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Par seb90 le 24 Octobre 2008 à 16:46A la recherche de vies futures
Il parait aujourdhui démontré quà travers certaines techniques dhypnose on peut amener quelquun à trouver ses vies antérieures.
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Lexpérience, dont des spécialistes comme lancien docteur Kelsey ou lAméricain Helen Wambach nous ont donné maints exemples, constitue un véritable voyage dans le temps. Pourquoi, se sont demandés certains chercheurs du XII° siècle, ne serait-il pas possible de faire la même chose dans lautre sens ?
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Autrement dit, pourquoi ne pas tenter, en usant des inductions appropriées, den savoir plus sur les existences qui nous attendent.
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Les anciens initiés affirment que tout est en tout. Nous porterions en nous notre passé mais aussi les germes de notre futur. Dès que lon devient capable daccéder à des états de conscience supérieurs, temps nobéit plus aux mêmes lois. Des linéaire, avec hier, aujourdhui et demain comme cours, il devient léternel présent et il est possible, sous certaines conditions, de puiser des informations sur ce qui a été et sur ce qui sera.
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Les théories de la physique moderne depuis Einstein et ses disciples ne sont pas loin de rejoindre cet enseignement. Il se pourrait donc que nous visitions nos lendemains, quau lieu de régresser nous progressons et nous parvenions à connaitre les vies que nous allons vivre après celle-ci.
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Deux chercheurs, lAnglais David Christie-Murray et lAméricain Sally Neckermann, ont relançaient cette idée il y a déjà longtemps, émise dans les années 1907, par un savant français, le colonel de Rochas, auquel nous devons de précieux travaux en matière de magnétisme et dhypnose. Sa recherche des vies ultérieures a été malheureusement bien oubliée chez nous.
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Entre 1904 et 1905, de Rochas mit au point une technique qui lui permettait littéralement de promener des sujets un peu doués aussi bien dans leur passé que dans leur futur.
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Il sétait aperçu quà laide de passes « longitudinales » (en promenant ses mains de bas en haut devant le sujet), il lamenait à régresser. Au contraire, des passes transversales (gestes de côté) rapatriaient la personne dans son présent. Mais en poursuivant ces passes sans faire reprendre conscience au sujet, de Rochas continuait à lui faire redescendre le temps et à partir de là, parvenant à le projeter dans le futur.
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Il expérimenta le procédé à partir de 1904, avec une dizaine de sujets toujours des femmes car elles lui paraissaient plus réceptives. Les débuts, avec une certaine Joséphine- une jeune fille qui travaillait au service de la famille de Rochas à Voiron furent des plus prometteurs, Joséphine régressait avec une facilité extraordinaire et avait déjà exploré plusieurs existences antérieures.
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Le savant effectua avec elle huit séances hypno magnétiques. Dès la première elle prit connaissance de son avenir immédiat. Elle raconta quelle avait quitté son service et travaillait comme vendeuse dans un grand magasin de Grenoble. Mais, à 25 ans, elle avait provisoirement abandonné toute activité professionnelle pour revenir vivre avec sa famille.
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Il y eut un moment très dur au cours de la séance, Joséphine poussa un horrible cri de douleur ? Elle se mit à se tordre sur sa chaise. Son visage se transforma. Madame de Rochas, qui assistait à lexpérience, fut tellement troublée quelle dut quitter la pièce.
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Lhypnotiseur chercha à en savoir plus.<o:p></o:p>
- Jai maintenant 32 ans, finit par lui dire dune voix lamentable la jeune fille dont les traits avaient incroyablement vieilli sous lhypnose. Je suis honteuse et profondément chagrinée. Un homme ma séduite en me promettant le mariage. Il ma abandonnée avec mon enfant.
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De Rochas lamena jusquà lâge de 35 ans avec un maximum de précautions. Toujours la même tristesse, un peu atténuée pourtant par les années. Son père était mort et elle vivait avec sa mère et son enfant. A 40 ans elle était toujours au village de Manziat, dans lIsère. Son enfant était mort. Elle avait pris un travail à façon pour un couple de tailleurs.<o:p></o:p>
Joséphine raconta quensuite elle saffaiblissait de plus en plus. A 70 ans, elle seffondra sur sa chaise avec une expression de souffrance intense sur le visage.
