• L'affaire Gerald Gateau (28 mars 1964)


    L'AFFAIRE GERALD GATEAU

    Région troyenne. 6H00 du matin. Il fait bien froid en ce 28 mars 1964 :

    "Tiens ! Une citerne à bestiaux" se dit Gérald Gateau
    en voyant à flanc de coteau, en plein milieu d'un pâturage un objet
    d'apparence métallique, qui brille dans la clarté du matin. Il se dit :

    "
    Comment se fait-il qu'il y ait une citerne en plein hiver, surtout qu'il n'y a pas de vaches ici". Intrigué, il se gara, sorti de sa voiture et marcha en direction de cette "chose".
    Tout à coup il aperçut au milieu du champ un engin d'environ une dizaine de
    mètres de long sur à peu près quatre mètres de haut qui s'éleva du sol
    très rapidement. "
    Nom de Dieu ! " dit-il en se retournant vivement. Pris de panique il s'enfuit à toutes jambes.
    Et toute la journée il travailla sans rien dire de ce qu'il vit le matin. De retour chez lui, même mutisme auprès de son épouse : "
    Si je lui dit ça, elle va me prendre pour un fou".
    La semaine se passa ainsi, mais le samedi suivant, il prit son courage
    à deux mains, il retourna sur le lieu même où il vit la "chose". A la hauteur présumée où la "citerne" s'envola, l'herbe était rase, plus ou moins grillée par le gel de l'hiver. Il remarqua, brillant sur le sol, des morceaux de métal. Il y en avait six qu'il ramassa et qu'il enveloppa dans du papier journal.
    Rentré chez lui, il les rangea dans une boîte en carton, qu'il glissa
    dans un coin de son atelier.
    De temps à autre, il regardait sa trouvaille, se posant la question pourquoi il avait ramassé ces morceaux ?
    Pourquoi il s'était arrêté ? Et les années passèrent...


    Nous voilà en 1978 et Gérald apprend qu'un journaliste nommé Guy Capet donnera une conférence sur les Ovnis à Troyes. En effet, la presse s'était souvent faite l'écho d'observations d'engins étranges dans la région troyenne et Gérald, en secret, suivait les diverses annonces concernant ces objets vus dans le ciel de sa région. Aux yeux de Gérald Gateau, ce Guy Capet lui sembla un homme de bonne foi. Très vite, il lui expliqua son histoire et sa trouvaille : ses cinq morceaux de métal ! Prescience ? Preuve
    d'équilibre psychologique, intuition ou méfiance ? Gérald confia à
    Capet les cinq morceaux, mais conserva le sixième secrètement !
    Ce n'est qu'en 1993, lorsqu'
    Hugo Nhart prendra l'affaire en mains que réapparaîtra ce sixième morceau.

    L'affaire fit grand bruit à l'époque et le 17 octobre 1978 Gérald Gateau, Guy Capet et Gérard Lebat, fondateur et président du G.E.O.S (Groupe d'Etudes des Objets Spatiaux de France) passèrent aux
    actualités régionales de 19H40 ainsi qu'à l'échelon national sur TF1, qui programma au Journal Télévisé de 13 heures le témoignage de Gérald.
    Un exemplaire du métal fut envoyé au GEPAN (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens Non identifiés), à Toulouse pour analyses. Et puis tout à coup, ce fut le mutisme, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait jamais témoigné...
    L'affaire fut carrément étouffée par les plus hautes instances gouvernementales. Et les jours passèrent...


    Il faudra encore attendre 14 années pour que cette affaire rebondisse. Hugo Nhart reprend l'affaire. Il essayera de démèler la vérité et de comprendre où sont passés les cinq morceaux de métal. Il fera appel aux médias en faisant éclater l'affaire au grand jour pour l'émission "Mystères" sur TF1.
    Mais encore une fois, l'entreprise capota et l'émission n'eut pas lieu ! Mais le 25 avril 1994, Hugo Nhart est contacté par
    Christophe Dechavanne et l'affaire est enfin présentée au cours de l'émission "Faut pas pousser".
    Pour cela,
    Gérald Gateau refit les gestes qu'il avait fait le jour où il découvrit les morceaux de métal. A la suite du reportage, des questions furent enfin posées à Jean Jacques Velasco, le monsieur-vérités du SEPRA (Service d'Etudes des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) afin de lui demander s'il avait retrouvé le dossier relatif à cette affaire.
    Il réitéra le fait qu'il n'avait retrouvé aucune trace de cette affaire,
    ni bien sûr les autres morceaux de métal. Il parut très embarrassé...
    Et peu de temps après l'émission, Hugo Nhart, qui possédait le sixième morceau de métal fut comme par hasard cambriolé.

    On lui déroba toutes ses archives personnelles, on lui vida complètement
    le disque dur de son ordinateur, il retrouva même des excréments
    disséminés dans sa maison !
    Il fut aussi agressé plusieurs fois, fouillé et mis sur table d'écoute...
    Il porta plainte plusieurs fois au commissariat, mais force est de constater que jamais les plaintes n'ont abouti à quelque chose de sérieux. Bien d'autres détails de cette histoire sont racontés dans "Le Dissident du Silence" d'Hugo Nhart.
    Il faut croire que la vérité est gênante aux yeux de certains :
    Pourquoi le
    SEPRA fit la sourde oreille aux diverses demandes afin de retrouver le dossier ?
    Pourquoi dire que "l'on manque d'éléments relatifs aux circonstances pour continuer plus loin l'enquête" alors que tout fut expliqué dans divers dossiers passés à la télévision ?
    Pourquoi
    Gérald Gateau aurait-il caché cette histoire durant 35 ans s'il avait fait une farce de mauvais goût ?
    Il est assez intelligent pour savoir que des analyses pourraient le confondre?
    Pourquoi ne retrouve t-on pas les autres morceaux de métal ?
    Pourquoi Gérald aurait-il menti à l'époque même à
    FR3 Champagne et TF1, avec les risques d'être tourné en ridicule ?
    Pourquoi Stanton Friedman, grand physicien nucléaire canadien, a -t-il avoué que cette affaire était dangereuse car "certains services américains" étaient dessus ?
    Pourquoi le
    SEPRA ne monte t-il pas au créneau et ne montre t-il pas le dossier afin de clore cette affaire une bonne fois pour toutes ?
    Les
    Services Secrets Américains auraient eu un ou deux morceaux entre les mains...
    Hugo Nhart a fait faire diverses analyses de ce morceau de métal, tandis qu'un ami,
    Christian Perrin de Brichambault, qui fut autrefois professeur à l'E.N.A puis Directeur de la Météorologie Nationale fit analyser un éclat par le laboratoire d'E.D.F dirigé à l'époque par Gilles Ménage. Les analyses pratiquées en aveugle donnèrent des résultats éloquents :
    "L'analyse effectuée par diffraction des rayons X indique la présence d'un corps amorphe et non amorphe. Ceci est très singulier. Trace de Cu, Ni, Cr et Mn. Le tout pour moins de 5%. C'est un matériau à gros grain, obtenu
    par "fonderie" et refroidissement lent.
    Ce matériau par son composant est fragile. On ne retrouve pas de traces de radioactivité. Pas de traces d'oxydations superficielles, ni de ferro-magnétisme.
    Les températures de fusion vont de 1202 à 1370°. Ce morceau de métal pose un problème original par une explication vraisemblable des "porosités"
    macroscopiques notées sur l'objet sous formes d'alvéoles cylindriques
    allongées et orientées.
    L'objet ne peut correspondre ni à une chute de météore, ni à un débris de satellite. Il est d'origine artificielle et a été déposé sur le sol. Les caractéristiques physiques de ce matériau ne permettent guère de préjuger de son intérêt pour une application quelconque. Il serait souhaitable de faire des analyses des gazs occlus dans le morceau de métal, pour en définir autant que faire se peut l'origine terrestre ou spatiale
    ".
    Des analyses faites par d'autres laboratoires donnent pratiquement les mêmes résultats. Fort de ces résultats,
    Hugo Nhart est allé consulter un grand scientifique spécialisé en métallurgie.
    A leur lecture, il me confirma qu'il est impossible de créér sur Terre un
    objet ayant ces particularités bien que l'on puisse trouver sur notre
    planète les minerais nécessaires pour le réaliser !


    Pourtant, ce [b]28 mars 1964[/b], Gérald Gateau a bien vu et a bien ramassé ce qu'il a ramassé. Il en est absolument sûr car pour toute preuve, il reste encore un des six morceaux de métal, même si le souvenir de cette époque lui est resté à jamais profondément gravé à l'esprit. Mais Gérald a de la chance car il reste une trace !

    Mais combien sont ceux qui ont témoigné de phénomènes curieux et qui
    ont vu leurs dossi
    er classé.

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  • (2007) L'observation d'Aurigny


    Un Trislander tel que piloté par Bowyer, lui aussi jaune très pointu, fin, avec une zone verte/sombre au 2/3, due à l'ombre de ses ailes
    Données cartographiques ©2007 TeleAtlas - Conditions d'utilisationLe 23 avril 2007, à 14 h 45, le capitaine Ray Bowyer 50 ans, pilote d'une compagnie spécialisée dans les vols vers les îles de la manche décolle de Southampton pour via l'île d'Aurigny (Alderney en anglais), au nord de l'île de Guernsey.

    1ère observationA 15 h 09, alors qu'il est à 30 miles de l'île et à 4000 pieds d'altitude (FL40), Bowyer observe droit devant lui un phénomène non identifié à l'ouest de l'île :

    C'était un objet jaune très pointu, fin, avec une zone verte [sombre ?]. Il était à 2000 pieds de haut et stationnaire. J'ai pensé qu'il était à 10 miles de distance environ, bien que je réalisais plus tard qu'il était approximativement à 40 miles de nous. D'abord, j'ai pensé qu'il était de la taille d'un 737. Un 737 est un peu plus petit d'un jumbo jet. Mais il devait être bien plus gros étant donné à quel point il était éloigné. Il aurait put faire 1 mile de large.

    En fait, Bowyer pense au début à un reflet du soleil venant de Guernsey, mais voyant que le phénomène persiste, il décide de l'observer aux jumelles (x10) Rapport d'incident de Bowyer. C'est là qu'il peut distinguer plus de détails de forme et couleur. Le phénomène semble stationnaire.

    2nde observationCroquis de Bowyer dans son rapport d'incident, décrivant les objets non identifiés vus. Jaune brillant, fin, stationnaire. De la taille d'un 737. 2nd objet de la même forme vu derrière le 1er à une certaine distance.
    A 15 h 16 (14 h 16 Z), alors qu'il poursuit son approche d'Aurigny, Bowyer faut une 2nd observation. Le phénomène est plus à l'ouest (à sa droite) et plus bas (1500 pieds) :

    C'était exactement le même mais avait l'air plus petit parce qu'il était plus loin. Il était plus proche de Guernsey.

    Il ajoute :

    Je ne peux pas l'expliquer. D'abord, j'ai pensé que ça aurait pu être le reflet d'une serre à raison de Guernsey, mais ça aurait disparu rapidement. C'était visible clairement pendant 9 mn environ (...) Alors que je me rapprochait, il me devint clair que c'était tangible. J'hésitais à aller vers lui pour en avoir une meilleure vue mais décidais de ne pas le faire à cause de sa taille. Je devais penser à la sécurité des passagers avant tout.

    Les phénomènes, apparemment en descente, seront perdus de vue dans la brume.

    Bowyer ajoutera que l'expérience avait été plutôt effrayante :

    Je ne dis certainement pas que c'est quelque chose d'un autre monde. Tout de ce que je dis c'est que je n'ai jamais rien vu de semblable auparavant durant toute mes années de vol.

    Bowyer, pilote d'avions commerciaux depuis 20 ans, signale l'observation à l'ATC de Jersey. Paul Kelly (31 ans), le contrôleur en service à ce moment, indique que le traffic en question est inconnu. A 15 h 14 (14 h 14 Z), Bowyer demande toujours par radio si d'autres pilotes voient le phénomène.

    http://www.rr0.org/science/crypto/ufologie/enquete/dossier/Aurigny/

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  • (2004) CAMPECHE...MEXIQUE. [A étudier]


    LE CAS DE CAMPECHE AU MEXIQUE EN AVRIL 2004.






    PRESENTATION DU SUJET.
    .....................



    La plus grande chaîne de télévision du Mexique à diffusé un enregistrement pris par des pilotes de l’Armée de l’Air Mexicaine de ce qu’ils indiquent avoir été jusqu’à 16 objets volants non détectés sur leurs instruments, mais non vus visuellement. ( Update + 1 video )

    Les mouvements et les caractéristiques des objets détectés des plus anormaux, ont-il expliqué.


