• (1954) La rencontre de Pournoy-La-Chétive

    (1954) La rencontre de Pournoy-La-Chétive




    Le 9 octobre 1954 à 18:30 à Pournoy-la-Chétive (Moselle), Gilbert Calba (12 ans), Daniel Hirsh (9 ans) et Jean-Pierre Hirsch (5 ans) font du patin à roulettes quand ils voient une machine brillante atterrir dans un champ près du cimetière. C'était une machine ronde d'environ 2,50 m de diamètre, qui reposait sur 3 pieds. Bientôt un homme en sortit. Il tenait à la main une torche électrique qui nous aveuglait. Mais nous pouvions voir qu'il avait de grands yeux, une figure couverte de poils, et qu'il était très petit, environ 1,20 m. Il était habillé d'un vêtement noir, large, comme la soutane que porte monsieur le curé. Il nous a regardés et il a dit quelque chose que nous n'avons pas compris. Il a éteint sa torche. Nous avons eu peur et sommes partis en courant. Quand nous nous sommes retournés, nous avons vu quelque chose dans le ciel : c'était très haut, très brillant, et ça volait vite. Un 4ème témoin, Robert Maguin (16 ans), a observé de loin le phénomène.

    Dès le lendemain, la presse relate l'affaire [1].

    A l'époque, la vue de l'occupant est attribuée à la présence d'un habitant du pays qui ramassait de l'herbe pour ses lapins en se servant d'une torche électrique, ce qui aurait abusé les enfants [2] :

    La « soucoupe » de Pournoy n'était qu'une vision

    METZ - Dans un précédant article, nous avions relaté la déclaration d'enfants qui avaient vu, à Pournoy-la-Chétve, une "soucoupe volante" et un petit homme habillé de noir. Depuis ce jour, la population vivait dans la crainte de nouvelles apparitions et s'enfermait à double tours dés la chute du jour . Une enquête discrète, ayant été effectuée, a permis d'identifier le soi-disant "Martien" qui n'est autre qu'un habitant de la localité.

    En effet, ce dernier, était retenu le jour par son travail, n'avait pu se rendre à l'herbe pour ses lapins qu'à la nuit tombante. Alors qu'il se trouvait à la sortie du village, près du cimetière, et sur le chemin du retour, il dut faire l'usage de sa lampe électrique à diverses reprises. Des enfants jouant à proximité prirent peur et s'enfuirent tout tremblants au domicile de leurs parents, malgré les vaines paroles du "Martien", qui tentait de se faire reconnaître. Quand à la soucoupe volante, nul doute qu'elle ne soit elle aussi de pure imagination.

    Enquêtes

    En 1979, Gérard Barthel et Jacques Brucker écrivent à propos du cas : Nous avons conversé avec Gilbert Calba et aussi ses camarades de jeux qui n'ont vu passer qu'une grosse étoile filante [3].

    Le 22 juin 1989, Jean Sider se rend sur les lieux et interroge Gilbert Calba. Celui-ci refuse tout d'abord de parler de l'observation, puis à l'insistance de Sider, il admet avoir vu dans le ciel une source lumineuse mobile qu'il n'a pu identifier. Sider découvre quelques jours plus tard un article en p. 5 de Le Lorrain du 11 octobre 1954, indiquant que le père de Gilbert lui administra une correction pour avoir eu l'audace de raconter son observation à qui voulait bien l'entendre. Un autre article relate cette histoire [4].

    Sider ne parvient pas à rencontrer Daniel Hirsh, qui a cependant confirmé son observation par une conversation téléphonique avec l'ufologue Christian Jay. Jean Pierre Hirsch se souvient encore d'avoir vu une lumière blanc-bleu non éblouissante, qui descendit ponctuellement vers le sol. Il n'a pas vu d'occupants mais affirme que l'endroit de l'atterrissage allégué est resté visible pendant une dizaine d'année car l'herbe, selon lui, n'y repoussait pas. Il précise à Sider que les gens du village se moquèrent d'eux à l'époque, et que cela avait dû profondément choquer Calba, qui était le plus âgé du groupe et donc le "chef" du groupe des témoins. Robert Maguin, le plus éloigné des témoins, a confirmé la présence d'un phénomène lumineux qu'il ne s'explique toujours pas, mais a peu envie de parler de l'incident. Interrogés sur le fait de savoir s'il ont été contactés par Barthel et Brucker, seul Calba répond avoir contacté, par téléphone.

