visage poilu et portait une soutane noire comme M. le Curé. L'homme est venu nous parler dans un langage incompréhensible, et nous nous sommes sauvés, pris de peur."
    Un autre témoin

    "Nous nous sommes retournés un peu plus loin. L'engin très brillant, s'élevait très haut et très vite dans le ciel."

    Ce récit est partiellement confirmé par un autre habitant de Pournoy-la-Chétive, Robert Maguin, 16 ans, qui a déclaré avoir aperçu, lui aussi vers la même heure, un engin mystérieux mais il n'en était pas assez près pour en distinguer les détails.

    [Ref. 553:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":

    La "soucoupe" de Pournoy n'était qu'une vision

    METZ. -- Dans un précédant article, nous avions relaté la déclaration d'enfants qui avaient vu, à Pournoy-la-Chétive, une "soucoupe volante" et un petit homme habillé de noir. Depuis ce jour, la population vivait dans la crainte de nouvelles apparitions et s'enfermait à double tours dès la chute du jour. Une enquête discrète, ayant été effectuée, a permis d'identifier le soi-disant "Martien" qui n'est autre qu'un habitant de la localité.

    En effet, ce dernier, étant retenu le jour par son travail, n'avait pu se rendre à l'herbe pour ses lapins qu'à la nuit tombante. Alors qu'il se trouvait à la sortie du village, près du cimetière, et sur le chemin du retour, il dut faire l'usage de sa lampe électrique à diverses reprises. Des enfants jouant à proximité prirent peur et s'enfuirent tout tremblants au domicile de leurs parents, malgré les vaines paroles du "Martien", qui tentait de se faire reconnaître. Quand à la soucoupe volante, nul doute qu'elle ne soit elle aussi de pure imagination.

    [Ref. 1082:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":

    (Extrait.)

    [...]

    Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.

    A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.

    Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.

    [...]

    [Ref. 1133:] CORAL ET JIM LORENZEN:

    Les auteurs indiquent que le 9 octobre 1954, trois enfants qui faisaient du patin à roulette dans le village de Pournoy-la-Chetive en Moselle, France, ont plus tard affirmé qu'une machine brillante ronde a atterri très près d'eux, et qu'un "genre d'homme" en est sorti, qui avait environ quatre pieds de haut et était vêtu d'un sac ou d'une aube noire.

    Les gamins ont dit que la tête du petit homme était velue et qu'il avait de grands yeux, et qu'il leur a parlé dans une langue qu'ils n'ont pas comprise. Les gamins sont devenus effrayés et se sont sauvés en courant. Quand ils se sont arrêtés et ont regardé en arrière, la machine était en train de monter dans le ciel à grande vitesse.

    Les auteurs ajoutent que l'observation de l'engin montant dans le ciel a été corroborée par un autre villageois.

    [Ref. 152:] JACQUES VALLEE:

    9 octobre 1954 - Une rencontre du troisième type

    L'étrange observation de trois jeunes enfants du village de Pournoy-La-Chétive.

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  •  (1954) La rencontre de Chabeuil

    Le 26 septembre 1954 à 14 h 30, à Chabeuil (Drôme), Lucette Leboeuf se promène avec sa petite chienne Dolly et s'arrête pour cueillir des mûres le long d'une haie. Revenant vers sa maîtresse, la chienne tombe soudainement à l'arrêt : Le chien commença à aboyer, puis à hurler lamentablement. Elle se retourna et vit le petit animal au bord d'un champ de blé, devant quelque chose qu'elle prit d'abord pour un épouvantail. Mais en s'approchant elle vit que "l'épouvantail" n'était autre qu'une petite combinaison de plongeur faite d'une matière plastique translucide ; haute de 90 cm ou un peu plus, avec une tête également translucide, et soudain elle comprit qu'à l'intérieur de la combinaison était une Chose, et que derrière le "casque", dont la transparence était un peu brouillée, 2 yeux la regardaient ; du moins, elle eut l'impression que c'étaient des yeux, mais ils étaient plus grands que des yeux humains. Tandis qu'elle prenait conscience de tout cela, la combinaison de plongeur commença à avancer vers elle, à pas pressés, tout en se dandinant.

    Mme Leboeuf, terrifiée, hurle et s'enfuit en courant pour se cacher dans un fourré. La peur me faisait claquer des dents. Quand elle essaie de repérer à nouveau le petit être casqué et aux bras non visibles elle ne voit rien, mais tous les chiens du village aboient furieusement. Soudain, un grand objet métallique et rond, ressemblant à une grosse toupie mécanique d'enfant, mais dont le dessous était plat s'élève en sifflant de derrière un bouquet d'arbres, bascule, et prend la direction Nord-Est à grande vitesse. Des gens situés à proximité et qui ont entendu la femme crier , dont le mari de madame Leboeuf, accourent vers elle. Ils la trouvent prostrée, sans voix. A l'endroit où l'on a vu l'objet rond s'élever, on découvre un cercle d'environ 3 m de diamètre où les mûriers et les buissons ont été écrasés : Sur le bord de cette empreinte circulaire, une branche d'un des acacias, grosse de plus de 6 cm, pendait, cassée par une pression venue du dessus. Une branche d'un autre acacia, qui pendait à environ 2,30 m au-dessus du cercle, était entièrement dépouillée de ses feuilles. Les quelques premiers mètres de blé dans le sillage de l'objet lors de son envol étaient aplatis en forme de rayons de roue.

    Elle aura selon toute vraissemblance observé la même créature qu'un agriculteur 10 jours plus tôt, et que Marius Dewilde le 10 septembre. Elle la décrira également comme un enfant dans un sac plastique, avec des yeux plus grands que les yeux humains.

    * Le Figaro, 30 septembre 1954
    * Combat, 30 septembre 1954
    * Le Parisien, 30 septembre 1954.
    * Carrouges 116
    * Vallée, J., Anatomy 70
    * Vallée, J., cas n° 19, "Rapport sur l'analyse de 200 observations documentées faites en 1954"


    http://www.rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Chabeuil/index.html

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  •  (1950) Abbiate Buazzione, Italie

    Affaire n°5 : Le 24/04/1950.

    Type RR3.

    # Les faits.
    L'action se passe dans un petit village d'Italie, près de Varèse, nommé Abbiate Buazzone. Bruno Facchini est agé de 40 ans, ouvrier en métallurgie, il est marié et père d'un jeune garçon.
    Le 24 Avril 1950, vers 10h00, alors que la pluie s'était juste arrêtée après un orage violent, Facchini sort de sa maison et se rend aux toilettes se trouvant dans un abri dans son jardin. Alors qu'il revenait vers sa maison, il vit plusieurs lumières clignotantes étranges, pensant dans un premier temps qu'elles avaient un rapport avec l'orage.
    Ce phénomène se produisit à proximité d'une ligne à haute tension, et par sécurité, il décide d'aller voir ces lumières en direction d'une forêt.


    Bruno Facchini montrant les vêtements
    qu'il portait au moment des faits. En 1974, il déclara à l'ufologue italien Antonio Giudicci : "C'était encore un peu plus loin. J'ai décidé d'aller jusque là. Alors j'ai vu là une forme foncée énorme, comme une boule, avec un dessus aplati. (...) l'objet était positionné près du poteau électrique. Il faisait environ 10 mètres de large sur 7 mètres de haut. Au milieu de l'objet il y avait une petite échelle, éclairée par une lumière verte. Presque immédiatement, j'ai compris que la lumière venait d'une certaine sorte de lampe manipulée par un homme debout qui a semblé être engagé dans des travaux de soudure. Il portait quelque chose comme un scaphandre et un masque."

    Les étincelles que Facchini avait vues se déversaient hors des tuyaux qu'un des personnages semblait occuper à travailler avec une certaine sorte d'outil. Il a pu voir l'intérieur de l'engin, partiellement, par un passage ouvert. A l'intérieur il y avait un bon nombre de cadrans et de cylindres. L'air autour de l'engin était exceptionnellement chaud et un bruit de ronflement comme celui d'une ruche géante a été constamment entendu.


    Les humanoïdes étaient habillées de manière similaire par une sorte de lourde combinaison d'une seule pièce, grisâtre, et ils portaient des casques et leurs visages étaient cachés derrière des masques de l'avant desquels sortait un tuyau flexible qui lui a rappelé un tuyau de scaphandre. Facchini plus tard a indiqué qu'il a estimé qu'ils étaient de la même taille que les êtres humains, environ 1 mètre 70.

    A ce moment-là il pensait avoir affaire à sorte avion qui aurait des ennuis en raison de l'orage, avait atterri et que ces gens essayaient de faire une certaine réparation, ou que c'étaient peut-être quelques pilotes américains, réparant un nouveau genre d'avion qu'il ne connaissait pas. Après avoir observé pendant un moment, il s'était approché à moins de quatre à cinq mètres de l'engin et avait offert son aide.

    C'est alors qu'il a commencé à réaliser qu'ils ne pouvaient pas être des pilotes, même américains, tandis que les êtres ont commencé à converser avec l'un l'autre et à l'appeler dans "une langue gutturale," et également parce qu'ils se déplaçaient avec difficultés et ont fait "des gestes étranges" vers lui, qu'il a pensé pouvoir être une invitation à monter à bord. L'invitation et la réalisation qu'ils n'étaient pas humains l'ont jeté dans un état de panique.