    Le film diffusé par la télévision mexicaine montre en effet des disques de lumière très brillante qui auraient été filmés par une caméra infrarouge.

    Les autorités mexicaines affirment qu’il n’y a pas d’explications scientifiques au phénomène.

    Une analyse du film indique qu’il y avait 16 disques lumineux.


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    LA PRESENTATION POUR LA PRESSE DE LA CONFERENCE DES FORCES AERIENNES MEXICAINES PAR JAIME MAUSSAN :

    L’article suivant a été écrit par l’ufologue et journaliste Jaime Maussan le 11 mai 2004, comme document de présentation à la presse de la conférence du Ministère de la Défense Mexicaine qui y a donné la confirmation publique de l’incident, par son ministre le Général Clemente Vega Garcia, comme vu par Jaime Maussan. La conférence de presse a eu lieu à l’hôtel Sevilla Palace à Mexico et les représentants des médias internationaux y ont été invités, comme il est d’usage. C’est ainsi que le cas a été entendu par les représentants de plusieurs agences d’information comme Reuters ou l’AFP et a fait l’objet d’une brêve de ces agences, reprise par un certain nombre de leur clients des média papier, électronique et TV dans le monde entier.

    LES FAITS :

    Le 20 avril 2004, Jaime Maussan a été contacté par un haut gradé du Ministère de la Défense pour avoir un entretien privé pour discuter d’un sujet de très haute importance. Le jour suivant, Maussan a rencontré le Général Clemente Vega Garcia, Ministre de la Défense, et son état-major, et il fut informé de l’incident qui avait eu lieu le 5 mars 2004 dans l’espace aérien de la ville de Ciudad del Carmen, état de Campeche, au cours duquel un avion bimoteur de l’Air Force de type Merlin C-26A effectuait un vol de routine dans le but de détecter les avions de contrebandiers pendant une opération anti-narcotiques.

    Le Merlin C-26A était pourvu d’un appareillage numérique de haute technologie pour enregistrer et filmer toute les activités pendant l’opération. Des détecteurs sensitifs puissants comme le FLIR STAR SAPHIRE II et un radar AN/PS 143 BRAVO VICTOR 3 ont été utilisés par le personnel qualifié à bord de l’avion et toute l’opération a été enregistrée tant en mode normal qu’en mode infra-rouge. L’avion était sous le commandement du Major Magdaleno Jasso Nuñez.


    L’opérateur du FLIR était le Lieutenant Mario Adrián Vazquez et l’opérateur radar était le Lieutenant German Ramirez, tous membres du 501ème Escadron Aérien. Cet avion n’est utilisé que pour les procédures de surveillance et de détection, pas pour les manoeuvres d’interception ou de combat. Leur mission est de détecter et d’identifier les avions des trafiquants de drogues, puis d’en rendre compte immédiatement à la base d’où des avions de chasse décollent d’urgence afin d’intercepter les trafiquant de drogues. A environ 17:00, le Merlin C-26A a détecté un trafic inconnu à environ 10.500 pieds au-dessus de l’espace aérien de la ville de Ciudad del Carmen, état de Campeche, et suspectant un avion de trafiquants de drogues, le Major Magdaleno Jasso a effectué une manoeuvre pour s’approcher à une certaine distance du trafic non-identifié, selon la procédure, afin de mieux voir et d’enregistrer la cible avec l’équipement de bord.

    Au même moment, le Major Jasso a rendu compte par radion à sa base qu’un suspect possible était détecté, demandant que les avions d’interception soient mis en alerte. Le radar AN/PS 143 BRAVO VICTOR 3 détectait ce trafic inconnu et le FLIR STAR SAPHIRE II enregistrait l’objet en infra-rouge. Tandis que le Merlin C-26A s’approchait du trafic indéterminé pour effectuer une identification visuelle, il s’est brusquement enfui, en une manoeuvre surprenante, s’éloignant à une vitesse extrême.

    A ce moment, le Major Jasso a tenté de poursuivre la cible mais elle était très rapide. Tout ceci était enregistré par le FLIR, de même que les conversations radio avec leur base, décrivant la manoeuvre imprévue de l’inconnu. Toutefois, le C-26A n’avait toujours aucun contact visuel avec l’objet inconnu. Après quelques instants, ce dernier est soudainement revenu et a commencé à suivre le Merlin C-26A en créant une situation surprenante.

    Ceci était détecté par le radar et par le FLIR pendant que l’équipage tentait d’effectuer un contact visuel avec le trafic non-identifié qui les suivait maintenant. Au bout de quelques secondes, l’équipement ne détectait plus seulement un, mais deux trafics inconnus qui les suivait. Les images, autant celle du radar que celle du FLIR, étaient claires et nettes. Mais ni le pilote ni l’équipage n’ont pu avoir de contact visuel avec ces deux trafics qui les suivaient, ajoutant une bonne dose de suspense à cette situation déconcertante.

    Le Major Magdaleno Jasso a rendu compte de l’incident qui se déroulait à la base, donnant le détail de toutes les informations enregistrées par les équipements, tout en tentant d’obtenir un contact visuel avec les inconnus. Le FLIR continuait à enregistrer en infra-rouge chaque mouvement effectué par les deux objets inconnus qui semblaient maintenir leur distance avec le C-26A mais le suivant toujours. Le personnel à bord du MERLIN C26A était perdu et déconcerté de voir les images sur le FLIR et le RADAR, se demandant ce qui se passait là.

    L’INCIDENT DEVIENT PLUS DRAMATIQUE

    Mais le moment stressant que vivait l’équipage du C26A n’était que le début de quelque chose de plus dramatique qui allait transformer leur expérience indésirable en un véritable cauchemar. Quelques minutes passèrent pendant lesquelles l’équipage du Merlin C-26A de l’Armée de l’Air Mexicaine a poursuivi ses manoeuvres pour obtenir un contact visuel avec les inconnus, parce qu’en dépit du radar et du FLIR qui montraient de manière parfaitement claire les deux objets non-identifiés, pour des raisons inexplicables, il n’y avait aucun contact visuel bien que les objets aient été à ce moment à une distance très petite. C’est pendant ces manoeuvres par lesquelles ils essayaient de tourner autour des deux objets pour les identifier, que quelque chose d’incroyable s’est produit. En à peine quelques secondes, davantage d’objets inconnus sont arrivés sur la scène et l’équipage du C-26A a été totalement déconcerté.

    Le radar et le FLIR ont immédiatement détecté la présence de neuf nouveaux objets, de même taille et caractéristique, objets inconnus qui sont arrivés sur place étonnamment comme s’ils venaient de nulle part.

    La situation devenait maintenant hautement dangereuse, et le Major Magdaleno Jasso a rendu compte par radio à sa base de la nouvelle situation, demandant des instructions. Mais la chose la plus bizarre était que, bien qu’il y ait onze objets inconnus à proximité, l’équipage ne pouvait toujours pas les voir, aucun contact visuel avec les inconnus n’était possible, pour une raison encore jamais rencontrée par ces hommes hautement entraînés. Mais l’équipement high-tech sophistiqué et les détecteurs ne mentaient pas, il y avait bien onze cibles dehors avec des intentions imprévisibles.

    En plein coeur de la confusion et déconcertation les plus totales au sein de l’équipage du C-26A, les objets inconnus ont brusquement effectué une manoeuvre pour entourer l’avion de l’Armée de l’Air Mexicaine d’un cercle rapproché. Le radar et le FLIR présentaient l’image de onze objets à proximité dans une formation circulaire entourant le Merlin C-26A. La situation était hors de tout contrôle. Le Major Magdaleno Jasso a rendu compte à la base que la situation du Merlin C-26A était maintenant celle d’une alerte rouge, entouré par onze objets mystérieux de forme circulaire, camouflés par une technologie avancée et inconnue qui empêchait tout contact visuel.

    Le Major Jasso gardait toutefois son calme, de même que l’équipage qui effectuait des mesures rapides et qui enregistrait chaque détail de l’incident exceptionnel, consciencieux de leur devoir de militaires et d’hommes entraînés. Confronté à cette situation d’encerclement par des objets non-identifiés et d’une fin imprévisible, le Major Magdaleno Jasso a pris la décision d’éteindre tous les feux de l’avion et d’attendre pour voir ce qui allait se produire. Des moments de très grand suspense furent vécus par l’équipage, pendant que le FLIR enregistrait les images de ces brillants objets dont il était impossible d’obtenir le contact visuel, moments de silence et d’incertitude.

    L’équipage du C-26A est resté calme, faisant son devoir, documentant chaque moment de cet étrange incident, pendant que le Major Jasso maintenait son contact avec la base. Après quelques minutes stressantes, les onze objets ont disparu, mettant fin à cette étrange expérience que les membres du 501ème Escadron Aérien venaient de vivre. Le Merlin C26A est rentré en toute sécurité à la Base des Forces Aériennes et le Major Magdaleno Jasso a rédigé un rapport complet de l’incident, de même que les membres de l’équipage du C26A. Le Ministre de la Défense a pris connaissance du rapport du Major Jasso et a lancé une enquête pour étudier et évaluer chaque élément de ce cas.

    Les déclarations de l’équipage, images, lectures et mesures de l’équipement, de même qu’une évaluation complète des données météorologiques ont été fournies. L’incident a été pris très au sérieux par le Ministère de la Défense et après quelques semaines d’enquête, ils décidèrent, sous le commandement du Général Clemente Vega Garcia, de contacter l’enquêteur et journaliste TV Jaime Maussan, pour une collaboration spéciale dans cette enquête, étant donné qu’il est un enquêteur expérimenté de ces questions. Le 22 avril 2004, le Général Clemente Vega Garcia, Secrétaire de la Défense, a donné à Jaime Maussan une copie de tous les enregistrements et données collectés par le Merlin C-26A pendant l’incident, pour étude, évaluation et analyse par l’équipe de recherche de Maussan, en complément de l’enquête, et en tant que source de collaboration externe, pour tenter d’établir une explication des causes possibles et des conséquences de l’incident du 5 mars 2004.

    Le Général Vega, de même que son personnel, étaient très ouverts pour discuter du sujet et ont montré leur intérêt légitime pour la conduite de l’enquête afin d’établir la véracité de ce qui s’était produit. Le Général Vega a autorisé l’équipage du Merlin C-26A à donner à Jaime Maussan les interviews nécessaires sans cansure, donnant tous les moyens de présenter ce cas au peuple Mexicain, une décision historique sans précédent qui ouvrira la porte à une nouvelle ère de collaboration mutuelle entre les ufologues Mexicains et les forces militaires, collaboration basée sur le respect et l’intérêt de trouver la vérité sur l’intense activité OVNI que nous expérimentons ici, au Mexique, depuis le début de l’Incroyable Vague d’OVNIS Mexicains datant du 11 juillet 1991.

    Cette nouvelle ère de collaboration entre les témoins d’OVNIS au Mexique, les observateurs du ciel, les ufologues et nos forces militaires tentera d’établir et de donner forme à une législation nouvelle de notre système juridique, pour être prêts à n’importe quel incident impliquant ces objets volants non-identifiés, notre peuple, nos avions commerciaux et militaires, etc. pour apprendre et comprendre ce que nous allons faire et comment nous nous confronterons à cette réalité.


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    source :
    http://www.reuters.co.uk/newsPackageArticle.jhtml ?type=topNews&storyID=508820§ion=news


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    http://lcn.canoe.com/insolite/nouvelles/archives/2004/05/20040512-095649.html



    Liste de film(s):
    Click sur un titre... pour visualiser le(s) film(s)

    video de Mexico 2004
    video de Mexico 2004 Video_ufo_mex-Campeche_Mars_2004_-2
    video de Mexico 2004 Video_ufo_mex-Campeche_Mars_2004


    Voici une transcrïption (partielle) de la vidéo " Jaime Maussan "




    C'est un matériel enregistré par les pilotes de la formation 501 de la Force Aérienne Mexicaine. Cela c'est passé le 5 mars dernier. Sur la vidéo, on observe un vol de reconnaissance pour intercepter les aéronefs qui entrent sur le territoire national avec de la drogue. Les pilotes survolent l'état de Campeche, quand soudain le radar de l'avion C-26A de la Force Aérienne Mexicaine détecte un spot, un point blanc.

    Ecoutez le dialogue des pilotes.