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Cette fois pas de cri, pas de contorsions. De Rochas était ému. Pour la première fois, il allait parvenir à faire vivre à quelquun sa propre mort. Il demanda à sa patiente si elle acceptait. Elle répondit que la vie avait été tellement dure pour elle que la mort ne leffrayait pas.
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Joséphine vit son corps gisant sur le lit, les parents et les proches autour delle, le prêtre qui finissait de dire les prières. Elle plongea dans une obscurité quelle imagina être sans fin. Cétait la sortie classique vers la lumière ? Elle ne rencontra personne dans lau-delà.
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Joséphine flottait dans un no mans land que traversaient des étoiles fugitives. Pour la première fois, elle était heureuse, à son aise. Elle ressentait néanmoins le besoin de se réincarner. La période ftale fut incertaine.
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De rochas ne parvint pas à obtenir de renseignements sur ce transit.<o:p></o:p>
La voix de Joséphine devint, après dautres passes, celle dune petite file de deux ou trois ans. Elle dit sappeler Lili. Son père sappelait Claude et sa mère Françoise.
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Lenfant ne put dire leur nom de famille ni celui de lendroit où ils habitaient. Elle mourut entre quatre et cinq ans.
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Et ce fut de nouveau lau-delà. Cette fois, des esprits se manifestèrent. Le sujet avait limpression, à leur contact, doublier progressivement ce qui sétait passé dans ses existences antérieures. Elle reconnaissait vaguement parmi eux des parents et des amis qui lui semblaient très lointains.<o:p></o:p>
Elle se réincarna à nouveau. Maintenant, elle sappelait Marie. Ses parents étaient Edmond et Rosalie Baudin. Ils vivaient à Saint-Germain-au-Mont-Dor. Elle avait 16 ans en 1970.
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De Rochas, dans les années qui suivirent cette fantastique expérience, tenta évidemment de vérifier les dires de sa patiente. Il saperçut que le vrai et le faux avaient part égale dans les déclarations. Joséphine alla effectivement travailler à Grenoble. Elle eut un enfant naturel.
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Mais elle sétait trompée sur le nom du grand magasin qui lemployait et sur les dates. Le savant en déduisit que sa technique était surtout valable pour extraire du subconscient dun sujet les projets et les désirs secrets qui conduiraient à la réalisation de certains événements. Mais Joséphine avait-elle ou non « voyagé » dans ses vies ultérieures ou futures, ou bien les techniques hypno magnétiques avaient-elles simplement extériorisé lavenir quelle se préparait sans le savoir ?
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De Rochas changea de sujet dexpérience. Au cours dun voyage à Paris, il rencontra une certaine Madame Lambert qui se révéla un excellent sujet hypnotique. Elle accepta de se prêter à lexpérience, De Rochas la fit vieillir et obtint tous les renseignements quil voulut sur le futur de sa vie actuelle.<o:p></o:p>
Mais, au moment de mourir, lorsquil lui posa la question de savoir si elle voulait aller plus loin, elle refusa systématiquement et avec une terreur qui dissuada le chercheur de poursuivre plus avant.
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Il eut plus de chance avec un modèle de 16 ans, Juliette. De 1905 il la fit progresser jusquen 1908. Elle lui raconta quelle avait quitté Grenoble pour Genève et travaillait pour un sculpteur du nom de Drouet auquel lavait présentée un certain Monsieur Basset.
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De Rochas contrôla que lun et lautre existaient et que Juliette ne les connaissait pas encore au moment de la séance.
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Elle raconta sa vie à Genève avec beaucoup de détails. Emploi du temps, démêlés avec certains artistes qui lassaillaient de propositions déplacées.<o:p></o:p>
Elle songeait à abandonner son travail de modèle, espérant une place dans une blanchisserie. Laffaire ne marche pas. Elle prit froid au cours dune séance de pose et se retrouva pour des soins dans la région de Nice. <o:p></o:p>
Elle mourut à 25 ans.