    # Contact avec des humanoïdes.
    Facchini poursuit son témoignage avec l'ufologue Giudicci : "Après un moment j'ai vu quatre êtres autour du disque. Deux étaient près de l'échelle. Un troisième a semblé essayer de souder ensemble un groupe de tubes. C'est exactement cette opération qui produisait les flash étranges qui avaient attiré mon attention. Pensant que c'était une certaine sorte de prototype secret, je les ai approchés en demandant s'ils avaient besoin d'aide. Les êtres ont commencé à faire des gestes étranges et ont émis les bruits gutturaux, quelque chose comme "gurr... gurr..." A ce moment l'engin a été mis en toute et c'est seulement là que j'ai compris qu'ils n'étaient pas des êtres humains. Saisi par la panique, j'ai commencé à courir au loin. Tandis que je courais, j'ai jeté un oeil vers eux et j'ai vu qu'un de ces individus dirigeait quelque chose vers moi."

    "J'ai offert mon aide, mais la seule réponse que j'ai reçue étais quelques sons gutturaux qui n'étaient pas compréhensibles. Je me suis demandé ce qu'étaient leurs intentions. J'ai eu le sentiment qu'ils m'invitaient à bord. Soudainement j'ai entendu un tumulte, comme le bourdonnement amplifié d'une abeille, ou un énorme générateur de courant. J'ai vu une autre échelle à l'intérieur de l'engin, et tout autour, des tubes, des cylindres, et des appareils de mesures. J'ai compris que ce n'était pas un avion, et j'ai été saisi par la panique, j'ai commencé à courir pour m'éloigner."

    D'après Facchini, une fois que les réparations ont été apparemment accomplies, les humanoïdes sont alors rentrés dans leur engins, une trappe qui montrait de la lumière de l'intérieur de l'engin a été fermée et l'engin a décollé, faisant un grand bruit de bourdonnement. Facchini est également convaincu que ces êtres ont simplement voulu l'effrayer et n'avaient aucune intention de lui faire du mal.

    La porte s'est fermée, toutes les lumières se sont éteintes, le bruit de ronflement a continué jusqu'à devenir plus fort.
    L'engin a décollé, a pris de la vitesse et a disparu.


    # Des traces au sol et un fragment récupéré.
    Le jour suivant, Facchini est revenu sur les lieux pour récupérer son étui à cigarette quand il est tombé.
    Il a noté qu'il y avait quelques traces et quatre dépressions circulaires d'un diamètre de 1 mètre chacune, disposées dans un arrangement carré de 6 mètres de côté. L'herbe dans ces cercles était brûlée et un bon nombre de morceaux de métal fondu jonchaient le sol.

    Facchini est aller déposé son témoignage au bureau de police de Varèse et une enquête a été ouverte des policiers semblant "peu motivés". La presse locale annonça que des techniciens militaires auraient pris part à l'enquête, ce qui paraît tout de même peu probable.

    Après que la police s'est rendue sur les lieux et a vu les traces au sol, des débris auraient été ramassés et envoyés à l'institut de recherche pour les études des métaux à Novara.
    Le résultat des analyses pratiquées sur ces débris révéla que l'alliage de ces métaux était "idéal pour des vols spatiaux et pouvant faire face à la combustion comme bouclier thermique lors d'une rentrée atmosphèrique".



    L'année suivante, certains des débris sont examinés à nouveau par Renato Vesco, de Gênes, un des tout premiers ufologues italien, et Vesco a conclu que les échantillons sont essentiellement en bronze avec un pourcentage élevé d'étain et quelques traces de plomb.

    Un débris récupéré par Facchini.


    # Une invariable version.
    Facchini a indiqué qu'il n'avait jamais vraiment récupéré psychologiquement. Lors d'une visite médicale, une marque noire est apparûe à l'endroit où Facchini avait été frappé par le faisceau. Il souffrira de douleurs pendant plusieurs semaines.

    Beaucoup d'ufologues lui ont rendus visite à maintes reprises, pour vérifier s'il confirmait vraiment l'histoire qu'ils ont lu dans les publications ufologiques, et il n'a jamais changé son compte rendu.
    En 1981, par exemple, l'ufologue Italien Ezio Bernardini l'a rencontré, et re-interviewé. Rien dans l'histoire n'avait changé. Facchini lui a indiqué que quand il a vu l'alunissage d'Appolo à la télévision, il a été stupéfait de constater que les costumes d'astronautes lui rappelaient les costumes de ses visiteurs. Il a décrit leur habillement comme "semblable à des scaphandres" en 1950, mais c'était seulement maintenant qu'il comprenait bien que ce n'étaient pas des tenues pour aller sous l'eau mais des combinaisons spatiales.

    Cette affaire d'atterrissage est unique. Rappelons que plus d'un demi-siècle nous sépare des faits et que les exagérations et les oublis ont sans aucun doute entamés le récit d'origine. Une chose est sure, la bonne foi de Bruno Facchini n'est pas remis en cause après toutes ces années et il a bien vécu les événements qu'il décrit.


    http://www.ufoonline.net/

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  • 6 ans avec les E.T.

    Introduction

    Cher ami lecteur, je vais vous raconter une étrange histoire. Auparavant il faut en tracer le contexte.

    Pour ce qui me concerne, je suis fils unique. Mon père et ma mère étaient des ouvriers, mes grands-parents paternels, des paysans. Entré en 1951, à seize ans, dans une école militaire, j'ai effectué une carrière militaire outre-mer pendant vingt-sept ans. C'était l'époque des guerres dites coloniales. Je ne venais donc que rarement chez mes parents. Par la suite, je me suis engagé comme humanitaire dans une grande O.N.G. internationale. De ce fait, j'ai vécu longtemps en Afrique et au Moyen-Orient, chargé entre autres de camps de réfugiés. Cela ne fait pas de moi un spécialiste des OVNI ou autres extraterrestres.

    Pendant la seconde guerre mondiale, j'étais encore très jeune, mais en ai conservé un souvenir vivace. Par exemple, je me souviens très bien de la disparition de mon père en 1942 et de son retour en 1945. J'entends encore les discussions de mes parents au sujet d'une valise d'argent. Placé chez ma grand-mère de 1942 à 1944 pour permettre à ma mère de travailler après la disparition de mon père, j'ai connu par elle la première disparition de mon père, de 1928 à 1931.

    Pendant toutes ces années où je vivais en Afrique ou en Asie, je n'avais des nouvelles de mes parents que par courrier. C'était toujours ma mère qui répondait. Une lettre très courte, car elle n'était pas très instruite elle non plus. Mon père, je le savais, m'aimait bien, mais n'écrivait jamais. Pour moi c'était un homme bon, mais fruste.

    À la mort de mon père à l'hôpital de Poitiers, j'ai découvert avec beaucoup de surprise dans la poche de son blouson une lettre qui m'était adressée. Ce n'était que quelques feuillets manuscrits. Il semble qu'il n'a pu terminer son récit avant de mourir. Ce qu'il racontait était stupéfiant. Il me disait connaître fort bien des extraterrestres avec qui il avait vécu plusieurs années et me donnait quelques détails sur sa vie avec eux.

    Ces feuillets manuscrits, je les connais par cœur, car je les ai lus et relus de nombreuses fois. Je n'ai jamais su quoi en faire et quoi en penser. Les publier ? Je n'ai pas osé en parler à qui que ce soit, par peur des moqueries. Un temps, c'est vrai, j'ai pensé écrire un article dans un journal. Auparavant je voulais prendre l'avis d'un spécialiste, un homme de science, mais d'Afrique où je résidais, ce n'était guère possible. Quoi qu'il en soit, personne ne m'a répondu. J'ai donc renoncé.

    Laisser moi aussi une lettre à mon propre fils pour lui retransmettre celle de mon père l'aurait plongé dans le même problème que moi. Mais maintenant, vieux à mon tour, je suis moins sensible à l'opinion des autres, j'ai donc décidé finalement de publier ces feuillets. A vous de juger si j'ai bien fait. Je n'ai absolument rien changé au récit de mon père. J'ai simplement tapé son manuscrit tel quel, l'expurgeant des considérations familiales. Comme cette lettre était écrite sans plan, considérations familiales et renseignements sur les extraterrestres mélangés, j'ai pensé un moment remettre son récit en forme. Finalement, sans le vouloir, j'aurais pu le déformer. Il est probable que, malade, il écrivait quand il le pouvait et en cachette de ma mère et qu'il tenait à me raconter son histoire avant de mourir. J'ai simplement ajouté quelques annotations pour la compréhension, car la plupart des lecteurs ne connaissent pas l'environnement social de l'époque.