    - Un point. Il est là. Il n'est pas très précis. Derrière nous.
    - Affirmatif.
    - Maintenant il est à 7 heures à 10.5 miles. Il a la direction 2.83 et 3.34 de vitesse.

    German Marin, opérateur-radar :
    " Un spot blanc, sans forme, il brillait uniquement. On ne savait pas ce que c'était, mais on savait qu'il y avait quelque chose. "

    Le commandant de bord ordonna à l'opérateur de la caméra infrarouge de localiser le spot détecté par le radar.

    - A 7 heures, à la même altitude.
    - Il y a des nuages autour.
    - Allons voir ce qu'il y a derrière nous.
    - [ ??? ]
    - Ce qui est bizarre, c'est que cette chose a une pointe devant.

    La caméra infrarouge détecta d'autres objets qui n'apparurent pas sur le radar.

    - Il y en a 1, 2, 3, 4, 5 … plus ou moins 8 points.
    - Ah oui, on les voit bien !
    - Et ils vont à une telle vitesse, mais …
    - 2, 3, 4, 5, 7, 8 sur l'écran.
    - Est-ce qu'ils sont à la même hauteur que vous ?
    - Affirmatif.
    - Y'a pas de doute.
    - 8, 9, 10, 11 en comptant toute la zone.
    - 2, 4, 6, 8, 10, 11.
    - On ne sait pas ce qu'ils font. Ce sont des objets lumineux à la même hauteur que nous mais on ne peut pas savoir à quelle distance.

    Mario Adrian Vasquez, opérateur camera infrarouge :
    " Il n'avait pas de forme quelconque. Ça ne ressemblait à rien de ce que j'avais vu avant. "

    En accord avec les pilotes, on peut dire que les objets les ont suivis pendant quelques minutes.

    - Devant, au milieu, à 8 heures, à 8 de vitesse.
    - Attachez vos ceintures.
    - Vous pouvez le voir par la fenêtre. Il y en a un qui va à 1, mais les autres continuent à 9.
    - C'est-à-dire qu'ils sont autour ?
    - Je ne sais pas.

    Magdaleno Castanon Munoz, commandant de l'escadron : " On n'a pas pu identifier visuellement. "

    Le radar a indiqué que les objets ont effectué des changements de vitesse hallucinants.

    German Marin, opérateur-radar :
    " Ils pouvaient être, je ne sais pas, de 60 nœuds, augmentant de 120, 220, 300 nœuds. Des choses qu'on a jamais vues auparavant. "

    Le commentateur :
    " On peut dire que les objets ont enregistré en quelques secondes des augmentations de vitesse de 120 jusqu'à 540 k/h. "

    Une observation remarquable au Mexique

    Par Gildas Bourdais, 1er juin 2004.




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    Une nouvelle intéressante s'est répandue à travers le monde le 12 mai dernier, en provenance du Mexique : des objets non identifiés ont été filmés, le 5 mars 2004, par un avion militaire qui patrouillait au sud du pays, dans le Yucatan. Curieusement, l'équipage n'a pas vu les ovnis alors qu'il faisait encore jour, mais ceux-ci ont été repérés par radar, et enregistrés par une caméra infrarouge, pendant trois quarts d'heure. Comme toujours lorsqu'on annonce une observation spectaculaire d'ovni, la controverse n'a pas tardé à se déployer, toutes sortes d'explications "naturelles" étant mises en avant par les sceptiques, avec quelque précipitation et en dépit de l'authentification de la vidéo par l'armée de l'Air mexicaine. Mais il faut aussi dire tout de suite que l'une de ces explications ne peut, à l'heure actuelle, être complètement écartée, même si elle paraît peu probable. On s'interroge sur une confusion éventuelle avec des torchères de plate forme de forage pétrolier se trouvant dans la région, même si elle ne pourrait pas rendre compte de la totalité de l'observation. Il est clair que celle-ci devra être analysée par des observateurs compétents et indépendants, pour avoir un dossier le plus complet possible, mais on peut déjà affirmer que l'on tient là l'une des observations les plus remarquables, et étranges, de ces dernières années.

    C'est le 9 mai dernier que l'ufologue mexicain Jaime Maussan a annoncé, lors d'une émission de télévision, que l'armée de l'Air mexicaine avait observé et enregistré pendant plus d'une demi-heure des cibles non identifiées, repérées d'abord par radar puis avec une caméra en lumière infrarouge, le 5 mars lors d'un vol de surveillance contre le trafic de drogues, dans la région du Yucatan. Il a expliqué qu'il avait été contacté le 20 avril par un officier du ministère de la Défense, sous l'autorité du général Clemente Ricardo Vega Garcia, ministre de la Défense, qui l'avait informé de cette observation. Elle avait été d'abord étudiée par des experts militaires, qui n'avaient pu l'identifier, puis il avait été décidé de la divulguer par le canal d'un ufologue connu, Jaime Maussan. Le 22 avril, Maussan a reçu une copie des bandes et données enregistrées, et a été autorisé à interviewer sans aucune censure les membres de l'équipage. Il faut tout de suite souligner l'originalité de cette démarche, qui a aussitôt provoqué des critiques du monde scientifique : pourquoi ne pas s'être adressé à des scientifiques compétents ? A cela, le ministère a répondu qu'il "ne connaissait pas de scientifique", mais qu'il n'y avait pas de problème pour communiquer les données à ceux qui souhaiteraient les étudier.







    L'enquêteur Jaime Maussan, de dos, avec les officiers mexicains



    Jaime Maussan a fait une conférence de presse à Mexico le mardi 11 mai, en accord avec l'armée de l'Air, avec la pièce principale du dossier, un montage vidéo de 15 minutes montrant notamment des images filmées par la caméra infrarouge. Son rapport a été aussitôt diffusé dans le monde entier, en particulier sur internet. Voici une adresse internet pour visionner ce montage vidéo :

    http://chronos66.free.fr/multimedia/mexique-05032004.wmv


    On peut lire le texte de Maussan en espagnol, en trois parties et bien illustré, sur le site : http://www.ovnistv.tv/noti_mayo/n_11mayo_reporte.htm
    En anglais, un résumé a été fait par un autre ufologue mexicain connu, Santiago Yturria, et placé sur le site de Jeff Rense à : www.rense.com/general52/deff.htm
    Il a été également communiqué, traduit intégralement en anglais par l'ufologue américain John Velez, et discuté sur la liste anglophone "UFO Updates" dont les archives sont à : http://www.virtuallystrange.net/ufo/updates/
    John Velez a également publié, le 30 mai sur cette même liste, un document important pour mieux comprendre cette affaire déjà complexe, qui est la traduction des dialogues entre les membres de l'équipage pendant la durée de l'observation, faite avec Santiago Yturria.

    Le général Vega Garcia a confirmé lui-même l'authenticité de l'enregistrement, mais sans se prononcer sur la nature des observations. Cependant, Maussan a affirmé, avec l'enthousiasme qu'on lui connaît, que ces objets étaient certainement des ovnis d'origine extraterrestre, ce qui a sans doute amené le général Vega Garcia à tempérer ses propos, dans une communication du mercredi 12 mai, en faisant savoir que l'armée de l'Air n'avait pas formé de conclusion sur la nature des objets. Cela dit, on peut penser que ce n'est pas par hasard ou maladresse que les militaires mexicains ont préféré divulguer ces documents et témoignages par le canal des ufologues. Il y a eu, depuis des années et encore récemment, de nombreuses observations d'ovnis au Mexique, et l'on peut supposer que les militaires mexicains ont leurs idées à ce sujet, comme dans d'autres pays. Peut-être voulaient-ils seulement s'assurer qu'ils n'allaient pas être enterrés par le monde scientifique, connu pour son hostilité de principe. Peut-être, aussi, ont-ils voulu marquer leur indépendance vis-à-vis de leur grand voisin influent, si discret depuis plus d'un demi-siècle sur les ovnis…

    Résumé de l'observation

    Le 5 mars 2004, vers 16 h 40, un avion militaire bimoteur Merlin C26A, avec un équipage de huit personnes, survole la région de Campeche, sur la côte Nord du Yucatan, au sud du Mexique, à 3 500 m d'altitude (11 480 pieds). C'est un vol normal de surveillance, en particulier du trafic de drogue. Il est commandé par le Major Magdaleno Castañón Muñoz, qui pilote l'appareil. Il y a un opérateur radar (radar AN/PS 143 BRAVO VICTOR 3), le lieutenant Germán Marin Ramirez, et le lieutenant Mario Adrian Vásquez, opérateur d'une caméra FLIR opérant dans l'infrarouge (du modèle STAR SAFIRE II, fabriqué par la société américaine FLIR Systems Inc.). Cette caméra fonctionne dans la fourchette théorique de 3 à 5 microns de longueur d'onde, se réduisant de 3,6 à 5 microns dans l'atmosphère. Elle peut balayer le ciel, changer de focale et zoomer, du grand angle au téléobjectif).

    A 16 h 42 , le radariste signale un écho radar non identifié, à environ 37 miles devant eux vers l'ouest, se trouvant près de la ville de Ciudad del Carmen, près de la côte, et à la même altitude que l'avion. Le pilote met le cap vers cette cible. A la même heure, l'opérateur de la caméra FLIR enregistre d'abord des images du ciel, puis une première image d'une lumière à 16 h 51, assez brillante, vaguement triangulaire, dont la taille diminue rapidement. Le radariste la voit à ce moment sur son écran à 10,5 miles nautiques. L'avion se rapproche de la cible, en suivant un cap vers le nord-ouest, jusqu'à environ 2,5 miles nautiques (soit 4,6 km) selon le radar. C'est alors que l'équipage est surpris de ne pas voir la cible, alors qu'il fait encore jour. A cette distance, ils auraient dû voir un avion, même petit, sans difficulté. Le Major Magdaleno Muñoz décide alors de changer de cap, et l'avion part vers l'est, à 16 h 52.

    A 16 h 53, une nouvelle lumière apparaît, toujours dans l'infrarouge, se déplaçant au dessus des nuages, changeant de taille, pulsant rapidement et semblant accompagner l'avion. Il y a à ce moment une première interruption dans les enregistrements FLIR.





    Une image de la caméra en infrarouge, à 16 h 51

    Puis, à 17 h 03, la caméra FLIR enregistre deux grosses boules "jumelles", à l'arrière de l'avion. Celles-ci sont presque identiques, et proches l'une de l'autre, chacune avec une lumière plus petite en dessous. Elles sont accompagnées, plus loin, d'une autre lumière plus petite.





    Photo en infrarouge, à 17 h 03

    Selon les images FLIR, ces boules sont à environ -130 degrés à l'arrière (vers 7 à 8 heures, disent les aviateurs), c'est-à-dire presque à l'ouest. Elles semblent garder leur distance. L'avion vole vers l'est à une vitesse d'environ 200 noeuds, soit un peu plus de 300 km/h. Une minute plus tard, à 17 h 04, apparaissent huit nouvelles lumières, soit onze en tout (en comptant que l'image précédente comportait trois boules : les deux " jumelles " avec une lumière plus petite en dessous, et une autre lumière plus loin, en bas à gauche), ou même seize selon certains (car on a remarqué quelques lumières plus petites), toujours invisibles à l'œil. Ces nouvelles lumières se trouvent sur la gauche, un peu vers l'arrière, et semblent également accompagner l'avion, à peu près à la même altitude. Elles sont par moments occultées par des nuages, mais à 17 h 06, où elles sont visibles en silhouettes devant un nuage. Un instant plus tard, l'une des lumières semble se scinder en deux.







    Photo de la "flottille" de lumières en infrarouge

    A 17 h 07, les lumières semblent entrer dans un nuage, et l'enregistrement FLIR est interrompu. Il reprend à 17 h 14, avec des images des lumières "jumelles, moins brillantes, semblant se déplacer. Une grande lumière apparaît dans le champ de la caméra. Cette nouvelle lumière a une forme irrégulière, vaguement triangulaire. A 17 h 15, on remarque un halo autour d'elle, et à 17 h 17, elle paraît pulser. Ce segment de la vidéo se termine à 17 h 23. Enfin, un quatrième segment, commençant à 17 h 26, montre encore une grande image irrégulière, sur la gauche de l'avion (azimut d'environ - 90 degrés) qui s'efface vers 17 h 28, et c'est la fin de l'enregistrement, avec quelques images de la Lune vers l'avant. Les parties comportant des images inconnues s'étalent donc sur une durée de trente minutes et 24 secondes. Une telle durée permet à elle seule d'écarter l'hypothèse d'une confusion avec une "rentrée atmosphérique" de satellite ou de météore (ou de fragments de météore), car de telles observations sont bien plus courtes

    Image infrarouge à 17 h 16



    Le physicien américain Bruce Maccabee a obtenu de Jaime Maussan une copie de tout l'enregistrement FLIR en infrarouge, et en a fait le scrïpt détaillé, qu'il a communiqué à un observateur français, Laurent Léger. Celui-ci en a tiré le graphique ci-après qui montre bien le trajet de l'avion, de 16 h 42 à 17 h 28, ainsi que les enregistrements par la caméra FLIR en infrarouge (les traits en rouge, indiquant la direction de la caméra). Il m'a autorisé à le diffuser pour exploitation non commerciale, et je l'en remercie.