    Sider déclarera à propos de cette affaire : Au pire, l'occupant est peut-être une confusion, même si sa description ne correspond pas à quelqu'un du pays (et il s'en faut de beaucoup) mais il y a eu au minimum une RR2 à Pournoy-la-Chétive, avec une possibilité de RR3.

    RAPPORTS:

    [Ref. 553:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":



    Les "soucoupes volantes" continuent de faire parler d'elles

    Trois enfants de Pournoy-la-Chétive affirment avoir vu un engin bizarre et un curieux petit homme qui leur adressa la parole.

    Trois enfants de Pournoy-la-Chétive viennent d'affirmer avoir vu dans la soirée de vendredi un engin bizarre descendre du ciel et un étrange petit homme en sortir, et leur adresser la parole. Telle est la nouvelle qui se répandait dans les villages de la Seille.

    Il ne s'agissait pas d'une plaisanterie de mauvais goût. Les enfants, en effet ont aperçu effectivement quelque chose d'anormal et furent témoins d'un événement particulier qui les a "frappés de telle façon qu'ils ont perdu l'appétit et qu'ils ont rentrés chez eux tremblant de peur et affolés. Mais il est impossible de savoir s'il s'agit d'un fait réel ou de la défiguration involontaire d'une scène authentique et naturelle, par des imaginations impressionnés à la suite de nombreux récits. Gilbert Calba 11 ans; Daniel Hirsch 9 ans; et son petit frère Jean-Pierre, 5 ans, étaient allés, vendredi soir, faire une partie de patins sur la route départementale n° 41, à l'entrée du village sinistré. Il était 19 h 30 et la nuit tombait. Soudain, à proximité du cimetière, les enfants assistèrent au phénomène. Voici la scène telle que l'ont racontée Gilbert et Daniel, 2 excellents élèves de M. Martignon, l'instituteur de Coin-Sur-Seille :

    "Dans le ciel, nous avons vu quelque chose de lumineux. Il s'agissait d'un engin rond de 2 m 50 environ de diamètre, qui a atterri un peu devant nous. L'appareil avait des rayures noires, jaunes et blanches et reposait sur 3 pieds. Nous avons attendu 1 mn ou 2 et un homme en est sorti. Il avait une lampe allumée dans une main, une lampe qui lançait des rayons, et dans l'autre main, un objet lumineux en forme de croix. L'homme avait de gros yeux, un visage poilu était tout petit, 1 m 20 peut-être. Il était vêtu d'une robe noire, comme un prêtre. Il nous fixa dans les yeux. On avait peur, mais nous pouvions pas bouger. Il a dit quelque chose dans une langue que n'avons pas comprise. Quand il a éteint sa lampe, nous nous sommes sauvés. Après nous avons vu dans le ciel quelque chose de lumineux qui s'en allait très vite."

    Et Gilbert Calba ajouta: "C'est pas pour me faire remarquer que je dis cela, mais je vous jure que je l'ai vu..." Un autre habitant de Pournoy, Robert Maguin, 15 ans, a aperçu, lui aussi, semble t-il, l'engin mystérieux, dans le ciel. Telle est cette curieuse relation qui laisse perplexe.

    Pour sa part M. Delacour, le sympathique Maire de Pournoy, hésite à se prononcer: "Je vous dis franchement, je n'y crois pas trop aux soucoupes volantes... Je suis un peu comme saint Thomas... Mais après tout, il a pu y avoir quelque chose."