    Le récit de mon père remonte à l'année 1928. La vie à la campagne était bien différente de maintenant. Les conditions de vie n'ont commencé à changer qu'après la seconde guerre mondiale, vers les années cinquante. Les choses relatées par mon père se sont passées bien avant l'ère des ordinateurs et de la télévision. Des mots comme extraterrestres, ovni, ou soucoupe volante, personne ne les avait entendus. Les enfants n'allaient à l'école que jusque vers douze ou treize ans, et encore, pas régulièrement. En effet, les paysans n'utilisaient que la force des bras et celle des chevaux pour tous les travaux. Les enfants remplaçaient souvent la mère pour garder les vaches au pré lorsqu'elle était elle-même occupée à d'autres travaux urgents. Eux encore qui trayaient les bêtes le soir, à la main bien entendu. La vie était dure pour tous, et plus encore pour les paysans non propriétaires de la terre. C'était le cas de mon grand-père. Il est bien évident que les enfants de la campagne étaient très peu éduqués. Ils parlaient un français mêlé de patois. La plupart des paysans n'ont pu investir dans la mécanisation. Beaucoup n'étaient pas propriétaires de leur terre. Leurs enfants sont devenus ouvriers à la ville. N'ayant aucune qualification, ils étaient condamnés à rester tout en bas de l'échelle sociale. Mon père était membre de ce prolétariat.

    Mon père comme ma mère étaient des ouvriers complètement incultes. Mon père en particulier savait à peine écrire. Il ne lisait que le journal local et quelques bandes dessinées du genre Tarzan. Il n'écrivait que quelques cartes postales à la famille. Il ne savait pas conduire une voiture et ne fréquentait personne, semblait-il, à part quelques voisins ou quelques collègues ou anciens collègues de travail. J'ai encore l'image d'un homme humble, toujours vêtu d'un bleu de travail. Quelqu'un toujours prêt à enlever sa casquette devant un patron ou un petit chef. Alors, comment l'imaginer m'écrire une lettre "bien léchée" pour me dire que de 1928 à 1931 et de 1942 à 1945 il était chez les extraterrestres ? C'est impensable. Et pourtant c'était bien son écriture.

    Sa première disparition, en 1928, j'en avais eu connaissance par ma grand-mère. Un jour que j'étais plus insupportable que d'habitude, elle m'a dit quelque chose comme "reste donc tranquille un peu, tu vas m'en faire voir comme ton père quand il était jeune". Comme j'insistais pour savoir ce que mon père avait fait autrefois, elle a fini par me dire qu'un jour de 1928, il avait laissé les vaches qu'il était sensé garder au pré et était parti pour ne revenir tout aussi subitement que trois ans après. En ce temps-là, il arrivait que des jeunes gens partent quelque temps voir du pays. Ils gagnaient leur vie, allant de ferme en ferme, se proposant comme travailleurs occasionnels. On disait "valets de ferme" à cette époque. Mais jamais ils ne partaient sans informer les parents, et au moins, ils donnaient de leurs nouvelles. Une simple carte postale en général, mais ainsi la famille ne s'inquiétait pas trop. Mais pour mon père, non. Il était revenu comme il était parti, subitement, et n'avait donné aucune nouvelle entre ces deux dates. Il ne parlait jamais, paraît-il, de ce qu'il avait fait pendant tout ce temps. Il semble que ma grand-mère lui en avait gardé une petite rancune.

    Sa seconde disparition, c'était en 1942, et je m'en souviens très bien. Les Allemands occupaient la France et nous habitions Poitiers en zone occupée. Un soir, mon père n'était pas rentré. Le lendemain non plus. Ma mère, comme les voisins, ont supposé qu'il avait été arrêté par les Allemands dans une rafle. Ma mère n'a jamais osé se renseigner à la police et encore moins à la Kommandantur. Sans aucune ressource, elle s'est organisée autrement. Me confiant à ma grand-mère à la campagne, elle a trouvé un emploi dans une usine de munitions tout en faisant quelques ménages de temps à autre chez des particuliers.

    En 1945, en pleine nuit, quelqu'un tambourinait à la porte et une voix appelait ma mère "Germaine, Germaine". C'était mon père. Vêtu de son éternel bleu de travail, plus une veste de soldat américain, il avait deux musettes bourrées d'argent français et une petite valise avec ses affaires personnelles. Il venait de la gare où arrivaient tous les jours des prisonniers ou déportés récemment libérés.

    Il a confirmé qu'en effet, pris dans une rafle en 1942, il avait été envoyé le soir même en Allemagne pour travailler dans une usine de munitions. Pour l'argent, il avait une explication plausible. Mon père a mis l'argent dans la valise, celle-ci sur l'armoire, et dit à ma mère qu'elle pouvait se servir de cet argent. Puis plus personne n'en a parlé.

    Peu de temps après, en 1946 peut-être, le gouvernement a décidé de remplacer les anciens billets par des nouveaux. Cet échange devait se faire dans les banques. Les petites gens n'avaient jamais mis les pieds dans une banque. Dans la rue, il se disait aussi que cette opération visait à détecter les profiteurs de guerre.

    Ma mère, qui avait toujours peur de la police en particulier, et de l'administration en général, voulait brûler cet argent, disant qu'elle avait toujours su que cela n'apporterait que des ennuis, qu'elle ne pourrait pas prouver que ce n'était pas de l'argent provenant de trafics, et ainsi de suite. Ce fut une belle scène de ménage. Papa s'est opposé à ce qu'on brûle cet argent et disait qu'il allait s'occuper de le changer. Ma mère, qui savait bien que papa était complètement ignorant de ces choses-là, pas du tout convaincue et même très inquiète, l'a laissé faire, car après tout c'était son argent. Le dimanche suivant, emportant ses musettes, il partit en mobylette pour ne revenir que le soir, ses sacoches pleines de nouveaux billets. Mon père lui a dit qu'il s'était entendu avec son patron et que ce dernier lui avait fait le change. Un peu bizarre qu'un patron change une quantité pareille de billets avec un de ses manoeuvres. Bon. Ma mère s'est contentée de mettre la valise sous l'armoire et non plus dessus et n'a rien dit, mais son visage en disait long.

    Mon père ne savait pas conduire une voiture, mais il aimait bien rouler avec sa mobylette. Très souvent, le dimanche, il allait visiter un village nouveau de la région. Il faisait de longs trajets. Par exemple, de Poitiers, il allait visiter le village d'Oradour-sur-Glane. Au cours de ses rares congés, il lui arrivait d'aller à la mer. Pour le travail il roulait beaucoup aussi. Il était employé sur des chantiers de construction. A la pioche, il creusait des tranchées. Souvent son patron l'envoyait sur des chantiers éloignés, à vingt ou trente kilomètres. Il partait très tôt le lundi matin et ne revenait que le samedi. C'est du moins ce qu'il disait, car bizarrement il n'arrivait pas à avoir de fiches de paye. Ma mère ne disait rien mais supposait qu'il lui arrivait de travailler au noir.

    Je savais que mon père, le samedi, aimait bien aller au marché, seul, pour acheter du fromage de chèvre et du saucisson de campagne. Je savais aussi que lorsque j'étais en permission, il aimait bien me voir en uniforme. Apparemment il était fier de moi. Un jour donc, c'était en 1955, revenant d'Indochine, j'étais en permission. Habillé de mon plus bel uniforme, j'ai décidé de le rejoindre au marché pour lui faire une surprise. Arrivant dans son dos, je le vis discuter avec des gens qui, d'après leur costume, ressemblaient plus à des cadres de haut niveau qu'à des ouvriers. Avant qu'il s'aperçoive de ma présence, j'ai entendu mon père parler sinus et cosinus avec ces gens. Il semblait très à l'aise. Je ne savais même pas qu'il connaissait ces mots.

    M'apercevant, il fut très gêné, m'a-t-il semblé, et, me présentant rapidement à ces gens, nous sommes partis, prétextant les achats à faire. Je n'ai pu m'empêcher de lui dire que je ne le savais pas si savant. Mais, en riant, il m'a dit "tu vois, on en apprend des choses sur Tarzan". J'ai trouvé ça bizarre, mais enfin pourquoi pas !

    En 1985, j'étais en Afrique lorsque l'on m'a informé par fax que mon père était gravement malade et hospitalisé. Je suis arrivé deux jours avant son décès. Comme mon épouse était restée seule dans un camp de réfugiés mal sécurisé, je ne pouvais m'attarder en France. Je ne suis donc resté que quelques jours, le temps de régler les funérailles et prendre quelques dispositions pour ma mère.

    À l'église comme au cimetière, j'ai été surpris du nombre et de la qualité des personnes présentes. Je savais mon père très apprécié de son entourage, mais je ne comprenais pas comment il pouvait connaître tous ces directeurs de ceci ou ces directeurs de cela. Un m'a même dit en présentant ses condoléances que la mort de mon père était une grande perte pour lui car il l'avait beaucoup aidé dans ses recherches en mathématiques. Les voisins de mon père, tous des petites gens, ne connaissaient pas ces personnes.

    C'est peu après que j'ai trouvé dans son blouson une grande enveloppe grise, avec quelques feuillets manuscrits. Sur l'enveloppe il était bien écrit qu'elle était pour moi, son fils. Mon père n'écrivait pas beaucoup, mais c'était bien son écriture. De plus, les considérations sur la famille ne pouvaient venir que de lui.