    Carte montrant la trajectoire suivie par le Merlin C-26A entre les instants de la première détection d'une cible radar (vers 16h43) et la fin des observations radar et infrarouge (peu après 17h28). La route géographique (en degrés) et la vitesse sol moyenne (en noeuds) sont données pour les principaux segments. Les vecteurs indiquent la direction de visée de la caméra infrarouge FLIR. (données GPS par Bruce Maccabee)



    Graphique de Laurent Léger, reproduit avec son autorisation

    Il y a eu au total onze minutes d'enregistrement FLIR des lumières, selon Santiago Yturria. Laurent Léger, qui a étudié le scrïpt fourni par Maccabee, note qu'il y a eu deux séquences principales : celle des deux grosses boules, de 17 h 03 à 17 h 09, correspondant sur le graphique au segment de 75 à 110 km, puis celle du groupe de lumières plus petites, en formation, de 17 h 15 à 17 h 20, correspondant au segment de 145 à 165 km. Pendant cette partie du vol vers l'est, le radar a repéré trois cibles : deux vers l'avant (à douze heures et à une heure), et une troisième à l'arrière, qui était peut-être la même que celle repérée tout au début alors que l'avion volait vers le nord-ouest. Ces cibles semblaient globalement accompagner l'avion, donc maintenaient la même vitesse que lui. Cependant, on a observé par moments, au radar, des déplacements et des accélérations rapides, que les aviateurs ont d'ailleurs signalés. Le radar, balayant le ciel toutes les dix secondes, a enregistré des changements de vitesse, passant de 60 à 120 puis à 300 nœuds (un nœud est la vitesse de un mile nautique par heure, soit 1,853 km/h, ce qui fait des vitesses de 111, 222 et 556 km/h). Si la cible a changé ainsi de vitesse en dix secondes, cela représente un gain de 180 km/h en dix secondes, une accélération qui dépasse singulièrement les performances d'un avion. Ces déplacements et changements de vitesse excluent également l'hypothèse de méprise avec des rentrées atmosphériques de débris de météore ou de satellite.

    Vers la fin de l'observation, les aviateurs ont eu l'impression inquiétante d'être quasiment encerclés par ces objets non identifiés qu'ils ne pouvaient voir. En fait, il ne semble pas qu'ils aient observé d'ovnis sur leur droite, à part une cible vers l'avant "à 1 h", sur l'écran radar. Le Major Magdaleno Muñoz avait déjà donné l'alerte par radio, et il était maintenant inquiet pour la sécurité de l'avion et de l'équipage. Au bout d'un moment, il a eu l'idée d'éteindre les feux de position de l'avion. Quelques minutes plus tard, les cibles ont disparu, mettant ainsi fin à l'incident.

    Quelle pouvait être la nature, et pour commencer la taille de ces objets, invisibles à l'œil mais très visibles dans l'infrarouge ? Les éléments actuellement connus ne semblent pas suffisants pour répondre avec précision à cette question. Des distances ont été mesurées par radar, mais les spots radar ne correspondaient pas toujours aux images en infrarouge. S'agissant des deux grosses boules "jumelles" de la première phase des observations, les aviateurs ont eu l'impression qu'il y avait là un objet de grandes dimensions. Selon Maussan (cité par John Velez sur la liste UFO Updates) ils les avaient comparées à un "immeuble de quinze étages". Cependant, Bruce Maccabee a essayé d'évaluer leurs dimensions et a trouvé un résultat très différent. Si ces boules lumineuses correspondent à la cible repérée au radar; don tl'avion s'était rapproché à deux miles nautiques, ces images impliquent des "objets" assez petits, de moins de sept pieds (2,10 m), distants l'un de l'autre de moins de vingt pieds (6 m). Mais ces calculs seront sans doute à confirmer, d'autant que les boules ne correspondent peut-être pas du tout à l'écho radar. Sur l'ensemble des observations, Bruce Maccabee a fait onze estimations de distance des sources lumineuses, notamment en fonction de leurs positions par rapport aux nuages, allant de 12 à 34 miles nautiques. Il semble d'autre part, selon les paroles enregistrées des aviateurs, que ces sources étaient à peu près à la même altitude que l'avion.

    La polémique

    A travers le monde, c'est non seulement toute l'ufologie qui s'est vivement intéressée à cette observation, mais elle a aussi atteint les grands médias (avec une exception pour la France, comme c'est souvent le cas), et bien entendu la polémique n'a pas tardé à éclater. Les sceptiques, nombreux comme d'habitude, n'ont pas tardé à avancer toute une série d'explications. Dès le 11 mai, la télévision CTV Canada a recueilli l'opinion d'un astronome canadien, Ivan Semeniuk. Celui-ci a souligné qu'on ne pouvait tirer aucune conclusion de ces images, qui ne sont pas différentes de celles des débris de la station spatiale Mir regagnant la Terre. Mais nous avons vu que cette hypothèse de tient pas, compte tenu de la durée et de la complexité de l'observation.

    Une autre "explication", lancée dès le 13 mai par la "société astronomique Urania", a été celle de ballons météo, mais elle est si ridicule (comment pourraient-ils voler à 300 km/h, et pourquoi seraient-ils invisibles ?) qu'elle a été vite oubliée.

    Le 14 mai, est apparue une nouvelle explication, celle de la foudre en boule (ball lightnings), proposée par un physicien nucléaire de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), Julio Herrera. Mais on lui a opposé rapidement qu'il s'agit là d'un phénomène rare et très bref. Le 18 mai, le directeur adjoint de la météorologie nationale, l'ingénieur géophysicien Alberto Hernandez, a écarté une telle hypothèse dans un entretien télévisé. Il a souligné que cette université n'avait même pas consulté la météorologie nationale. Or le temps était calme et ne se prêtait aucunement à des phénomènes orageux. Pour lui, ces lumières ne correspondent à aucun phénomène atmosphérique connu. Cependant, l'université a annoncé le 30 mai qu'elle continuait à soutenir l'idée de phénomènes électromagnétiques et avait demandé une copie de la vidéo pour l'étudier (http://www.dgi.unam.mx/boletin/bdboletin/2004_355.html)


    Une autre hypothèse est celle de "poches de gaz", provenant de l'exploitation des gisements de pétrole, qui existent justement dans la région, mais on peut lui faire le même type d'objections que les précédentes (pourquoi pas de lumière visible, etc). Cependant, une nouvelle version de cette hypothèse "pétrolière" est apparue, en ce qui concerne les deux grosses "boules jumelles, et peut-être même la série de lumières plus petites. Dans un message du 26 mai sur la liste UFO Updates, Un sceptique mexicain, Alejandro Franz, a divulgué une carte détaillée des installations de forage pétrolier en mer, dans la région, et il suppose que la caméra FLIR a pu enregistrer des lumières de torchères de ces installations, notamment de neuf plateformes au champ de Cantarell, trop lointaines cependant pour être visibles à l'œil (à 140 miles de l'avion) : http://www.alcione.org/FRAUDES/FAM/REFERENCE_DATA.html


    Une discussion a déjà commencé sur la liste UFO Updates., et plusieurs objections ont été apportées, notamment par Bruce Maccabee. Il a trouvé surprenant que l'opérateur FLIR n'ait pas encore observé de telles lumières, alors que ce n'était sans doute pas le premier vol dans la région. L'azimuth et l'élévation ne semblent pas correspondre exactement au site de Cantarell. On voit sur la vidéo que les deux boules jumelles et les autres lumières sont au dessus des nuages. Ces dernières passent même devant un nuage à un moment donné. Mais, s'il s'agit de torchères, ont-elles pu être vues en infrarouge à travers des nuages peu épais ? De toutes façons, elle ne peut expliquer les trois échos radar observés par le radariste, à l'avant et à l'arrière de l'avion. Cela dit, Maccabee a suggéré à Jaime Maussan de demander à l'armée de l'Air de faire un autre vol pour tenter de vérifier cette hypothèse des torchères. Cette étude, si elle est poursuivie, va sans doute prendre un certain temps.

    Une autre hypothèse envisagée par certains est celle d'une mise en scène, soit par l'armée mexicaine, soit par l'armée américaine, dans le but de semer la confusion sur la scène ufologique. A mon avis, un tel scénario est très peu probable. En ce qui concerne les Mexicains, s'ils étaient les auteurs d'une mise en scène destinée à être révélée ensuite, ou s'ils avaient simplement caché une explication plausible du phénomène, ils seraient les premiers éclaboussés par une telle manœuvre. En ce qui concerne les Américains, c'est tout aussi improbable : pourquoi s'amuseraient-ils à mettre en scène des ovnis alors qu'ils s'acharnent à en nier l'existence depuis plus d'un demi-siècle ? Et comment s'y seraient-ils pris ? L'idée qu'ils auraient pu promener au sud du Mexique une escadrille d'avions furtifs, paraît assez surréaliste. Il faudrait expliquer d'abord les lumières infrarouges, notamment les deux boules initiales vues de front, qui ne pourraient donc être des images de tuyères de réacteurs. Il faudrait aussi expliquer comment ces avions rapides (F-117 ou autres) se seraient maintenus pendant trois quarts d'heure à petite vitesse, avec par moments des accélérations très fortes. Et il faudrait aussi expliquer toute la logistique d'un tel vol, assez loin de leurs bases sur le sol américain. Il semble qu'ils ont actuellement d'autres soucis que de bricoler une telle supercherie !

    Un autre témoignage important, divulgué le 19 mai, est celui de l'ingénieur Gilberto Rocha, représentant de la société FLIR au Mexique. Celui-ci affirme que les images enregistrées sont tout à fait inusitées et qu'il n'en a jamais vu de semblables, alors qu'il a une longue expérience de ce type de caméra. Il a aussi exclu la possibilité d'un défaut d'enregistrement, remarquant que les nuages, notamment, sont visibles sur ces images infrarouges, simplement parce qu'ils reflètent la chaleur du Soleil, ce qui indique que la caméra a bien fonctionné. Les images infrarouges étaient différentes de celles que produirait un avion ou un hélicoptère.

    Quoi qu'il en soit, les ufologues mexicains, tel Santiago Yturria (que je connais et qui est très sérieux), sont très heureux de cette ouverture qui leur est offerte par les militaires mexicains, et ils veulent y voir le début d'une nouvelle ère de collaboration. Espérons qu'ils ont raison, tout au moins pour leur pays.

    Gildas Bourdais

    Quelques images :

    PAR CORSAIR F4-U

    :[IMG]http://img256.imageshack.us/iImage infrarouge à 17 h 16



    Le physicien américain Bruce Maccabee a obtenu de Jaime Maussan une copie de tout l'enregistrement FLIR en infrarouge, et en a fait le scrïpt détaillé, qu'il a communiqué à un observateur français, Laurent Léger. Celui-ci en a tiré le graphique ci-après qui montre bien le trajet de l'avion, de 16 h 42 à 17 h 28, ainsi que les enregistrements par la caméra FLIR en infrarouge (les traits en rouge, indiquant la direction de la caméra). Il m'a autorisé à le diffuser pour exploitation non commerciale, et je l'en remercie.