    Quant à M. Léonard, le dévoué secrétaire de Mairie, il ne vient que le Samedi et, dans la présente affaire, il se contente de douter... L'avenir apprendra peut-être si les 3 enfants ont été les jouets d'une imagination trop fertile.

    [Ref. 1007:] JOURNAL "DIMANCHE-ECLAIR":



    Toute vérité n'est pas bonne à dire
    Parce qu'il avait vu une soucoupe volante il reçoit une correction!

    Les histoires de soucoupes, décidément, sont bien troublantes et n'ont pas fini de susciter des commentaires passionnés. Ceux "qui en voient" y croient dur comme fer et se montrent évidemment vexés de rencontrer des sceptiques qui abordent un air tantinet narquois. C'est qu'il faut comprendre la psychologie de ceux "qui n'en voient pas". Il entre dans leur comportement une certaine dose de dépit et ils sont des "croyants" en puissance. Ils adoptent, en attendant, la sage attitude de Saint Thomas.

    Si jusqu'ici, les soucoupes volantes, soupières lumineuses, cigares, demi-cigares et autres objets voltigeurs ont posé de multiples énigmes, ils n'ont toutefois pas causé de dégâts, si ce n'est dans l'équilibre cérébral de certains témoins qui ne sont pas encore remis de leur émotions. Mais nous savons, un garçonnet de 11 ans qui vient, lui, d'être la victime des soucoupes volantes. Le fait d'en avoir vu une et de l'avoir dit, lui a valu une correction paternelle en bonne et due forme. Le pauvre gosse se souviendra de sa "soucoupe".

    C'est à Pournoy-la-Chétive, en Moselle, que l'incident s'est produit. Depuis 24 h, ce petit village situé à 20 km de Metz, est partagé en 2 camps : ceux qui sont pour les soucoupes volantes et ceux... qui rient doucement.

    Vers 20 h, vendredi, un gamin de 11 ans, le petit Calba rentra précipitamment chez ses parents en racontant, tout essoufflé, qu'il venait de voir une soucoupe volante. Son père, incrédule, leva la main et, pour qu'à l'avenir, le gosse ne raconte plus d'histoires abracadabrantes, lui fit passer le goût de la soucoupe. Pourtant malgré les arguments paternels, l'enfant persista dans son récit, ajoutant même que 2 de ses camarades avaient eux aussi, vu la soucoupe. C'est alors que les 3 enfants faisaient une partie de patins à roulettes, à quelques centaines de mètres du village, que la "chose" se produisit. Ils virent un engin circulaire, projetant une lumière aveuglante. L'engin se posa sur le coté de la route et les gamins affirment qu'un petit homme, mesurant environ 1 m, vêtu de noir et le visage poilu serait descendu de la soucoupe. Les enfants furent pris de peur, un sauve-qui-peut général s'ensuivit et ils regagnèrent leur foyer de toute la vitesse de leurs jambes et sans doute de leurs patins à roulettes.

    Interrogé à part, les 3 garçonnets ont fait une déclaration identique et ont affirmé qu'à Pournoy, plusieurs adultes auraient, eux aussi, aperçu la soucoupe — mais sans pilote barbu.

    [partie manquante]

    de couleur orange, ayant la forme d'un disque d'environ 5 m de diamètre. Après être descendu jusqu'à une dizaine de mètres du sol, l'engin, que les 2 témoins affirment être une "soucoupe volante", est remonté brusquement à la verticale pour disparaître peu après.

    Ce phénomène à été confirmé par plusieurs autres personnes travaillant à [l'usine] Sidelor qui ont aperçu, au même moment, une étrange lueur du côté de l'Orne.

    [Ref. 1661:] JOURNAL "LE PROVENCAL":



    Le "Martien" de Pournoy-la-Chétive était petit, poilu et portait...

    La soutane


    Trois enfants à qui l'inconnu a tenu un langage incompréhensible l'affirment

    Metz (A.C.P.).

    Depuis samedi, les habitants de la petite commune de Pournoy-la-Chétive, près de Verny (Moselle) sont partagés en deux clans: ceux qui y croient et ceux qui en rient.