    Quelle stupéfaction! Cette lettre "bien léchée" dénotait un esprit cultivé. Très étrange, il m'expliquait tout de go qu'il avait été enlevé par des extraterrestres en 1928, vécu avec eux jusqu'en 1931. Il racontait quelques détails sur ce séjour et comment et pourquoi il était revenu sur Terre. Il était reparti en 1942 et revenu avec la "navette" en 1945. Il racontait comment "on" lui donnait de l'argent pour lui et ma mère. Il était navré d'avoir raté son départ définitif en 1979, ce qui le condamnait à rester sur Terre, alors qu'avec les extraterrestres il pouvait vivre très longtemps. Apparemment la mort l'a surpris avant d'avoir pu tout raconter.

    Depuis, cette lettre me trouble beaucoup car elle ne "colle" pas avec la personnalité de mon père, et son absence d'éducation.

    Mon cher R.,

    Cette lettre va beaucoup t'étonner, mais c'est bien moi, ton papa, le rédacteur. Même si les médecins ne me le disent pas nettement, je vais mourir bientôt. J'espère seulement avoir le temps de te raconter mon histoire et si possible te donner quelques détails pour satisfaire ta curiosité.

    Il n'est pas impossible que dans les années à venir, des gens voient des choses bizarres dans le ciel, aussi je vais te dire de quoi il s'agit, car moi je sais.

    J'ai vécu chez les extraterrestres plusieurs années en deux fois. En 1979, je devais partir à nouveau et cette fois définitivement, mais je n'ai pas pu. Je le regrette, car j'aurais eu une longue vie. Je t'expliquerai dans les pages suivantes.

    Un après-midi de 1928, je gardais nos vaches dans un pré. Appuyé sur un bâton, je rêvassais. Tout à coup, une sorte de couvercle de lessiveuse est tombé à trois ou quatre mètres de moi. Aucun bruit, j'ai seulement vu l'objet.

    Aussitôt, il y a eu un grand éclair rouge et vert et ce couvercle de lessiveuse est devenu un énorme engin, gros comme un camion, de couleur grise mais scintillant. Ensuite deux petits bonhommes nus comme un ver, traversant la paroi, m'ont attrapé et m'ont tiré à l'intérieur de l'engin. Aussitôt couché, j'ai été recouvert, je ne sais comment, d'une sorte de gélatine et j'ai perdu contact avec l'environnement. Le tout a duré quelques secondes. A l'époque, personne ne parlait d'extraterrestres. Et pourtant, je venais d'être enlevé par eux.

    Combien de temps a duré le voyage, je ne sais pas. J'ai le souvenir de ne pas m'être vraiment évanoui, de ne pas être angoissé, simplement de sommeiller, ne voyant et n'entendant rien. Frotte-toi les yeux, mais c'est vrai.

    À un moment, d'un seul coup, la gélatine a fondu et j'ai entendu une voix me dire en français "N'ayez pas peur, il ne vous arrivera aucun mal.

    Traversez la paroi. Passez la main et vous verrez que vous le pouvez. Allez-y". Et c'est ainsi que je me suis trouvé dans une grande salle ronde, à côté de l'OVNI. On dit comme ça maintenant.

    Devant moi, une foule de Terriens nus me regardaient en souriant. Plus loin à travers le mur un peu brillant, je pouvais voir des petits bonhommes grisâtres, nus eux aussi. C'étaient les extraterrestres. Comment te les décrire ? Environ un mètre de haut, couleur gris clair, pas de cheveux, des yeux ronds et fixes, visage figé, bouche en forme de O, pas de nez mais deux petits trous recouverts d'une peau translucide. Pas d'oreilles, mais à la place deux petites bosses translucides aussi. Pieds et mains comme toi et moi. Pas de sexe, mais une petite bosse à la place. Voilà à quoi ils ressemblent.






    Pendant que nous nous regardions les uns les autres, dans un éclair l'OVNI a non pas disparu, mais s'est rétréci d'un seul coup pour ne devenir que gros comme, disons, une pomme. J'abrège beaucoup, car je ne suis pas certain de pouvoir tout te raconter.

    Et puis les Terriens, du moins ceux parlant français, m'ont accompagné dans les locaux réservés aux Terriens. Curieusement je n'étais ni fatigué et n'avais ni faim ni soif. La présence d'autres Terriens était rassurante. C'est ainsi que la curiosité l'a emporté et que ma nouvelle vie a commencé.

    Les murs d'énergie

    Je me suis retrouvé dans un local blanc tout rond, sauf le plancher qui était plat. Apparemment je respirais normalement, n'avais ni chaud ni froid, me déplaçais aussi facilement que sur Terre. J'avais une foule de questions à poser. Très vite, les Terriens parlant français m'ont expliqué les principales choses que j'avais besoin de savoir tout de suite. D'abord, dans mon local, n'importe quel endroit de la cloison courbe et molle pouvait servir de "mur d'énergie". En mettant la main comme ceci ou comme cela, on pouvait soit la traverser pour aller de l'autre côté, soit y enfoncer les doigts pour la tirer vers soi. On pouvait encore, si on le désirait, voir à travers. Dans ce cas, elle devenait transparente comme un miroir scintillant. C'était aussi le moyen d'accès au cerveau central pour demander quelque chose ou étudier. A ce sujet, on m'a dit que plusieurs instructeurs parlant français viendraient me voir quand je le voudrais. Ils ne pourraient entrer dans mon local car ils n'utilisent pas d'oxygène dans leurs locaux. En effet, les extraterrestres ne respirent pas, ne s'alimentent pas, ne dorment jamais, ne se reproduisent pas, travaillent toujours. Ils sont cependant toujours disponibles pour nous si nous les appelons au mur d'énergie. Nous les Terriens pouvons manger normalement, car les extraterrestres reproduisent tout à partir d'un modèle que ramènent de la Terre les navettes, aussi bien les aliments que des journaux, par exemple...

    Pour me laver, pas besoin d'eau. Il suffisait d'aller à la salle commune, se mettre en un endroit déterminé du mur d'énergie, et instantanément une sorte d'aspirateur me débarrassait de tout, y compris barbe et poils.

    Le monde des Extraterrestres - mon instruction

    Au fur et à mesure que j'avance dans mon récit, je me rends bien compte des difficultés. En premier, je ne suis pas certain de pouvoir tout te dire avant ma fin de vie. Par ailleurs, si je dois te décrire les connaissances en sciences des extraterrestres et leur technicité, il me sera difficile de trouver les mots. En effet, certains concepts sont complètement inconnus sur Terre. C'est un peu comme si je devais, devant le tableau d'un peintre, décrire la couleur rouge à un aveugle de naissance.

    Rassuré par les autres Terriens du vaisseau, j'étais moins inquiet sur mon sort. De plus ma curiosité était forte. J'avais de plus en plus besoin d'en savoir plus sur ces extraterrestres. Mais c'est vrai aussi qu'il m'arrivait de penser à mes parents qui devaient se faire du souci.

    Un certain temps après mon arrivée, d'un seul coup, un extraterrestre apparut dans un cercle de lumière sur le mur d'énergie. Aucune différence avec ceux déjà vus à mon arrivée, si ce n'est qu'il portait une sorte de boîte lumineuse sous la tête. Je dis sous la tête, car son cou était à peine visible. Il restait debout, presque sans bouger, sans doute pour me laisser le temps de m'habituer. C'est ainsi que je me suis aperçu que je pouvais traverser son image et me retrouver derrière lui, de l'autre côté du mur. Une fois face à face lui et moi, il commença à parler en français, ce qui me permettait de voir que sa bouche ne bougeait presque pas.

    - Je suis venu vous parler, car vous avez beaucoup de questions à poser. Nous viendrons vous voir très souvent. Nous allons vous instruire de tout ce que vous avez besoin de savoir et de tout ce que vous voudrez connaître. Nous répondrons à toutes vos questions mais surtout, vous pourrez interroger le cerveau central par l'intermédiaire du mur d'énergie sur tout ce que vous voudrez savoir et autant de fois que vous le voudrez. Toutes nos connaissances y sont stockées et pour vous en français.

    Comme vous avez besoin d'air, vous ne pourrez pas venir chez nous. Même moi, pour vous parler, je dois porter cette petite boîte qui me délivre l'air nécessaire pour cela. Quand vous aurez épuisé les questions personnelles, votre instruction proprement dite commencera à votre rythme. Mais vous verrez, ce sera très rapide. Votre motivation sera la curiosité.

    J'ai aussitôt posé une foule de questions en vrac, et autant que je me souvienne, d'une manière pas très claire. Il m'a laissé parler sans jamais m'interrompre ni jamais marquer une émotion quelconque. Comme je le verrai par la suite, le visage des extraterrestres est toujours figé et les yeux fixes.

    En dépit de ma curiosité, beaucoup de séances ont été nécessaires pour que je comprenne les réponses. Au départ mon niveau d'instruction ne me permettait pas de tout appréhender. Autant que je m'en souvienne mes questions étaient souvent émaillées de patois.

    Jamais cependant mon interlocuteur ne m'en a fait la remarque. Ce n'est donc que petit à petit et en même temps que mon instruction proprement dite que, aidé du cerveau central, j'ai pu comprendre ce que sont les extraterrestres, ce qu'ils veulent, à quoi ils me destinent et quel doit être mon avenir.