    Carte montrant la trajectoire suivie par le Merlin C-26A entre les instants de la première détection d'une cible radar (vers 16h43) et la fin des observations radar et infrarouge (peu après 17h28). La route géographique (en degrés) et la vitesse sol moyenne (en noeuds) sont données pour les principaux segments. Les vecteurs indiquent la direction de visée de la caméra infrarouge FLIR. (données GPS par Bruce Maccabee)



    Graphique de Laurent Léger, reproduit avec son autorisation

    Il y a eu au total onze minutes d'enregistrement FLIR des lumières, selon Santiago Yturria. Laurent Léger, qui a étudié le scrïpt fourni par Maccabee, note qu'il y a eu deux séquences principales : celle des deux grosses boules, de 17 h 03 à 17 h 09, correspondant sur le graphique au segment de 75 à 110 km, puis celle du groupe de lumières plus petites, en formation, de 17 h 15 à 17 h 20, correspondant au segment de 145 à 165 km. Pendant cette partie du vol vers l'est, le radar a repéré trois cibles : deux vers l'avant (à douze heures et à une heure), et une troisième à l'arrière, qui était peut-être la même que celle repérée tout au début alors que l'avion volait vers le nord-ouest. Ces cibles semblaient globalement accompagner l'avion, donc maintenaient la même vitesse que lui. Cependant, on a observé par moments, au radar, des déplacements et des accélérations rapides, que les aviateurs ont d'ailleurs signalés. Le radar, balayant le ciel toutes les dix secondes, a enregistré des changements de vitesse, passant de 60 à 120 puis à 300 nœuds (un nœud est la vitesse de un mile nautique par heure, soit 1,853 km/h, ce qui fait des vitesses de 111, 222 et 556 km/h). Si la cible a changé ainsi de vitesse en dix secondes, cela représente un gain de 180 km/h en dix secondes, une accélération qui dépasse singulièrement les performances d'un avion. Ces déplacements et changements de vitesse excluent également l'hypothèse de méprise avec des rentrées atmosphériques de débris de météore ou de satellite.

    Vers la fin de l'observation, les aviateurs ont eu l'impression inquiétante d'être quasiment encerclés par ces objets non identifiés qu'ils ne pouvaient voir. En fait, il ne semble pas qu'ils aient observé d'ovnis sur leur droite, à part une cible vers l'avant "à 1 h", sur l'écran radar. Le Major Magdaleno Muñoz avait déjà donné l'alerte par radio, et il était maintenant inquiet pour la sécurité de l'avion et de l'équipage. Au bout d'un moment, il a eu l'idée d'éteindre les feux de position de l'avion. Quelques minutes plus tard, les cibles ont disparu, mettant ainsi fin à l'incident.

    Quelle pouvait être la nature, et pour commencer la taille de ces objets, invisibles à l'œil mais très visibles dans l'infrarouge ? Les éléments actuellement connus ne semblent pas suffisants pour répondre avec précision à cette question. Des distances ont été mesurées par radar, mais les spots radar ne correspondaient pas toujours aux images en infrarouge. S'agissant des deux grosses boules "jumelles" de la première phase des observations, les aviateurs ont eu l'impression qu'il y avait là un objet de grandes dimensions. Selon Maussan (cité par John Velez sur la liste UFO Updates) ils les avaient comparées à un "immeuble de quinze étages". Cependant, Bruce Maccabee a essayé d'évaluer leurs dimensions et a trouvé un résultat très différent. Si ces boules lumineuses correspondent à la cible repérée au radar; don tl'avion s'était rapproché à deux miles nautiques, ces images impliquent des "objets" assez petits, de moins de sept pieds (2,10 m), distants l'un de l'autre de moins de vingt pieds (6 m). Mais ces calculs seront sans doute à confirmer, d'autant que les boules ne correspondent peut-être pas du tout à l'écho radar. Sur l'ensemble des observations, Bruce Maccabee a fait onze estimations de distance des sources lumineuses, notamment en fonction de leurs positions par rapport aux nuages, allant de 12 à 34 miles nautiques. Il semble d'autre part, selon les paroles enregistrées des aviateurs, que ces sources étaient à peu près à la même altitude que l'avion.

    La polémique

    A travers le monde, c'est non seulement toute l'ufologie qui s'est vivement intéressée à cette observation, mais elle a aussi atteint les grands médias (avec une exception pour la France, comme c'est souvent le cas), et bien entendu la polémique n'a pas tardé à éclater. Les sceptiques, nombreux comme d'habitude, n'ont pas tardé à avancer toute une série d'explications. Dès le 11 mai, la télévision CTV Canada a recueilli l'opinion d'un astronome canadien, Ivan Semeniuk. Celui-ci a souligné qu'on ne pouvait tirer aucune conclusion de ces images, qui ne sont pas différentes de celles des débris de la station spatiale Mir regagnant la Terre. Mais nous avons vu que cette hypothèse de tient pas, compte tenu de la durée et de la complexité de l'observation.

    Une autre "explication", lancée dès le 13 mai par la "société astronomique Urania", a été celle de ballons météo, mais elle est si ridicule (comment pourraient-ils voler à 300 km/h, et pourquoi seraient-ils invisibles ?) qu'elle a été vite oubliée.

    Le 14 mai, est apparue une nouvelle explication, celle de la foudre en boule (ball lightnings), proposée par un physicien nucléaire de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), Julio Herrera. Mais on lui a opposé rapidement qu'il s'agit là d'un phénomène rare et très bref. Le 18 mai, le directeur adjoint de la météorologie nationale, l'ingénieur géophysicien Alberto Hernandez, a écarté une telle hypothèse dans un entretien télévisé. Il a souligné que cette université n'avait même pas consulté la météorologie nationale. Or le temps était calme et ne se prêtait aucunement à des phénomènes orageux. Pour lui, ces lumières ne correspondent à aucun phénomène atmosphérique connu. Cependant, l'université a annoncé le 30 mai qu'elle continuait à soutenir l'idée de phénomènes électromagnétiques et avait demandé une copie de la vidéo pour l'étudier (http://www.dgi.unam.mx/boletin/bdboletin/2004_355.html)


    Une autre hypothèse est celle de "poches de gaz", provenant de l'exploitation des gisements de pétrole, qui existent justement dans la région, mais on peut lui faire le même type d'objections que les précédentes (pourquoi pas de lumière visible, etc). Cependant, une nouvelle version de cette hypothèse "pétrolière" est apparue, en ce qui concerne les deux grosses "boules jumelles, et peut-être même la série de lumières plus petites. Dans un message du 26 mai sur la liste UFO Updates, Un sceptique mexicain, Alejandro Franz, a divulgué une carte détaillée des installations de forage pétrolier en mer, dans la région, et il suppose que la caméra FLIR a pu enregistrer des lumières de torchères de ces installations, notamment de neuf plateformes au champ de Cantarell, trop lointaines cependant pour être visibles à l'œil (à 140 miles de l'avion) :
    http://www.alcione.org/FRAUDES/FAM/REFERENCE_DATA.html


    Une discussion a déjà commencé sur la liste UFO Updates., et plusieurs objections ont été apportées, notamment par Bruce Maccabee. Il a trouvé surprenant que l'opérateur FLIR n'ait pas encore observé de telles lumières, alors que ce n'était sans doute pas le premier vol dans la région. L'azimuth et l'élévation ne semblent pas correspondre exactement au site de Cantarell. On voit sur la vidéo que les deux boules jumelles et les autres lumières sont au dessus des nuages. Ces dernières passent même devant un nuage à un moment donné. Mais, s'il s'agit de torchères, ont-elles pu être vues en infrarouge à travers des nuages peu épais ? De toutes façons, elle ne peut expliquer les trois échos radar observés par le radariste, à l'avant et à l'arrière de l'avion. Cela dit, Maccabee a suggéré à Jaime Maussan de demander à l'armée de l'Air de faire un autre vol pour tenter de vérifier cette hypothèse des torchères. Cette étude, si elle est poursuivie, va sans doute prendre un certain temps.

    Une autre hypothèse envisagée par certains est celle d'une mise en scène, soit par l'armée mexicaine, soit par l'armée américaine, dans le but de semer la confusion sur la scène ufologique. A mon avis, un tel scénario est très peu probable. En ce qui concerne les Mexicains, s'ils étaient les auteurs d'une mise en scène destinée à être révélée ensuite, ou s'ils avaient simplement caché une explication plausible du phénomène, ils seraient les premiers éclaboussés par une telle manœuvre. En ce qui concerne les Américains, c'est tout aussi improbable : pourquoi s'amuseraient-ils à mettre en scène des ovnis alors qu'ils s'acharnent à en nier l'existence depuis plus d'un demi-siècle ? Et comment s'y seraient-ils pris ? L'idée qu'ils auraient pu promener au sud du Mexique une escadrille d'avions furtifs, paraît assez surréaliste. Il faudrait expliquer d'abord les lumières infrarouges, notamment les deux boules initiales vues de front, qui ne pourraient donc être des images de tuyères de réacteurs. Il faudrait aussi expliquer comment ces avions rapides (F-117 ou autres) se seraient maintenus pendant trois quarts d'heure à petite vitesse, avec par moments des accélérations très fortes. Et il faudrait aussi expliquer toute la logistique d'un tel vol, assez loin de leurs bases sur le sol américain. Il semble qu'ils ont actuellement d'autres soucis que de bricoler une telle supercherie !

    Un autre témoignage important, divulgué le 19 mai, est celui de l'ingénieur Gilberto Rocha, représentant de la société FLIR au Mexique. Celui-ci affirme que les images enregistrées sont tout à fait inusitées et qu'il n'en a jamais vu de semblables, alors qu'il a une longue expérience de ce type de caméra. Il a aussi exclu la possibilité d'un défaut d'enregistrement, remarquant que les nuages, notamment, sont visibles sur ces images infrarouges, simplement parce qu'ils reflètent la chaleur du Soleil, ce qui indique que la caméra a bien fonctionné. Les images infrarouges étaient différentes de celles que produirait un avion ou un hélicoptère.

    Quoi qu'il en soit, les ufologues mexicains, tel Santiago Yturria (que je connais et qui est très sérieux), sont très heureux de cette ouverture qui leur est offerte par les militaires mexicains, et ils veulent y voir le début d'une nouvelle ère de collaboration. Espérons qu'ils ont raison, tout au moins pour leur pays.

    Gildas Bourdais
    mg256/696/campechpm8.gif[/IMG]










    Ne pas oublier que le site Offshore de Cantarell est à environ 80Km de Campèche...

    Donc on dépasse la visibilité vue d'avion..

    Je termine la trajectoire de l'avion...

    Mais une question :

    Une torchère peut-elle laiser un écho radar...?

    Deuxième point :
    Il ne semble pas qu'il y ait autant de torchères que ce que le FLIR détecte...

    Dernier point :

    Pas de visuel ? ... Je ne sais si tu as déja volé monomoteur ou hélico ? Nous oui
    Pour moi, il me semble difficile d'admettre qu'aucun de membres d'équipage n'aient rien vu !

    Ou alors l'Armée Mexicaine embauche ausi des "incompétents" comme le Captain Thomas Mantell ou Lt Felix Moncla


    "Les données n'ont pas été confiées aux scientifique parce que nous ne savons pas qui ils sont".

    Des suspicions sur le fait que le SEDENA n'a pas remis la vidéo aux scientifiques .





    Les vidéos montrant les objets étranges prise par des avions militaires ont été données à Jaime Maussan parce qu'il est quelqu'un "qui s'est intéressé depuis toujours" à l'étude des dits phénomènes, et n'a pas été donné aux scientifiques institutionnels de plus haute éducation "peut-être parce que nous ne les connaissons pas ou ne savons pas qui ils sont supposés être," selon le Général Gerardo Clemente Vega Garcia, ministre de la défense.

    "Je n'ai aucune objection à ce que des scientifiques analysant ceci ou le voient, et je n'ai pas non plus la moindre raison de me demander pourquoi nous ne leur avons pas remise - peut-être parce que nous ne les connaissons pas ou ne savons pas qui ils sont censés êtres. Nous ne pouvons en aucune manière être suspecté de la moindre mauvaise foi à ce sujet," a dit Vega en ce qui concerne les rapports rassemblés par MILENIO concernant la livraison des preuves à un ufologue, plutôt que de demander leur validation par des organismes scientifiques.

    Le Ministre de la Défense a rejeté de même que ceci pourrait être une diversion de la part du gouvernement fédéral, comme certains observateurs de la politique l'ont suggéré, particulièrement pendant que le cas d'Ahumada a atteint son zénith et a affecté les relations diplomatiques avec Cuba. "Je ne me livre pas à des choses pareilles," a dit le militaire.

    Dans une interview donné à l'émission "Hoy por Hoy" présentée par Carlos Loret de Mola, Vega Garcia a fait remarquer que quand il a vu l'enregistrement "j'ai pensé qu'avec la quantité de trafic de stupéfiants dans le sud-est, ceux-ci pourraient être des avions transportant de la drogue. C'était ma première impression, parce que nous travaillons là dessus. Il y a deux jours nous avons capturé un avion privé avec des drogues, mais quand je l'ai étudié avec (d'autres experts), voyant les lumières derrière l'avion, devant son nez et à ses côtés, je me suis dit qu'il ne pourrait pas y avoir autant d'avions."