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Elle fut assez discrète sur sa mort elle-même et la période qui suivit.<o:p></o:p>
Sa mère « suivante » perdit la vie en lui donnant naissance. Cette fois, elle était devenue un homme Emile Chaumette.<o:p></o:p>
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Sa famille était riche et Juliette décrivit très précisément une belle maison de maître dans laquelle vivait la famille. Emile Chaumette se fit prêtre. <o:p></o:p>
Par la bouche de Juliette il révéla que le sacerdoce le tentait depuis lenfance en raison de la position confortable quil représentait. Il nétait pas très croyant, mais dit-il, beaucoup de prêtres sont ainsi et ils nen font pas moins de lexcellent ouvrage.<o:p></o:p>
De Rochas eut lidée dune expérience amusante.<o:p></o:p>
Il avait à légard de Juliette une attitude paternelle dans la vie. Durant lhypnose, il prit familièrement « Emile Chaumette » par la taille. Le prêtre se dégagea et prit ses distances.<o:p></o:p>
- Voyons, Monsieur ! Quelles sont ces murs ? il me faut partir célébrer la messe.<o:p></o:p>
De Rochas ne tira aucune conclusion hâtive de ces expériences. Mais il lui sembla quelles devaient être poursuivies. La technique lui semblait mériter dêtre approfondie.
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Personne ne reprit le flambeau jusquà ces dernières années. La vie ultérieure semblait moins passionner la recherche que lantériorité, plus facile à contrôler, il est vrai.<o:p></o:p>
David Christie-Murray, un hypnotiseur anglais, a décidé dexplorer ces troublantes possibilités révélées par le savant français.<o:p></o:p>
Il est parvenu jusquici à des résultats absolument positifs de projection dans le futur. Mais le dépassement de cette existence pour une vie ultérieure parait encore poser des problèmes.<o:p></o:p>
Il a ainsi fait progresser dabord dun jour puis dun an un éditeur anglais, Peter Brookesmith. Lun dune première séance, le sujet a donné une description précise et exacte du courrier quil devait recevoir le lendemain. Lor dune autre session, il a évoqué sa santé et un déplacement, à une année de distance, toujours avec une grande précision.<o:p></o:p>
Ces débuts plus quencourageants ont incité Christie-Murray à conduire plus avant de telles expériences.<o:p></o:p>
La psychologue américain Saily Neckermann travaille de même sur la question. Elle refusa cependant de publier quoi que ce soit avant de pouvoir effectuer une vérification objective des déclarations de ses sujets.<o:p></o:p>
Lun et lautre sont persuadés que lon peut avoir connaissance de notre futur, même très lointain, même lorsquil ne nous « appartient » plus. <o:p></o:p>
Mais sagit-il de réincarnation ou de voyance.<o:p></o:p>
La question est posée. Sans doute nest-elle pas à la veille dêtre résolue.<o:p></o:p>
En effet, on pourrait imaginer que, sous induction hypnotiques, un sujet puisse libérer une faculté spéciale qui le projette dans le futur et lui donne intimement limpression de vivre lui-même à la place des personnes par les yeux desquelles il regarde.<o:p></o:p>
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Dans ce cas, il ne sagirait pas de vie ultérieure mais de rupture dans le continuum, le temps obéissant à dautres lois dans la conscience de lhypno magnétisé.<o:p></o:p>
Que lon opte pour lune ou lautre hypothèse, les découvertes dAlbert de Rochas méritent dêtre exploitées. Nous avons aujourdhui engagé la course à lespace.<o:p></o:p>
Tous les moyens dexplorer aussi le temps doivent être maintenant mis en uvre.<o:p></o:p>
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Depuis ces événements rien de vraiment sérieux na été remis en actualité, il ny pas de recherches dans ce domaine, dans le passé mais pas dans les vies futurs cela est triste aux XXI° siècles.<o:p></o:p>
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Sources : Biographie de De Rochas 1837-1914 Etude historique sur les phénomènes paranormaux- les vies successives<o:p></o:p>
Bibliothèque Chacormac Paris 1911.<o:p></o:p>
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Courton le bas le 1 octobre 2008<o:p></o:p>
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Claude BUKEL
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