    Dès le début j'ai parlé de l'inquiétude probable des mes parents. J'ai reçu une réponse très concise dans le genre "Ne vous inquiétez pas trop sur ce qui se passe sur Terre et de votre famille, la vie sur cette planète y est très courte. Votre avenir ici sera bien meilleur".
    Je vais te résumer ci-après le principal.

    Cher lecteur, les mots employés ci-après par mon père ne sont sans doute pas très scientifiques, mais cette lettre qui a sans doute été écrite en 1984-1985 relate des souvenirs s'étalant de 1928 à 1931!

    DIEU

    Pour les extraterrestres, parler de Dieu, c'est parler du Cosmos. Voici ce qu'ils en disent.
    Pour nous, ce que vous appelez Dieu est information. Nous l'avons démontré par les mathématiques. Cette information est préexistante à la création actuelle. Par l'observation du vivant, nous savons aussi que cette information est orientée, même si son agencement dans le temps de chaque planète est aléatoire.

    C'est cette information qui fait exister le Cosmos, à la fois éternellement et d'une manière cyclique. Il y a en effet un avant la création éternelle actuelle. Le Cosmos fonctionne comme suit :

    Le départ de la création actuelle est une explosion d'énergie-matière finie. L'énergie et la matière c'est la même chose. Cette énergie-matière est en expansion, créant en conséquence les galaxies, des soleils, des planètes et le vivant. Vous comme nous sommes des morceaux de cette énergie-matière.

    Cette expansion s'accélère continuellement. Un moment viendra où d'aucune planète on ne pourra voir un autre soleil ni même une autre planète. Les soleils, de toute façon, s'éteindront au fur et à mesure qu'ils auront brûlé toute leur énergie.

    La quantité d'énergie-matière étant finie et éternelle, elle continue d'exister, mais se transforme. Lorsque tous les soleils seront éteints, l'énergie-matière du cosmos se concentrera en un point immatériel qui est information. C'est un cycle éternel création-expansion-compression-création.

    Bien entendu, chaque soleil qui s'éteint est une fin du monde partielle pour ses planètes. Rassurez-vous, le Soleil de la Terre durera encore longtemps et la Terre aussi sauf accident. Ce sont ces possibilités d'accidents que nous sommes en mesure de prévoir dans notre environnement. Par exemple, nous avons pu prévoir la fin de notre planète et partir à temps.

    Reste des questions que nous n'avons pas résolues. Certains êtres vivants sur diverses planètes pensent que Dieu est extérieur au Cosmos. Dans ce cas, même s'il n'est pas possible de changer l'information initiale, on peut améliorer l'agencement des codes d'information à l'intérieur d'un cycle par la prière, par des rites et par la connaissance et le travail. En effet, par l'observation on peut remarquer qu'un des codes de l'information semble être la conception d'un Dieu, ce qui ne prouve pas son existence.

    Nous, nous pensons que Dieu est à la fois Information et Cosmos et qu'en conséquence nous pouvons améliorer la vie dans le Cosmos d'une manière rationnelle et logique par la connaissance et le travail. Nous pensons pouvoir, avant la fin de ce cycle, intervenir dans l'information. Nous y travaillons.

    Les vaisseaux - à quoi servent-ils ?

    Faute de point de repère dans l'espace, je ne sais pas où se trouve "mon" vaisseau, mais ce que je peux déduire, c'est qu'il est soit proche, soit à l'intérieur du système solaire. Il n'est pas matériel dans le sens où nous l'entendons. En effet, son enveloppe extérieure est pure énergie-matière comme ils disent. On ne peut le voir de l'extérieur. Il est donc invisible de notre planète. De l'intérieur il est immense, mais comme les extraterrestres peuvent dilater ou compresser l'énergie, je doute qu'il soit possible de déduire sa présence dans le cosmos par ses effets sur son environnement. Il faut beaucoup d'énergie pour les besoins des extraterrestres, mais elle ne manque pas car il y a beaucoup de soleils dans le cosmos.

    Les extraterrestres ont quitté leur planète il y a des milliers d'années (équivalent terrestre) pour se réfugier dans des vaisseaux, car une collision avec un corps céleste était prévue depuis longtemps.

    Il existe plusieurs vaisseaux, comme une escadrille qui n'a pas toujours été positionnée au même endroit. Ces vaisseaux se partagent la surveillance de l'environnement de "l'escadrille" par la surveillance des planètes proches. Il s'agit d'interception d'émissions de toutes sortes, mais aussi d'envoi et de récupération "d'espions" sur la planète considérée. Pour la Terre et pour des raisons de commodité et d'efficacité, il s'agit en général d'anciens Terriens. Certains vivent avec les extraterrestres depuis des milliers d'années. Plusieurs sont en cours de mutation de leur vivant et ressemblent de plus en plus au véritables extraterrestres. Leur morphologie change. Beaucoup n'ont quasiment plus d'organes génitaux par exemple.

    Mon vaisseau est en charge de la surveillance de notre système solaire et donc de notre Terre. Les mots que j'entendais le plus souvent en consultant le cerveau central sont rationnel ou logique et pour les extraterrestres il n'est pas rationnel d'intervenir d'aucune manière dans la vie d'une planète ou de ses habitants, ni même de se faire connaître. Si cela arrive par accident, le témoin est enlevé et transporté au vaisseau. Il pourra y vivre et, s'il le veut, participer aux recherches.






    Cependant, il existe d'autres extraterrestres venants du grand ailleurs. Avec certains, le vaisseau peut communiquer, avec d'autres non. Mais cela ne semble pas inquiéter mes extraterrestres. Ces inconnus ne semblent être que de passage, si j'ose dire. Ils ne paraissent s'intéresser à la Terre qu'à titre de collecte de renseignements. Il est possible qu'ils soient à l'origine des observations relatées par les médias de la Terre. Ce n'est pas le problème de mes extraterrestres.

    Les miens savent tout ce qui se passe sur Terre. Ce qu'ils ne savent pas, les "espions" peuvent compléter les manques. Ils peuvent ramener au vaisseau livres et journaux. Ils ramènent également des objets, ou pour les Terriens à bord, des échantillons alimentaires à reproduire et aussi toutes sortes de choses et de renseignements pour enrichir le cerveau central qui est commun à tous les vaisseaux et accessible à tous, y compris aux Terriens et dans la langue de leur choix.

    Si un Terrien n'a pas une bonne instruction à son arrivée, les extraterrestres l'éduquent en commençant par la maîtrise de sa propre langue avant de l'initier à la manipulation du cerveau central. Ce fut mon cas. C'est ainsi que l'on peut connaître le passé comme le présent de la Terre dans tous les domaines, mais aussi tout ce qui est répertorié de n'importe quelle autre planète.

    Concernant l'étude du vivant, il y a cependant des choses qu'ils ne comprennent pas très bien pour le moment. Par exemple, concernant la Terre, ils constatent, mais ne comprennent pas, l'utilité de la diversité du vivant conscient. Ils en connaissent le processus, mais se posent la question du pourquoi cette information spéciale pour la Terre. Ils étudient nos émotions aussi et eux ne semblent pas en avoir. Ils sont rationnels, point. Le concept de nations différentes leur est étranger et ses conséquences, comme celle de langues différentes. Il semble que sur toutes les planètes visitées, il n'y ait qu'une unique vie consciente, lorsqu'elle existe bien entendu. Il n'y a donc qu'un seul peuple sur une planète. Pas de nations différentes et une seule "langue".

    Le concept de démocratie n'est pas très bien appréhendé non plus. Pour eux, pour chaque problème il ne peut y avoir qu'une seule réponse possible, et c'est celle qui est la plus rationnelle et logique. Si un problème se pose, les extraterrestres n'ont pas besoin de communiquer entre eux, tous sans exception trouvent en même temps la seule réponse possible. Voilà pourquoi aussi la Terre les intéresse.


    Santé – longévité

    Bien qu'ils essaient de parvenir à connaître la totalité de l'information initiale pour pouvoir peut-être la manipuler, les extraterrestres savent qu'ils n'échapperont sans doute pas à la fin du Cosmos. En attendant, ils vivent très très longtemps. Ils sont partis de leur planète il y a des milliers d'années si l'on raisonne en temps terrestre, et depuis, aucun n'est mort, dit le cerveau central. Un point noir, pourtant : il est arrivé, rarement, mais il est arrivé que des navettes ne soient jamais rentrées au vaisseau. Il n'y a aucune explication pour le moment.

    Ils sont donc, à l'intérieur de leurs vaisseaux, toujours le même nombre. Combien sont-ils ? Des milliers, des millions ? Impossible de savoir. Comment font-ils pour ne pas vieillir, ni eux, ni les Terriens "prisonniers consentants"? Il en est de même pour les autres entités conscientes venant d'autres planètes, habitants d'autres vaisseaux. Tous les habitants des vaisseaux bénéficient de la même longévité, même si certains ont besoin de respirer, soit d'autre chose pour vivre.

    Ceux qui parmi les Terriens sont là depuis des milliers d'années finissent par acquérir des changements. Ils mutent de leur vivant. Certains organes s'atrophient puis disparaissent.
    Il n'y a jamais de décès ni chez les extraterrestres ni chez les Terriens, et c'est la principale raison pour laquelle aucun de ces derniers ne veut retourner sur Terre.

    Dans le vaisseau il y a la même gravité que sur Terre. Peut-être le vaisseau tourne-t-il sur lui-même. On ne peut aller dans les locaux des extraterrestres, mais on peut les voir et ils se déplacent comme nous sans flotter.

    J'ai déjà eu l'occasion de te dire que les extraterrestres ne s'alimentent pas, ne dorment jamais, ne respirent pas et ne se reproduisent pas non plus. Leur aliment, c'est l'énergie. En permanence ils reçoivent l'énergie nécessaire. Pour eux comme pour nous, les corps sont analysés en permanence sans que le sujet ne s'en rende compte, et les besoins sont satisfaits aussitôt. Pour nous les Terriens nous nous alimentons normalement, mais nous bénéficions aussi d'un complément d'énergie.

    Aucune maladie ne peut se déclarer sans qu'en amont un manque ne soit satisfait à temps. Neurones ou toutes autres cellules sont réparés ou changés à temps, ce qui supprime le vieillissement. Les extraterrestres peuvent tout faire, même changer un cerveau et y injecter la mémoire ancienne.

    Concernant la mémoire, il semble qu'il y ait une limite à son contenu. En effet, il arrive que le cerveau central indique à certains sujets qu'ils doivent "déposer" provisoirement leurs souvenirs les plus anciens dans le cerveau central. A tout moment, s'ils en éprouvent le besoin, ils peuvent y avoir accès par le cerveau central. Mais tout le monde aussi, car dans les vaisseaux tout est commun, les renseignements aussi.

    Voilà ce que je peux te dire au sujet de la santé.

    Encore un mot pour finir, lorsqu'une navette va sur la Terre, en général à bord il y a d'anciens Terriens, principalement pour des raisons physiologiques comme la respiration par exemple.

    En mission sur Terre

    Durant l'année terrestre 1931, par le mur d'énergie, un extraterrestre m'a demandé si j'acceptais de revenir sur Terre pour un peu de temps, le vaisseau manquait de correspondants sur cette planète. J'étais assez fier d'être digne de cette mission, tout en sachant bien que ma désignation était la plus rationnelle, car je connaissais encore bien la vie sur Terre et n'étais pas connu, sauf de mon ancien entourage familial. J'ai donc accepté, spécifiant seulement que je ne voulais pas partir trop longtemps et risquer d'y mourir. On m'a donc réinculqué le patois que je commençais sérieusement à oublier.

    C'est ainsi que peu après, je me suis retrouvé en compagnie de deux autres Terriens et d'un extraterrestre dans le même type de navette que lors de mon enlèvement. L'extraterrestre avait un local séparé, toujours à cause de l'air dont nous, nous avions besoin. Le processus fut le même qu'à mon départ de la Terre. Réduction instantanée de l'engin, "gélatine" partout à l'intérieur, traversée du mur d'énergie extérieur du vaisseau et léger endormissement.

    À l'approche de la Terre, fonte de la "gélatine" et posé dans un pré entouré d'arbres. Curiosité pour moi, mais finalement peu d'émotion. J'avais déjà beaucoup changé et avais tout à fait l'impression d'être en voyage dans un pays étranger.

    Comme convenu, un homme m'attendait avec une valise. J'ai traversé la paroi de la navette et il m'a remis aussitôt des vêtements, car j'étais nu. Pendant que je m'habillais, dans un éclair de toutes les couleurs, la navette s'est rétrécie et est repartie en silence à grande vitesse. Je ne pouvais la suivre des yeux, elle était bien trop petite.

    Je sais, mon cher R., on dirait l'histoire de Cendrillon, mais c'est comme ça.

    Ce monsieur très sympathique m'a remis ce qui était prévu. Une carte marquée de l'emplacement de l'atterrissage et les dates et heures des prochains contacts avec lui, toujours la veille de l'arrivée d'une navette. En gros tous les trois mois. La date d'arrivée d'une navette servant de contact de rattrapage en cas de problème. L'endroit prévu était celui où nous étions, un lieu-dit Le Planty près d'un village appelé Buxerolles dans le Poitou.

    Dans la valise se trouvait un gros tas de billets de banque, pour me permettre de vivre. Il prit note de mon adresse chez mes parents, puis m'a remis une feuille de papier concernant ma mission. C'était facile. Essentiellement, il s'agissait d'acheter des livres de mathématique et de physique les plus récents possible, et de ramasser des échantillons de plantes diverses. Cela, étant fils de paysans, je connaissais bien. Pour les livres de sciences, j'étais moins connaisseur, mais je ferais de mon mieux. Après une poignée de main, nous nous sommes séparés et j'ai pris le train à Poitiers pour rentrer chez mes parents dans les environs de Lusignan.

    C'est ainsi qu'un matin, je suis arrivé à la ferme des parents, valise à la main. Quelle "engueulade" ! Mais enfin ils étaient bien contents. Les récriminations concernaient surtout le fait que les vaches étaient rentrées toutes seules à la ferme, ce qui aurait pu causer des accidents ou des dégâts dans les champs des voisins. Après des commentaires acerbes concernant ces jeunes de maintenant dont on ne sait plus ce qu'ils ont dans la tête... etc., tout est rentré dans l'ordre d'autant plus facilement que j'avais bien précisé que j'avais toujours travaillé de fermes en fermes et avais donc un pécule. Après avoir acheté, pour le prouver, du tissu noir pour les jupons de ma mère et une montre pour le gousset de mon père, plus personne ne parlait plus de ma disparition.

    Et puis je suis parti au service militaire et j'ai connu ta mère. En 1933 nous nous sommes mariés et tu es né l'année suivante. Ce mariage, je savais que ce n'était pas la chose à faire, mais je pensais pouvoir faire vivre une famille et continuer ma mission sans que mon correspondant le sache. Je m'étais attaché à ta mère et à toi, mais j'avais aussi l'intention de ne pas vivre une toute petite vie sur Terre. En fait, je pensais pouvoir vivre avec vous jusqu'à un âge avancé avant de regagner le vaisseau. Il fallait choisir entre une vie courte avec ta mère et toi ou vivre longtemps dans le vaisseau, ce qui était impossible. Je savais aussi que je n'étais pas à l'abri d'une imprudence et qu'il n'était pas rationnel de dévoiler aux Terriens l'existence des extraterrestres.

    En 1934, nous sommes partis vivre à Poitiers. A ta mère, j'ai raconté que mes parents m'ayant remis un pécule, nous pouvions louer un logement et m'acheter une petite moto. Ensuite, j'ai été embauché comme manoeuvre dans le bâtiment. Comme les ouvriers logeaient sur place, près des chantiers répartis dans tout le Poitou, et que les manoeuvres n'étaient pas utiles tous les jours, j'avais suffisamment de liberté pour remplir ma mission, surtout avec la moto. Je pouvais aller dans les champs ramasser des échantillons de cultures nouvelles, par exemple. L'achat des livres était un peu plus difficile pour moi, car malgré une petite formation sur les sciences sur Terre, je n'y connaissais pas grand chose. Je fouinais chez les libraires, mais mes habits d'ouvrier me rendaient un peu suspect. Pour éviter cela, il m'est même arrivé de voler des livres à la bourse du travail de Poitiers qui avait une bibliothèque très fournie en livres de science, mais n'était que très peu fréquentée par les ouvriers. En fait, j'y étais toujours seul.

    Je donnais toujours chaque mois à ta mère un peu plus d'argent que la moyenne des autres ouvriers, ce que j'expliquais par les heures supplémentaires. Mon argent se trouvait dans la valise fermée à clé, sur l'armoire. Elle était sensée contenir mes souvenirs d'enfance et le soi-disant pécule de mes parents. Je savais que ta mère n'oserait jamais l'ouvrir, et encore moins demander à la mienne combien elle m'avait donné. Ce qui m'arrangeait bien aussi, c'est que ta mère disait toujours qu'il ne fallait pas toucher à cet argent, mais le garder, car on ne savait pas ce que l'avenir nous réservait. En effet, tout le monde pressentait la guerre. Pour ce qui me concerne, je ne savais pas vraiment si mon contact me donnerait encore de l'argent.

    Ma moto ayant rendu l'âme, je me suis acheté une mobylette soi-disant à crédit, ce qui inquiétait ta mère. Mes contacts avec le même monsieur avaient lieu sans problème. Je ne me perdais plus pour retrouver le pré la nuit. Nous fraternisions un peu plus à chaque visite. Je savais maintenant qu'il connaissait bien le vaisseau et qu'il venait de Belgique car en général ses contacts avec les divers correspondants comme moi avaient lieu en Belgique. La plupart des atterrissages de navettes avaient lieu dans ce pays. C'était, semble-t-il, la plaque tournante des renseignements pour l'Europe. Je remettais ma collecte, prenais une nouvelle commande, et après une conversation de quelques instants, je repartais. Je n'ai jamais eu le courage d'informer mon correspondant de mon mariage et de ta naissance. Arrivé sur la route, il m'arrivait de regarder le ciel dans l'espoir d'apercevoir l'arrivée d'une navette au cas où elle arriverait la nuit même et non le lendemain comme prévu, mais je n'ai jamais rien vu.

    Et les choses ont continué comme cela jusqu'en 1942, et nous étions en pleine guerre. La France était coupée en deux. Le Poitou était en zone occupée, et se déplacer devenait dangereux. Mon contact avait encore plus de problèmes que moi pour se déplacer, et m'a averti qu'il était plus prudent pour nous de rentrer au vaisseau. Ce dernier allait s'approcher de la Terre pour récupérer en un seul voyage tous les correspondants avec une multitude de navettes. C'est à ce moment que je l'ai informé de ma situation, et que j'avais cherché à gagner du temps. Il m'a mis en garde gentiment, m'expliquant que ce n'était pas prudent pour moi de rester. En effet, je risquais de tomber malade et mourir sur Terre. Je pouvais aussi être imprudent et laisser entendre par inadvertance que j'étais en contact avec des êtres venus d'ailleurs. On n'aurait pas manqué de m'enfermer dans une maison de fous jusqu'à la fin de mes jours. On ne disait pas hôpital psychiatrique à l'époque. Dans ce cas, personne ne pourrait rien pour moi. Aucune navette ne pourrait me localiser. C'était le bon moment pour partir, disait-il, cela ne paraîtrait pas bizarre, car à cette époque beaucoup de gens disparaissaient, soit à cause des bombardements, soit étaient arrêtés par les Allemands.

    Après quelques allusions à ta mère concernant l'argent qu'elle pourrait prendre au cas où il m'arriverait malheur, j'ai pris ma décision et au rendez-vous suivant, j'ai informé mon correspondant que j'étais prêt à partir. Quelques jours après, nous partions.

    Cette fois, pas de gélatine, le vaisseau était tout près de la Terre et en quelques minutes nous étions à bord. J'étais content, mais j'avais le coeur gros.

    Second séjour dans le vaisseau

    A bord du vaisseau, j'ai repris ma vie d'avant et au fil du temps, les événements de la Terre me concernaient de moins en moins. J'étudiais beaucoup pour comprendre moi aussi les secrets de l'Univers. Un seul but pour tous : accéder à l'information initiale avant la fin du cycle et espérer acquérir ainsi l'immortalité. Mais avant de vraiment participer aux recherches, il me faudrait sûrement plusieurs centaines d'années terrestres pour assimiler les informations données, soit par les extraterrestres, soit par le cerveau central, soit aussi quelquefois par des survols en navette de planètes inconnues.

    C'est ainsi que je me souviens d'une planète, qui sans nul doute était habitée, le cerveau central qui recevait les analyses le confirmait. Pourtant, il n'y avait aucune trace au sol. Jamais n'a été détecté un être vivant en déplacement. Pouvait-il exister du vivant invisible ? Ce vivant vivait-il dans les profondeurs de la planète ? Au moment où j'écris, je suppose que cette planète est toujours à l'étude.

    A propos de voyages dans l'espace et avant qu'il ne soit trop tard, je vais essayer de te donner quelques explications sur ces voyages. Pour cela, il me faut parler du Cosmos.

    Pour les extraterrestres du vaisseau, les voyages dans le Cosmos ne dépendent ni de la vitesse de la lumière, ni de la gravité des corps célestes, ni du temps et ni de l'énergie utilisée pour pousser une fusée.

    L'Univers est en expansion. De plus, cette expansion s'accélère continuellement. Il est donc illusoire de croire que l'on peut, avec une fusée quelle que soit sa puissance, rattraper un système qui s'éloigne et accélère à des vitesses qui peuvent être supérieures à la vitesse de la lumière dans un temps local. En effet, plus la "taille" d'un objet est importante, un système autour d'une étoile par exemple, plus son temps propre est lent. De même plus un objet est petit, plus son temps propre est rapide.

    En raison de cette constatation, les extraterrestres ont trouvé un moyen de voyager dans l'espace-temps. Ils se servent de l'infiniment petit.

    Il existe peut-être d'autres moyens. C'est pourquoi les extraterrestres ne veulent pas perturber la vie sur une planète habitée. Si relation il y a entre deux civilisations, la moins évoluée va copier celle de la plus en avance. De ce fait, elle ne se tourne pas vers des recherches originales. Même une civilisation moins avancée peut trouver une direction de recherche à laquelle les extraterrestres n'ont pas pensé.

    C'est difficile pour moi de t'expliquer ces choses, car les concepts scientifiques des extraterrestres et ceux de la Terre sont différents et les mots me manquent.

    Pour les extraterrestres, le Cosmos est comme un ballon qui non seulement grossit sans arrêt, mais ce grossissement s'accélère en permanence. A l'intérieur se trouve l'information initiale, pensent-ils. Mais il y a une différence entre la représentation terrienne du Cosmos et celle des extraterrestres.

    Pour les Terriens, les galaxies, visibles ou non, c'est le Cosmos, dont le système solaire fait partie. Pour les extraterrestres c'est, si tu veux, comme la peau d'un ballon. Les galaxies sont sur la peau de ce ballon. Notre système solaire aussi bien entendu. Ces galaxies, avec de grandes distances entre elles, sont étagées au-dessus de l'intérieur du ballon.

    A l'intérieur du ballon, l'espace, le temps, les distances sont fluctuants.

    Pour aller d'un point à un autre sur la peau du cosmos, il faut passer par l'intérieur du ballon. Le moyen c'est l'infiniment petit qui seul peut réduire l'espace-temps.

    Imagine un objet de la taille d'une ville par exemple, dont on réduirait le volume en un point presque immatériel. La ville n'est plus ni visible ni détectable. Pourtant elle existe et possède encore un résidu de son propre espace-temps. Si un vaisseau ou une navette est réduit en un point immatériel, l'un ou l'autre peut traverser la peau du cosmos et voyager sur de grandes distances quasi instantanément et dans son propre espace-temps très court. C'est une sorte de compression d'énergie, si tu veux.

    J'espère avoir le temps d'y revenir et essayer de t'expliquer comment les extraterrestres procèdent, à la fin de cette lettre.

    Fin de l'aventure ?

    Dans le vaisseau, j'étudiais toujours beaucoup. C'était un vrai plaisir. Par curiosité je voulais tout savoir. Grâce aux émissions radio de la Terre, je savais un peu ce qui s'y passait, mais j'étais de moins en moins intéressé.

    J'assimilais doucement les concepts scientifiques des extraterrestres, tout en étudiant le néerlandais, avec la vague idée d'exécuter peut-être quelques missions de correspondant sur Terre.

    Début 1945, les extraterrestres considérèrent que les conditions étaient favorables pour envoyer de nouveau des correspondants en Europe. Les envoyés passeraient inaperçus en raison des mouvements de population très importants. On me demanda si j'acceptais de retourner sur ma planète. Je ne m'y attendais pas, mais j'acceptai. Il me faudrait encore jouer mon rôle, et c'est au sein de ma famille que je serais le mieux intégré afin de ne pas attirer l'attention. Toujours cette obsession de ne pas perturber les habitants de la Terre.

    Ce fut donc le retour à l'endroit habituel, mais ce n'était plus le même correspondant. Cette fois, il m'habilla d'un bleu de travail et d'une veste de soldat américain. J'avais aussi une petite valise avec beaucoup d'argent, des billets neufs, et dans les musettes, du linge et des journaux récents contenant des articles sur le retour des prisonniers et déportés.

    Mon correspondant m'a informé de la date du futur contact, et je suis arrivé la nuit suivante chez nous. Je pense que tu t'en souviens car il me semble que tu bavais d'admiration devant ma veste américaine. L'argent posait un problème, pendant le trajet à pied de Buxerolles à Poitiers, j'ai eu le temps de trouver une explication.

    Après avoir confirmé à ta mère que les Allemands m'avaient arrêté en ville en 1942, puis envoyé le jour même en Allemagne travailler dans une usine de munitions, sans autre explication que celle donnée par eux, à savoir la nécessité de remplir un train en partance, personne n'a mis en doute mon histoire.

    Pour l'argent, j'ai raconté l'histoire suivante : au cours d'un bombardement, le groupe de Français de l'usine s'était réfugié dans une ancienne caserne de la ville, supposant que détruite, elle ne le serait pas de nouveau. Dans les gravats, nous avons trouvé un coffre éventré, bourré d'argent de tous les pays. Nous nous sommes partagé l'argent français et avons attendu l'arrivée des Américains. C'est passé comme une lettre à la poste.

    Par contre, un peu plus tard, la radio et les journaux annonçaient que les billets devaient être changés. Au-dessus d'une certaine somme, il faudrait en justifier l'origine. Cela, je ne l'avais pas prévu. Impossible de contacter mon correspondant avant la date prévue de l'échange. Au contact suivant, supposant que mon correspondant devait être au courant, j'ai apporté les anciens billets. Il avait en effet tout prévu. Nous avons brûlé les billets anciens dans le pré, et il m'a remis un autre paquet de billets nouveaux. À ta mère, j'ai dit que mon patron avait un moyen de les changer après la date obligatoire et qu'il avait pu me changer les miens. Ta mère semblait douter, mais n'a rien dit.

    Je me souviens aussi, mais je ne sais plus si c'est à la même époque, les journaux faisaient grand cas des explosions atomiques sur le Japon. Cela me semblait important d'en discuter avec mon correspondant. Les extraterrestres ne pouvaient qu'être au courant. Mais je voulais savoir si je devais orienter mes recherches de livres scientifiques dans cette direction et ne voyais pas très bien comment faire à partir d'une petite ville française. J'ai donc abordé le sujet avec mon contact au rendez-vous suivant. À lire les journaux français, il me semblait que c'était une affaire très importante et dénotait une avancée considérable de la science sur Terre. Mais j'ai été surpris de sa réponse. Il m'a dit en résumé qu'il n'y avait pas de demandes particulières des extraterrestres à ce sujet. Pour eux, c'était l'aboutissement normal d'un certain programme de recherche propre aux Terriens. Ils n'en faisaient pas grand cas.

    Au pire, me disait mon correspondant, une certaine forme de civilisation pouvait disparaître, mais l'humanité ou la Terre, sûrement pas.

    Notre point de contact devait être changé. En effet, le pré habituel était cerné de plus en plus par de nouvelles constructions. L'endroit ne permettait plus l'arrivée d'une navette en toute discrétion. Le prochain rendez-vous aurait lieu dans la région toulousaine (carte à l'appui). Pour les suivants, ce n'était pas encore fixé. La région toulousaine, c'était loin et ça ne m'arrangeait pas. Et puis nous étions maintenant en 1979, j'en avais un peu marre de cette vie sur Terre. À part mes missions, je n'avais pas grand chose à faire. Pour m'amuser j'apprenais un peu de swahili car j'avais souvenance que tu avais été en Afrique. (NOTE DE SON FILS : Il apprenait dans un livre je suppose. Par ailleurs il devait faire allusion à mon séjour au Niger (1967) ou au TFAI (Territoire français des Afars et des Issas) entre 1969 et 1971, bien que dans ces deux pays on parle peu en swahili.) Et puis tu étais casé depuis longtemps et ta mère pourrait vivre avec le reste de l'argent.

    Je prenais de l'âge sur Terre. J'avais quelques petits ennuis de santé. Bien que je savais qu'au vaisseau on me redonnerait une bonne santé et que je pourrais débarrasser ma mémoire des scories inutiles, il ne convenait pas que je traîne sur Terre trop longtemps. Bref, je devais fixer avec mon correspondant la date de mon retour définitif au vaisseau.

    Hélas, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. J'avais pris mon billet de train pour Toulouse depuis longtemps. Mais le jour du départ coïncidait avec un changement d'horaires. Si bien que j'ai raté le train.

    Arrivé à Toulouse, je suis allé dans un hôtel pour attendre le rattrapage, qui comme toujours était la nuit suivante du rendez-vous. J'espérais même partir avec cette navette. Mais le soir-même, à l'hôtel, j'ai eu un malaise, début probable de la maladie mortelle dont je suis maintenant atteint. Je me suis réveillé à l'hôpital de Toulouse, bien après l'heure de la navette.

    Ce fut pour moi une catastrophe. De retour à Poitiers, je ne cessais de me torturer l'esprit pour trouver comment joindre mon correspondant dont je ne connaissais ni le nom ni l'adresse. Lui ne m'avait jamais demandé la mienne. Je n'avais rien dit à ta mère dans l'espoir que mes amis extraterrestres trouveraient le moyen de me localiser. Finalement j'ai pris la décision de te laisser une trace de mon histoire, sans te le dire cependant car j'espère toujours qu'ils viendront me tirer de là d'une manière ou d'une autre.

    Il me reste encore beaucoup de choses à te dire. J'en viendrai à bout… "

    La lettre de mon père s'arrête là. Il semble qu'il soit décédé avant de la finir.


    t puis j'ai reçu un coup de téléphone. C'était quelques jours après avoir vu le directeur de LDLN, bien que je n'y vois aucune relation de cause à effet. Peut-être était-ce la blague d'un plaisantin. En tout cas, ce coup de téléphone m'a paru curieux. Je vais essayer de me le remémorer le plus exactement possible pendant que la teneur en est fraîche dans ma mémoire, car il est évident que je n'ai pas un magnétophone en permanence à côté du téléphone.

    En voici la retranscription:

    - Bonjour, vous êtes Monsieur O. ?

    Sur ma réponse affirmative, mon interlocuteur continua :

    Excusez-moi de vous déranger. Mon nom ne vous dira rien, nous ne nous connaissons pas. Je voulais savoir si le prénom de votre père était bien G. ?

    - Oui effectivement, pourquoi, vous l'avez connu ?

    - OUI, très bien. Il y a longtemps que je cherche votre adresse.

    - Cher Monsieur, vous ne risquiez pas de trouver mon adresse, j'habitais à l'étranger. Où diable avez-vous connu mon père et que puis-je pour vous ?

    - Voilà, c'est un peu particulier. Il paraît que vous détenez une lettre de votre père et que vous avez écrit à plusieurs magazines pour la publier, c'est exact ?

    - C'est exact. Je l'ai trouvé curieuse. Mais comment savez-vous cela, vous êtes dans l'édition ?

    - Non, pas du tout, mais on me l'a dit. Je voulais savoir si c'est exact. Voyez-vous, nous avons appris la mort de votre père avec beaucoup de retard. Nous ne savions pas ce qu'il était devenu et nous sommes étonnés que votre père ait écrit une lettre. Au nom de l'amitié que je lui portais, me serait-il possible de la lire, car ce que vous voulez publier n'est peut-être qu'un extrait. Je serais très heureux si, avec votre permission, je pouvais la lire en entier, chez vous par exemple si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Je peux me déplacer.

    - Vous n'êtes pas éditeur, dites-vous, je ne comprends pas très bien. En plus vous avez connu mon père. Vous êtes très vieux alors ?

    - Oui et non. Vous ne voyez pas qui je peux être ?

    SILENCE

    - Non. Attendez, ne seriez-vous pas vous aussi une sorte de correspondant comme écrivait mon père ?

    - Oui, c'est exact.

    LONG SILENCE

    - ALLO vous êtes toujours là ?

    - Oui. Écoutez, je suis un peu stupéfait et j'ai de la peine à vous croire.

    - Oui c'est possible. Mais n'ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal. Je voudrais seulement que vous renonciez à publier cette lettre. Le mieux serait de la détruire en ma présence. Mais si vous le voulez, je peux vous l'acheter très cher.

    - Écoutez Monsieur, la question n'est pas là. C'est une lettre de mon père et j'aimerais savoir quoi en penser. La publier, c'est pour moi l'opportunité de contacter des gens qui pourraient peut-être m'éclairer sur les questions que je me pose. Vous comprenez ?

    - Oui je comprends. Mais pensez à plusieurs choses. D'abord, on ne vous croira pas. C'est la meilleure des solutions. Mais le contraire est possible. Vous risqueriez d'affoler des gens. Ce n'est pas rationnel, vous y pensez ?

    - Oui, c'est possible, mais peu probable. Je vais donc essayer de la publier. Autre chose. Vous êtes peut-être un plaisantin, bien qu'il me paraisse curieux que vous connaissiez l'existence de cette lettre. Je pense que vous travaillez pour un magazine.

    - Non, non. Mais nous sommes très bien renseignés.

    - Au cas où vous seriez ce que vous prétendez être, puis-je vous poser quelques questions ? Je n'ai rien préparé, votre coup de fil me surprend.

    - Oui, une ou deux questions, si vous voulez.

    - Si vraiment vous surveillez les Terriens, on est en droit de s'inquiéter, non ?

    - Mais non. Les civilisations avancées, comme vous dites, ne sont pas dangereuses. Nous surveillons notre environnement, c'est tout.

    - Vous n'avez pas d'armes ?

    - Pas du tout. Nous pourrions pourtant par exemple créer des ouragans ou modifier votre climat, mais pour quoi faire ?

    - Ces cercles dans les champs, c'est quoi ?

    - Ça vous inquiète ? Il n'y a pas de quoi. D'abord ce n'est pas nous. Il s'agit d'autres civilisations qui envoient des sondes sur votre planète. Ils disent que les Terriens écoutent le Cosmos à la recherche d'autres civilisations. Nous leur avons expliqué que vous étiez plusieurs entités conscientes sur votre planète, dont les humains. Nous leur avons expliqué que les humains étaient sensibles à l'art et nous avons essayé de leur expliquer ce que c'était l'art. Alors pour vous faire comprendre qu'ils existent, certaines de leurs sondes impriment de l'art. Voilà tout.

    - Merci du renseignement.

    - Cher Monsieur, pensez à ce que je vous ai dit au sujet de la lettre de votre père. Ne perturbez pas vos semblables. Je reprendrai contact avec vous si vous le voulez bien, et peut-être pourrions-nous nous voir. Merci de votre amabilité.

    - C'est ça. Au revoir, cher Monsieur.

    Ce coup de téléphone ne m'a pas fait avancer dans mes recherches. Cependant, la question est posée : nous surveille-t-on à ce point ? Y a-t-il vraiment consensus entre des gens qui savent et les autres pour cacher cette surveillance ?

    écrit par Kiedis

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