    Il a ajouté que "naturellement, le phénomène est non expliqué" et indiqué clairement que le personnel militaire mexicain "ne parle jamais d'OVNIS ou de soucoupes ou n'importe quoi de pareil - seulement d'observation de contacts très étranges, incompréhensible dans cette situation, puisqu'il n'y avait absolument rien en vol dans le secteur, selon les rapports de Ciudad del Carmen, l'aéroport de Campeche."

    Le Ministère de la Défense a reconnu qu'il y avait eu ceux qui ont déclaré que "nous sommes ici pour distraire l'attention du public de la situation actuelle. Ce n'est pas mon but, et en tant que militaire je ne me livre pas à de telles choses."

    Il a reconnu, cependant, qu'il y a ceux qui croient en la théorie de la diversion "et ils ont le droit de penser aussi librement qu'ils le veulent, mais je puis garantir qu'il n'y a aucune tentative de ce genre."

    Il a été remarqué qu'il est peu ordinaire pour un gouvernement ou une agence militaire telle que le Ministère de la Défense (SEDENA) de prendre la décision de publier un document d'une telle nature. Il lui a été demandé s'il avait la moindre hypothèse personnelle au sujet de ce qui est montré dans les enregistrements. Il a répondu: "je n'ai aucune hypothèse. Tout que je puis dire est que ces taches blanches sont là, elles ont été enregistrées, et c'est toute l'information que nous avons."

    En conclusion, il a précisé que ceci "ne peut nullement" être considéré comme une question de sécurité nationale, en reconnaissant qu'aux Etats-Unis il y a beaucoup de discussions des observations partout dans le monde. "Il y a une communauté qui est intéressée à voir ceci, mais cela est éloigné de moi. Tout que je fais est de rendre les documents disponibles. C'est de cela qu'il s'agit - il n'y a aucune complication ni quoi que ce soit d'extraordinaire à cela," ajoutant que si le moindre chercheur ou scientifique est intéressé à voir le matériel, il sera à leur disposition à la SEDENA.

    Traduction Espagnol-Anglais © Scott Corrales, Institute of Hispanic Ufology.
    Remerciements particuliers à Ing. Marco Reynoso.



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    L'AVIS D'UN SPECIALSTE DU FLIR, L'UN DES DEUX APPAREILS DE DETECTION QUI A DETECTE CES OVNIS:
    Les parties entre [] et seulement celles-là sont des notes par l'auteur de ce site et non pas des parties de l'article original.

    De: Santiago Yturria
    A: ufoupdates@virtuallystrange.net
    Date: Wed, 19 May 2004 00:53:55 -0500
    Sujet: Mexico's FLIR Rep On AF UFO Case

    En tant qu'élément de la recherche, le représentant de la société FLIR pour le Mexique, M. Gilberto Rocha, a été interviewé par Jaime Maussan concernant les images enregistrées par le FLIR Star SAFIRE II à bord de l'avion mexicain MERLIN de l'Armée de l'Air lors de l'incident du 5 mars 2004 au-dessus de la région de Campeche.

    [La page de la société FLIR concernant ce FLIR est à www.flir.com/imaging/Airborne/Products/StarSafireII.aspx]

    NOTE: Les commentaires et les avis exprimés par M. Gilberto Rocha sont les siens propres, basés sur son expérience et sa connaissance des fonctions opérationnelles du FLIR Star SAFIRE II de la société FLIR et ne représentent pas nécéssairement l'opinion et le point de vue de la société FLIR Inc.

    Question: M. Rocha, vous juste avez passé en revue quelques images enregistrées par l'Armée de l'Air pendant une opération contre le trafic de drogue au-dessus de Campeche le 5 mars 2004. Quel est votre avis à leur sujet?

    Réponse: Ce sont des images intéressantes parce qu'elles ne sont pas ordinaire. Je vais essayer de m'expliquer. L'oeil humain perçoit certaines fréquences de la lumière que que le soleil émet. Au delà de ces fréquences l'oeil humain n'a pas la capacité de percevoir ces images. La source infrarouge ou les rayons infrarouges peuvent seulement être détectée avec le FLIR ou avec des appareils photo spéciaux qui peuvent détecter le rayonnement infrarouge.

    [Le FLIR détecte un type de lumière que l'oeil humain n'arrive pas à voir. Cette lumière est de "l'infra-rouge" et est émise en particulier par les corps chauds. A l'oeil nu, les aviateurs n'ont rien vu.]

    L'équipement que l'Armée de l'Air utilise a la capacité de détecter des images [dans la gamme du] visible [par l'oeil nu] et des images infrarouges. Les images que nous avons vues du film de l'Armée de l'Air correspondent à des objets qui émettent de la température - ils émettent de la chaleur et ils émettent ce rayonnement vers leur extérieur et la caméra lit ceci.

    Ces images peuvent avoir une faible résolution en raison de la distance que nous mesurons, mais elles représentent des objets de forme ronde qui ne peuvent être assimilées à aucun aucun objet connu que nous avions recherché dans notre espace aérien.

    [Gilberto Rocha veut dire qu'on peut pas voir de détails sur ces sources de chaleur, mais qu'elle sont vraiment de forme ronde, et non pas ronde par manque de précision.]

    Question: Est-ce que ceux-ci auraient pu être des avions ou engins volants conventionnels?

    Réponse: Non, parce que les avions conventionnels ont une température très bien définie dans leurs turbines et à leur vant où le frottement est enregistré, donc ils ne pourraient pas être vus sous forme de lumières rondes.

    Si nous avions une image plus proche des objets, peut-être aurions-nous pu avoir une meilleure définition de la forme de ces objets mais en raison de l'information que nous avons, ces objets sont de forme ronde et nous ne pouvons pas les considérer comme des avions.

    [Si vous cherchez des images FLIR d'avions avec une taille apparente comparable, vous verrez bien que ce sont des avions et non des ronds.]

    Question: Y a-t-il la moindre possibilité que ce soient un hélicoptère?

    [L'interviewer tient à ce que les choses soient claire, au cas ou l'on penserait que ce sont des avions ronds donc des hélicoptères.]

    Réponse: Non, c'est la même chose: la turbine et les lames seraient le point de température la plus élevée définissant la forme de l'hélicoptère et ce serait là encore une forme connue et pas un objet de forme ronde.

    [Si c'était des hélicoptère, vu la taille des ronds, on verrait leurs pales et leur turbine, et à vrai dire, quasiment toute leur silhouette. Rappelez-vous les images nocturnes par caméra infrarouge de la guerre en Irak. C'est le même appareil. On voit bien les camions, les hangars, et même les soldats.]

    Question: Si ces objets ne sont pas aucun avion connu que pensez-vous qu'ils soient?

    Réponse: Dans le sens strict des mots, en évitant n'importe quelle déformation ou confusion, ce sont des objets qui volent et que nous ne pouvons pas identifier.

    [Ce sont des OVNIS, jusqu'à nouvel ordre, c'est à dire des objets volants non identifiés. Le travail des ufologues est de les identifier. Quelle que soit finalement l'identification, si elle se révèle possible.]

    Question: Est-ce qu'est-il il posible que le FLIR pourrait nous avoir fourni des informations fausses, que ces lectures de hautes températures soient inexistantes?

    [Dans ce genre de cas, on pense évidemment tout de suite qu'il pourrait y avoir un problème avec l'appareil de détection.]

    Réponse: Négatif, parce que dans les images nous voyons les nuages qui ont une température plus élevée que la température moyenne ambiante, et nous pouvons voir les silhouettes des nuages parce que le FLIR détecte leur fréquence infrarouge.

    [Gilberto Rocha voit bien que l'appareil marche et donne des images tout à fait normales des gradients de températures entre les nuages et l'air. Il y a 800 FLIR de ce modèle précis en service dans le monde.]

    Les objets que nous voyons sont les points où la température est la plus haute là. Personnellement, je n'ai jamais vu n'importe quoi de pareil. Mon expérience avec ces caméras est complètement industrielle, nous analysons une variété entière d'appareils industriels aussi bien que pour l'industrie électrique, mais pour moi le cas de l'Armée de l'Air mexicaine est très inhabituel.

    [Conclusion du spécialiste: ce ne sont pas des avions ou des hélicoptères. Le FLIR a fonctionné normalement. Le cas est hautement étrange [par d'autres aspects encore].]




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    L'AVIS DU SOUS-DIRECTEUR DE LA METEOROLOGIE NATIONALE MEXICAINE:
    Les parties entre [] et seulement celles-là sont des notes par l'auteur de ce site et non pas des parties de l'article original.

    De: Santiago Yturria
    A: ufoupdates@virtuallystrange.net
    Date: Tue, 18 May 2004 13:07:29 -0500
    Sujet: Mexico's Meteorological Expert On 03-05-04 Conditions

    Voici les déclarations faites par Alberto Hernandez Unzon hier, lors d'une interview télévisée au sujet du cas d'OVNIS de l'Armée de l'Air Mexicaine.

    L'ingénieur en géophysique Alberto Hernandez est le sous-directeur du Service National de la Météorologie, le centre météorologique officiel du Mexique. Il est également un membre du Comité Consultatif Scientifique du Service National de la Protection Civile, et membre du Comité Ouragans de l'Association Météorologique Mondiale.

    Question: Alberto, vous avez effectué l'étude complète par le Service National de Météorologie des conditions météorologiques du 5 mars 2004 au-dessus de la région de Campeche. Quels sont les résultats?

    Réponse: Selon les images satellites, les conditions enregistrées dans les observatoires et les images radar des satellites, il y avait des conditions stables dans la zone entière de Campeche. Au centre d'intérêt spécifique dans cette affaire, il y avait des formations de nuages et quelques nuagess de type stratus qui sont des conditions stables [normales] pour cette saison.

    Il n'y avait aucune pluie enregistrée et le type de nuage était très stable comme nous pouvons voir dans ces images satellites et la vidéo de l'Armée de l'Air.

    Question: Il y a eu certaines déclarations indiquant qu'il y aurait eu des conditions orageuses dans le secteur à ce moment-là. Quelles étaient les conditions à ce moment-là?

    Réponse: Météorologiquement parlant, un éclair de foudre est d'une courte durée et d'une intensité courte. C'est la définition de base. Nous avons tous été témoin d'un orage à un moment ou un autre. Des conditions particulières sont exigées pour qu'il y ait de grands nuages d'orage verticaux, et une atmosphère complètement instable du point de vue électrique, une ionisation dans l'atmosphère et les systèmes météorologiques qui créent ce type de nuage.

    Question: Cela signifie que les conditions météorologiques n'étaient pas appropriées à la foudre pour ce jour là au-dessus de Campeche et cela contredit donc ce que les scientifiques de l'UNAM ont affirmé dans leur rapport?

    Answer: Yes. On March 5, we were entering into the final stage of the winter season. The meteorological conditions in this season are of cold fronts but that day in particular there were none present. What we had were the type of clouds that do not cause the flash phenomena.

    Réponse: Oui. Le 5 mars, nous entrions dans la fin de l'hiver. Les conditions météorologiques dans cette saison sont des fronts froids mais ce jour en particulier il n'y en avait aucun présent. Ce que nous avons eu étaient le type de nuages qui ne causent pas les phénomènes d'éclairs.

    Question: Les scientifiques de l'UNAM ont-ils approché les services météorologiques nationaux pour demander les conditions météorologiques au-dessus de Campeche afin de justifier leur théorie?

    Réponse: Non, ils ne nous ont jamais approchés, à aucun moment. S'ils ont parlé des phénomènes météorologiques à cet endroit, ils auraient du venir nous voir aux services météorologiques nationaux pour obtenir les conditions météorologiques juste comme votre équipe, comme les journalistes l'ont fait.

    Il n'y avait aucun ballons météo lâché dans ce secteur.

    Question: Quelle est la durée d'un éclair de foudre?

    Réponse: Un flash dure des micro-secondes. Nous ne pouvons pas parler même de une ou deux secondes parce qu'il est juste une simple décharge. Dire que ces lumières sur la vidéo sont de la foudre en boule ou des étincelles électriques est non-sens.

    Je répète, ce jour là, il n'y avait aucune condition météorologique permettant des éclairs ou de la foudre en boule dans la région entière de Campeche. Les nuages doivent avoir été à approximativement 7 kilomètres de haut donc ce que nous voyons sont des formations stables de nuage de type stratus.

    Question: Que pourrions-nous voir ici dans cette vidéo?

    Réponse: Si c'est un phénomène optique il ne peut pas relever d'une nature météorologique. Ce n'est pas un photométéore, ce n'est pas lithométéore. Ce ne sont pas des cristaux de glace ni un feu de Saint-Elme. Ceux-ci sont tous des phénomènes météorologiques. Et ce ne sont pas des phénomènes de mirage.

    En conclusion, nous n'avons pas d'explication pour ces phénomènes. Il y a les satellites Aqua et Terra et nous pouvons inviter la NASA à nous envoyer des images de ce jour pour poursuivre cette étude et pour obtenir plus d'information pour essayer de découvrir ce qui pourrait s'être produit ce jour-là.





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    QUESTIONS ET REPONSES:

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    QUESTIONS ET REPONSES:





    Lors de discussions du cas entre ufologues de toutes opinions, j'ai noté certaines questions et affirmations et me suis efforcé d'y répondre. En voici un résumé.

    Quel était l'équipement qui a permis ces détections?

    Le FLIR (Forward-Looking InfraRed) est décrit ici:

    http://www.flir.com/imaging/Airborne/Products/StarSafireII.aspx

    La documentation technique du radar est ici:

    http://www.telephonics.com/products/MaritimeSurveillance.shtml#anaps147

    L'avion, un Fairchild-Dornier Merlin C-26A:

    http://www.fas.org/man/dod-101/sys/ac/c-26.htm

    (Le constructeur, Fairchild-Dornier, a fait faillite il y a deux-trois ans il me semble, c'est pourquoi il n'y a pas de site Internet du constructeur).

    Lors d'une analyse des mouvements du phénomène, Il y a peut-être une illusion dont nous devons nous méfier: le mouvement observé n'est peut-être pas celui des objets mais celui des nuages qui défilent devant la camera de l'avion. Cela peut jouer des tours dans l'interprétation.

    Certainement. Tenir compte de la vitesse des vents dans les calculs: l'armée a indiqué "pas plus de 35 km/h." Les vitesses des phénomènes ont été de 120 kmh à un maximum inconnu, avec des vitesses typiquement de 240 à 500 miles par heure. Vous voyez que les ventes de 35 kmh maximum sont sans grand impact ici.

    Il y a sur l'enregistrement vidéo des images du FLIR des sortes de choses en forme de croix qui clignotent, ce sont des phares d'avions, ces OVNIS sont des avions.

    Non.

    La vidéo qui a été diffusée en de très petits format pourrait laisser planer un doute là dessus, et il m'a été objecté que la vidéo en haute qualité est trop longue à charger. Cette image extraite de la vidéo devrait lever ce doute:



    Les petites croix + et x qui semblent se superposer ou environner les phénomènes et semblent tantôt clignoter son la signalétique de l'électronique de bord sur le HUD (Head Up Display) du pilote. Un grand nombre de données provenant des instruments de bord (FLIR, radar, altimètre etc.) peuvent être projeté sur le HUD, un écran transparent placé devant les yeux du pilote et qui lui permet au pilote de consulter ces données tout en voyant à travers elle la réalité qui se trouve devant lui. Les + et les x ne sont pas des caractéristiques du phénomène.

    Hypothèse: cela pourrait être des avions de la chasse mexicaine.

    Cela n'a aucun sens ici. Les avions ont entre autre un système de communication IFF (Identification Friend or Foe - identification ami ou ennemis) qui leur permet de s'identifier automatiquement les uns les autres, et ont la radio pour communiquer entre eux et avec le contrôle au sol.

    Dans la demi-heure de l'événement, par radio entre eux ou avec le contrôle au sol, par IFF, battements d'ailes et autres, les avions se seraient nécéssairement identifiés et reconnus entre eux. Même sans cela, dans les briefings ultérieurs, il aurait été vite clairement établi qui faisait quoi et se trouvait où.

    L'équipage a clairement tenté d'identifier électroniquement le phénomène et également de communiquer avec lui. Si le phénomène avait été d'autres avions de l'armée de l'air mexicaine, ils auraient répondu. Même si aucune des radio ou des IFF ne fonctionnait, cela aurait été établi pendant la mission parce que ces appareils ont été utilisés et au retour de la mission.

    BREVE REVUE DE L'AFFAIRE DANS LES MEDIA:
    12 mai 2004, ABC NewsOnline, "La vidéo des forces Aériennes mexicaine crée une agitation OVNI"

    ABC Online fournit la dépêche de Reuters.

    http://www.abc.net.au/news/newsitems/s1106371.htm

    12 mai 2004, couverture médiatique mondiale

    CNN, MSNBC, NBC, CBS, ABC et de nombreuses autres agences de nouvelles et chaînes d'information TV ont diffusé des extraits du film et/ou la dépêche de Reuters.

    12 mai 2004, KFI Radio, LA, USA: pas de commentaires sarcastiques.

    L'ufologue Greg Boone rapporte à UFOupdates que sur la radio KFI, 640 AM à Los Angeles, une station importante, l'émission de "John et Ken" a mis l'histoire en avant "et aucuns commentaires sarcastiques n'ont suivis! Normalement n'importe quelle nouvelle présentée pendant cette émission suscite un commentaire d'une manière ou d'une autre des bons vieux "John et Ken."

    (http://www.virtuallystrange.net/ufo/updates)

    12 mai 2004, Hollywood.com: "Qui donc n'apprécie pas un bon film d'OVNI?"

    Hollywood.com indique que la bizarre histoire mexicaine tombe à pic et suggère d'acheter les DVD de X-Files qui viennent de sortir.

    Le site résume l'histoire et copie la remarque de Reuters, "n'oublions pas qu'au Mexique on voit des OVNIS partout et que presque tous sont expliqués comme étant des farces, des missiles, des ballons, des phénomènes atmosphériques et des débris de fusées."

    (http://www.hollywood.com/news/detail/article/1752748)

    12 mai 2004, Euronews, chaîne TV d'information, Europe.

    Euronews diffuse la brève sur le film réalisé par les militaires mexicains. On y voit clairement la série de ronds filmés en infrarouge, et un gros plan sur deux ronds parallèles.

    12 mai 2004, l'Internet.

    De nomreux portails d'information publient la nouvelle. Voir www.smh.com.au/articles/2004/05/12/1084289693075.html
    http://www.iol.co.za/index.php?click_id=122&art_id=qw1084294082176B252&set_id=1
    http://www.thesandiegochannel.com/news/3292542/detail.html

    13 mai 2004, FOX TV Channel 4, Dallas, Texas, USA: "Cela donne à réfléchir."

    L'ufologue Terry Groff a regardé les informations en continu sur Channel 4, Dallas, Texas, USA, et fait remarquer sur UFOupdates qu'ils avaient diffusé "un reportage de 20 secondes sur l'observation. Ce n'est pas particulièrement spectaculaire mais ce que j'ai noté était que le présentateur des news était tout à fait calme et sérieux avec comme commentaire final "cela vous incite à réfléchir".

    (http://www.virtuallystrange.net/ufo/updates)

    13 mai 2004, journal "EL Universal", Mexique: "ce sont des ballons météo."

    Le journal fournit "l'explication scientifique des chercheurs de la Sociedad Astronomica Urania" qui est que ces OVNIS "sont des ballons météorologiques, qui sont souvent lâchés et que les pilotes prennent pour des OVNIS."

    Article ici.

    13 mai 2004, journal "Der Spiegel", Allemagne: "les experts pensent que les OVNIS sont des éclairs."

    Le journal indiquent que "les experts considèrent ces OVNIS comme étant des éclairs" mais que "d'autres experts doutent de cette explication." Der Spiegel se réfère au déclarations de Rafael Navarro González et Julio Herrera Velázquez de l'Institut de L'Atome de l'Université Nationale du Mexique au journal mexicain "La Jornada", lesquels indiquent que ces OVNIS sont des plasmoïdes.

    (http://www.spiegel.de/wissenschaft/erde/0,1518,299728,00.html)

    13 mai 2004, l'AP donne l'avis d'un "expert", c'est du "gaz chaud."

    Les journaux reprennent cet avis confus et erroné et les média oublient l'affaire.

    Article ici.

    Depuis...

    Le "Vrai Journal" de Karl Zéro sur Canal Plus ricane: les pilotes mexicains abusent de la cocaïne et c'est pour cela qu'ils voient des soucoupes volantes dans le ciel.

    A suivre...

    LA VALSE DES EXPLICATIONS:
    Comme souvent lorsqu'un rapport d'observation d'OVNI fait la une des média, une foule de scientifiques, ufologues, passionnés, journalises, sceptiques et autres se sentent interpellés et se hâtent "d'expliquer" le cas.

    Au 14 mai 2004, les "explications" comprennent d'ores et déjà:


    des avions normaux,
    des avions de l'armée de l'air mexicaine,
    des lumières de navigation d'avions normaux,
    des avions indétectables au radar,
    des avions invisibles à l'oeil,
    des gaz atmosphériques,
    des fusées éclairantes,
    des débris de station spatiales,
    des vaisseaux extraterrestres,
    des inversions de température,
    la foudre,
    des plasmoïdes,
    un non-sens,
    des bouffées de gaz échappées de nappe pétrolifères,
    des sacs en plastiques équipés de bougies pour qu'ils s'élèvent,
    des ballons météos,
    une opération de diversion des militaires pour faire oublier des problèmes économiques du Mexique,
    Vénus,
    des météores,
    des fusées...

    ]A DISCUTER:



    [g]LA VALSE DES EXPLICATIONS:[/g]

    Comme souvent lorsqu'un rapport d'observation d'OVNI
    fait la une des média, une foule de scientifiques,
    ufologues, passionnés, journalises, sceptiques et autres
    se sentent interpellés et se hâtent "d'expliquer" le cas.


    Au 14 mai 2004, les "explications" comprennent d'ores et déjà:





    A-Des avions normaux?

    Avions invisibles?..
    Notre science ne commence que maintenant à en comprendre
    le principe..Les USA n'auraient pas construit
    le couteux B-2 s'ils possédaient cette technologie.

    B-Des avions de l'armée de l'air mexicaine?

    Si c'etait des avions de l'Armée Mexicaine,
    pensez-vous que les video auraient été divulguées,
    ridiculisant alors les pilotes?..

    C-Des lumières de navigation d'avions normaux?

    Ces pilotes sont entrainés à surveiller
    le ciel pour controler les trafiquants de drogue.

    D-Des avions indétectables au radar?

    Indétectables aux radar ?
    L'enregistrement radar et FLIR,prouve
    la présence d'objet a moins de 3km,5 du Merlin.
    Mais,pour les "néophytes débunkers",
    il est plus facile de les oublier.

    E-Des avions invisibles à l'oeil?

    Des avions?..Qui est capable de dire
    que ce sont des avions puisqu'ils sont "invisibles" ?....

    F-Des gaz atmosphériques?

    Des Gaz qui renvoie une onde radar?
    Il y a des bases en physique à revoir chez les "débunkers"...!!!

    G-Des fusées éclairantes?

    [g]Un nouveau modéle certainement,
    avec une sacrée autonomie..!!![/g]

    H-Des débris de station spatiales?

    Des débris qui poursuivent le Merlin?
    Encore un nouveau modéle volant...!!

    I-Des vaisseaux extraterrestres?

    [g]C'est effectivement une question intelligente
    et qui demande réflexion...!![/g] :clap:

    J-Des inversions de température?

    Qui renvoient les ondes radar..!
    Encore une premiére en physique...!

    K-La foudre?

    Cette solution serait trés intelligente
    si la méteo avait confirmé un orage sur la zone...!!
    Hélas...!!

    L-Des plasmoïdes?

    L'utilisation des plasma etant étudié pour absorber
    les ondes radar,cette solution dénote encore
    un manque de bases en physique.!!!

    M-Un non-sens?

    [g]C'est vous qui l'avez dit..!!![/g]

    N-Des bouffées de gaz échappées de nappes pétrolifères?

    [g]Méme réponse que pour "F".
    Les gaz des marais peut-étre!!! [/g]

    O-Des sacs en plastiques équipés
    de bougies pour qu'ils s'élèvent?

    Et qui suivent le Merlin à 400Km/h....!!

    P-Des ballons météos?

    Même réponse que pour "O"....!!!

    Q-Une opération de diversion des militaires
    pour faire oublier des problèmes économiques du Mexique?

    [g]Excellente question qui confirme bien le niveau..!!![/g]

    R-Vénus?

    Avoir des échos de la planéte Vénus avec un radar
    qui lui, porte à 130km
    est une performance des plus remarquables..!!!


    S-Des météores?

    Des météores qui poursuivent un avion,
    mériteraient toute l'attention de nos scientifiques..!!

    T-Des fusées.?

    Avec quelle autonomie?
    Encore une formidable performance..!!



    Nous pouvons donc conclure, sans prendre aucun risque,
    que les notions de capacités des performances instrumentales
    des radar actuels et des cameras Flir,
    échappent totalement à la connaissance de ces personnes
    qui contestent ce fameux cas des ovni de Campéche. :top:

    Hélas,mémes ces torchéres,proposées comme solution incontournable,sont elles,
    situées à plus de 130 km de l'avion.

    Elles ont pourtant été enregistrées par une camera FLIR
    paramétrée pour 40 km...!!..Cherchez l'erreur!! :top:

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  • (1985) Chessy France


    émoignage : premier mars 1985, Chessy France

    Voici un témoignage remarquable par son caractère atypique.



    Suite à son observation, Monsieur Claude C. à confié son témoignage à plusieurs associations et a fait une déposition auprès de la gendarmerie de Lagny (77).

    Le 1er Mars 1985, ayant accompagné une amie habitant la commune de Chessy 77, près de Lagny, je prends le chemin de retour vers Paris, il est 3 heures du matin. Arrivé sur la place du village, je remarque une vive lumière sur laquelle les arbres de la place se découpent en ombres chinoises. Intrigué, je pense à un tournage de film ou à un incendie, mais ne remarque aucune flamme. De cette place à la RN 34 (sortie centrale du village), il y a une centaine de mètres, bordés à ma droite d’un mur qui me cache ce "feu". Parvenu au Stop au bord de la Nationale 34, je découvre le spectacle dans toute son ampleur : une lumière vive, blanc brillant vers le centre, s’amenuisant en bordure pour se confondre avec la nuit, en forme régulière de demi-sphère, immobile, posée sur la RN 34 à environ 200 mètres de ma voiture. Après un moment d’observation, une minute peut-être, je décide de m’approcher prudemment après avoir pensé à la vue de ce spectacle insolite : "Ce n’est pas possible ; il n’y a tout de même pas une soucoupe volante dans le champ".

    Je m’approche lentement en lanternes, passé le chemin de la Communauté situé à gauche en direction de Paris, la lumière éclaire bien la route. A ma gauche, en bordure du champ, un curieux petit nuage de vapeur seul et isolé. J’avance encore, j’ai devant moi un mur de lumière qui se fait plus opaque, plus brillant, à ma gauche l’herbe du bas-côté de la route est devenue blanche, comme s’il avait neigé. Je fais plusieurs appels de phares mais la lumière dans laquelle je me trouve est bien plus puissante que ceux-ci. Je décide de continuer et pénètre au cœur de cette luminosité dans laquelle, à 3 h du matin, j’aurais pu lire le journal avec des lunettes de soleil. J’ai eu la désagréable impression d’être enfermé dans un tube de Néon. Remontant définitivement ma vitre avant gauche, j’accélère et me sors enfin de cette demi-sphère de lumière d’un diamètre d’environ 150 à 200 mètres, pour me trouver plongé dans une atmosphère verte, comme enfermé dans une bouteille de couleur verte. Je baisse ma vitre, penche la tête, au-dessus de moi une haute colonne de lumières vertes bien dégradées se découpe en trois tronçons verts sur fond de nuit. Je me trouvais à la base d’un quatrième tronçon. Hauteur totale environ 30 mètres, largeur environ 6 mètres. L’ensemble était d’une beauté féerique. Bien que ce ne soit pas mon genre, j’ai à ce moment une pensée mystique devant tant de beauté. Je continue et l’atmosphère verte fait place à une nuée de particules dorées, grosses comme des têtes d’épingles, bien équidistantes les unes par rapport aux autres, fixes, immobiles ne présentant aucune turbulences. Il y en avait partout sur un espace de quelques mètres. Puis l’aspect de la route redevient normal.



    Peinture faite par le témoin pour rendre compte de son observation

    A ce moment un souffle puissant, unique, fait vibrer la végétation, des bruits divers : masse creuse heurtant le sol, frottement d’une masse sur le sol et, à ma gauche, à l’orée d’un petit bois bordant le champ, une flamme s’allume de droite à gauche à 20 mètres de moi. Rassuré de découvrir la cause, je me dis que je n’avais pas rêvé et qu’il y avait bien du feu.



    Alors que je cherchais une place pour me garer pour aller voir de plus près cette rangée de flammes "comme un sillon de labour dans lequel on aurait versé de l’essence et enflammé", cette rangée de flammes, d’un seul coup, en 1 à 2 secondes, s’élève et s’éloigne à 100 mètres au milieu du champ ; sous les flammes se découvre un immense trapèze de couleur vert vif au centre, vert émeraude en bordure des angles d’environ 60°, haut comme un grand talus d’autoroute, ceci dans l’espace au-dessus du champ. A ce moment les flammes qui coiffent ce trapèze en dansant mollement laissent entendre, paradoxalement, une énorme intensité de feu "comme une forêt entière de bois sec qui brûle". Pas très rassuré, je quitte les lieux et rejoins Paris.



    Peinture du phénomène observé par Madame M., faite par Monsieur Claude C.

    Le lendemain soir, retrouvant à Paris la personne que j’avais accompagnée, celle-ci me dit d’emblée : "Oh, vous savez hier, dix minutes après votre départ, je ne dirais pas que j’ai vu une soucoupe volante mais, au-dessus de mon pavillon, est passé un disque plat comme une assiette, dix fois grand comme la Lune ". Ce qui, pour moi, confirmait ma toute première impression."

    http://www.paranormal-info.com/Temoignage-premier-mars-1985.html

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  • (1973) Mansfield, Ohio


    Source et dossier complet:

    http://ufologie.net/htm/coynef.htm

    BREF RESUME DES EVENEMENTS:
    L'équipage de quatre hommes d'un hélicoptère de réserve de l'Armée UH-1H, basé à Cleveland, Ohio, revenait de Columbus, Ohio, à environ 22:30. C'était une nuit claire et étoilée sans Lune. Ils volaient à la vitesse normale de 90 noeuds à une altitude de 2.500 pieds au-dessus du niveau de la mer, au-dessus des champs et des collines. Le Lieutenant Arrigo Jezzi, 26 ans, était aux commandes dans le siège de gauche. Le Sergent John Healey, 35 ans, le médecin de l'air, se reposait derrière lui. Dans le siège arrière droit se trouvait le Spéc. 5. Robert Yanacek, 23 and, chef d'équipage. Commandant du vol dans le siège avant droit, il y avait le Capitaine Laurent J. Coyne, 36 ans, un vétéran 19 de réserve de l'Armée depuis 19 années.

    A environ 23:00, près de Mansfield, Ohio, Healey a vu une lumière rouge au loin à sa gauche (à l'Ouest). Trois ou quatre minutes plus tard, Yanacek a noté une lumière rouge régulière simple sur l'horizon Ouest, et l'a rapportée à Coyne. Environ 30 secondes plus tard, Yanacek a annoncé que la lumière semblait se diriger sur l'hélicoptère, et ils tout l'ont observé avec attention.

    Tandis que la lumière a continué son approche, Coyne a saisi les commandes de Jezzi et a commencé une descente d'approximativement 500 pieds par minute. Il a pris contact par radio avec le contrôle d'approche de Mansfield, demandant l'information sur le trafic possible de jets. Après que Mansfield ait reconnu leur transmission, le contact radio a été perdu à la fois sur la fréquence ultra-haute et la VHF.

    La lumière rouge a semblé être sur un cours de collision, s'approchant à une vitesse estimée comme étant de plus de 600 noeuds. Coyne a augmenté sa vitesse de descente à 2.000 pieds par minute jusqu'à ce qu'ils aient atteint environ 1.700 pieds, environ à 600 pieds au-dessus des cimes des arbres. Avec l'objet inconnu sur le point d'entrer en collision avec eux, les membres de l'équipage ont craint d'y laisser leurs vies. Juste au moment où une collision semblait imminente, la lumière s'est soudainement arrêtée et a plané au-dessus et devant l'hélicoptère. Ils ont vu apparaître un objet en forme de cigare, métallique, gris, avec un dôme, dont la taille apparente a rempli l'intégralité de leur pare-brise.

    L'objet est apparu solide, cachant les étoiles derrière lui. Il avait une lumière rouge sur son nez, une lumière blanche à la queue, et un faisceau vert distinctif émanant de la partie la plus basse du "fuselage, autrement sans particularités." Le faisceau vert est monté au-dessus du nez de l'hélicoptère, passant par le pare-brise, et dans les panneaux teintés des fenêtres supérieures. L'habitacle a été baigné dans un feu vert intense. Aucun bruit ou turbulence n'ont été notés.

    Après quelques secondes, l'objet a accéléré et s'est écarté vers l'ouest. Coyne et Healey ont signalé qu'il a alors fait un virage net de 45 degrés vers la droite, se dirigeant vers le lac Erié. Tandis que l'objet était encore visible, Jezzi et Coyne ont tous les deux notés que l'altimètre a indiqué 3.500 pieds avec une vitesse ascenscionelle de 1.000 pieds par minute. Pourtant le "collective" (dispositif de direction de vol) était toujours en position abaissée, position réglée pendant la descente.

    Quand Coyne a avec précaution soulevé le collective, l'hélicoptère a continué de grimper, comme on pouvait s'y attendre. A une altitude indiquée de 3.800 pieds, Coyne a finalement estimé qu'il avait regagné le contrôle. Alors ils ont senti une légère secousse. Il est descendu à l'altitude de croisière précédemment assignée de 2.500 pieds et a pris contact radio avec Akron/Canton, ce qui a fonctionné cette fois. Le reste du vol vers Cleveland fut normal.

    A environ 23:00, Mme Erma C. et quatre enfants revenaient de Mansfield vers leur maison rurale au sud-est de la ville. Pendant qu'ils roulaient vers le Sud sur la Laver Road, ils ont remarqué une lumière rouge volant vers le Sud. Elle a dirigé la voiture vers l'Est et a continué à travers Charles Mill Reservoir, une distance de 3,6 milles, couverte en environ 5 minutes.

    A ce moment ils ont vu à l'Est un feu rouge et vert, se rapprochant, en descendant rapidement vers eux. D'abord ils ont supposé que c'était un avion léger vol bas, mais ils ont changé d'avis presque immédiatement. Le rouge était trop lumineux, particulièrement comparé au vert. Ils ne pouvaient voir aucune forme ou, au début, n'entendre aucun bruit. Quand ils ont arrêté la voiture et sont sortis pour regarder, ils ont entendu les bruits typiques d'un hélicoptère. Pendant qu'ils observaient, la lumière rouge et l'hélicoptère ont convergé.

    Après que l'objet lumineux rouge se soit arrêté, la lumière verte est apparue. "Quand nous sommes sortis, tout était vert. J'ai vu cette chose et l'hélicoptère." Les témoins ont convenu que l'hélicoptère était vert "en raison de la lumière de la chose au-dessus de lui... Il était si brillant que vous ne pouviez plus voir plus loin. Tout était vert. Les arbres, la voiture, tout."

    L'hélicoptère avec l'autre objet au-dessus et légèrement en avant de lui se sont déplacés en tandem du sud-ouest au nord-est. Soudainement la lumière verte s'est éteinte et l'objet était parti. "Quand la lumière s'est éteinte vous ne pouviez plus voir l'objet. Et alors l'hélicoptère est allé au nord-est. Ensuite nous sommes remontés dans la voiture et nous avons continué, et nous l'avons vu [l'hélicoptère] voler vers au-dessus du lac."

    Jeanne Elias, 44 ans, regardait les nouvelles à son domicile au sud-est de Mansfield juste après 23:00. Elle a identifié le bruit d'un hélicoptère militaire s'approchant, si fort et proche qu'elle a craint qu'il s'écrase sur sa maison. Le bruit a persisté pendant "un long temps," et quand c'était fini, son fils John, 14 ans, a appelé depuis sa chambre. Il avait été réveillé par le bruit, et puis avait observé une lumière vert clair qui illuminé la chambre à coucher. La lumière a persisté assez longtemps pour qu'il se rende compte que "il doit y avoir une sorte d'objet juste au-dessus de la maison, parce que cela éclairait si fort ma chambre."

    L'investigatrice Jennie Zeidman, collaboratrice de J. Allen Hynek, a conduit une analyse chronologique, seconde par seconde, prouvant que l'objet avait été continuellement en vue de l'équipage de l'hélicoptère pendant au moins cinq minutes. Cette durée et les descrïptions des témoins de l'hélicoptère et au sol éliminent totalement que l'objet ait été un météore.

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