    Nous voulons parler de la soucoupe volante, bien sûr.

    Trois enfants du village affirment, en effet qu'ils ont vu une soucoupe et son passager. Ils ont raconté leur histoire à leur parents, l'ont répété devant l'instituteur et confirmée devant M. Le Maire. Tous trois faisaient du patin à roulette à proximité du cimetière. Il y avait là: Gilbert Calda, 12 ans; Daniel Hirsch, 9 ans; son frère Jean-Pierre, 5 ans.
    Habillé comme M. le Curé

    [...] déclare Gilbert, nous avons vu se poser un engin lumineux et rond de 2 m 50 environ de diamètre. L'appareil a atterri près de nous: il avait des rayures jaunes et blanches et s'est posé sur trois pieds.

    "Bientôt, un homme en est sorti tenant à la main une lampe électrique.

    "Il était tout petit (1 m. 20 environ) avait de gros yeux, un visage poilu et portait une soutane noire comme M. le Curé. L'homme est venu nous parler dans un langage incompréhensible, et nous nous sommes sauvés, pris de peur."
    Un autre témoin

    "Nous nous sommes retournés un peu plus loin. L'engin très brillant, s'élevait très haut et très vite dans le ciel."

    Ce récit est partiellement confirmé par un autre habitant de Pournoy-la-Chétive, Robert Maguin, 16 ans, qui a déclaré avoir aperçu, lui aussi vers la même heure, un engin mystérieux mais il n'en était pas assez près pour en distinguer les détails.

    [Ref. 553:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":

    La "soucoupe" de Pournoy n'était qu'une vision

    METZ. -- Dans un précédant article, nous avions relaté la déclaration d'enfants qui avaient vu, à Pournoy-la-Chétive, une "soucoupe volante" et un petit homme habillé de noir. Depuis ce jour, la population vivait dans la crainte de nouvelles apparitions et s'enfermait à double tours dès la chute du jour. Une enquête discrète, ayant été effectuée, a permis d'identifier le soi-disant "Martien" qui n'est autre qu'un habitant de la localité.

    En effet, ce dernier, étant retenu le jour par son travail, n'avait pu se rendre à l'herbe pour ses lapins qu'à la nuit tombante. Alors qu'il se trouvait à la sortie du village, près du cimetière, et sur le chemin du retour, il dut faire l'usage de sa lampe électrique à diverses reprises. Des enfants jouant à proximité prirent peur et s'enfuirent tout tremblants au domicile de leurs parents, malgré les vaines paroles du "Martien", qui tentait de se faire reconnaître. Quand à la soucoupe volante, nul doute qu'elle ne soit elle aussi de pure imagination.

    [Ref. 1082:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":

    (Extrait.)

    [...]

    Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.

    A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.

    Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.

    [...]

    [Ref. 1133:] CORAL ET JIM LORENZEN:

    Les auteurs indiquent que le 9 octobre 1954, trois enfants qui faisaient du patin à roulette dans le village de Pournoy-la-Chetive en Moselle, France, ont plus tard affirmé qu'une machine brillante ronde a atterri très près d'eux, et qu'un "genre d'homme" en est sorti, qui avait environ quatre pieds de haut et était vêtu d'un sac ou d'une aube noire.

    Les gamins ont dit que la tête du petit homme était velue et qu'il avait de grands yeux, et qu'il leur a parlé dans une langue qu'ils n'ont pas comprise. Les gamins sont devenus effrayés et se sont sauvés en courant. Quand ils se sont arrêtés et ont regardé en arrière, la machine était en train de monter dans le ciel à grande vitesse.

    Les auteurs ajoutent que l'observation de l'engin montant dans le ciel a été corroborée par un autre villageois.

    [Ref. 152:] JACQUES VALLEE:

    9 octobre 1954 - Une rencontre du troisième type

    L'étrange observation de trois jeunes enfants du village de Pournoy-La-Chétive.

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :