Le Boogeyman ou "babou"
Cette légende remonte à il y a environ 15
ans. Elle se situe à Brownsburg-Chatham, une petite ville de 2500
habitants situé au pied des Laurentides, superbe région montagneuse et
touristique du Québec, où chaque village voisin est séparé par de très
vastes domaines forestiers riches en sites d'activités et de sports de
plein air. Il y a aussi une grande «dune» de sable où les jeunes se
réunissent le soir tard, s'allument un feu et se content toutes sortes
d'histoires. Dont celle du boogeyman dit le babou... Lors d'une nuit
sombre, une jeune femme, Julie promenait son chien dans la cour de
l'Aréna Gilles Lupien. Dans cette cour, il y avait un vaste terrain et
des dizaines de vieilles granges qui servaient uniquement pour la foire
annuelle et le reste de l'année, elles étaient laissées à l'abandon.
Elle avait l'habitude de laisser son chien courir sans laisse, mais
après un moment, elle s'inquiéta qu'il ne répondit pas à ses appels, et
de ne pas le voir revenir, alors elle fit le tour de chaque grange,
pour enfin trouver son chien entrain de renifler de gros sacs de
vidange. Elle-même, fut très attirée par l'odeur répugnante qui se
dégageait de ces sacs, elle pouvait même la sentir si elle s'en tenait
très éloignée. Il y avait 6 énormes sacs noirs en rang près du mur.
Prise de curiosité, elle choisi d'ouvrir le premier sac et y découvrit
le cadavre complètement mutilé d'une femme en décomposition avancé.
Terrifiée et le corps secoué de spasmes, elle courra jusqu'à chez elle
pour alerter la police. Une fois arrivé sur les lieux, l'inspecteur de
police était abasourdi par l'horreur de la scène qui comptait 6
victimes dans 6 sacs différents. Toutes des femmes. Il ordonna à la
jeune femme de ne parler à personne de ce qu'elle avait vu, pour ne pas
installer un climat de panique au sein de la population. Julie sentit
bien que l'inspecteur en savait plus qu'il ne voulait le prétendre,
elle le menaça alors de tout révéler à la presse locale s'il ne lui en
disait pas davantage. Finalement, désemparé, l'inspecteur décida de
tout lui raconter. Il affirma que ce n'était pas la première fois que
cela se produisait. Et que le monstre sadique qui accomplissait ces
meurtres sanglants vivait dans la forêt près de Brownsburg-Chatham,
mais que jamais ils n'avaient réussi à lui mettre la main dessus, ni
même à trouver sa cachette. Seulement une personne l'avait trouvé. Cela
remontait dans les années 70, le jeune Thierry Mallette avait entrepris
une longue marche dans les bois, il habitait à deux pas d'un sentier
qui s'enfonçait loin dans la forêt. Un jour, il décida de ne pas suivre
le sentier et de se promener dans la forêt vierge. Après près de 2
heures de marche, il arriva sur le bord d'une butte et décida de la
descendre avec précaution, mais il trébucha et se mit à débouler la
pente. Il a finalement atterri au sol en tombant du toit d'une cabane
camouflée, en partie, à l'intérieur de cette butte. Un homme en sortit,
s'approcha de lui et lui cria: « qu'est-ce que tu fais ici, cest
privé...» Selon le jeune, l'homme avait les cheveux long et sales, il
était grand comme un ours debout, sentait très fort l'alcool, il avait
une voix à la «mad dog vachon» avec un accent anglais. Comme le jeune
Thierry était blessé à une jambe et avait un peu de difficulté à
marcher, il demanda à l'homme de l'aider pour revenir au village.
L'homme lui a dit de se tenir près de l'arbre et de ne toucher à rien,
et surtout de ne pas entrer chez lui ni dans son atelier. L'homme
quitta les lieux avec sa carabine et disparu au-delà de la colline. Il
ne le revit pas. Le jeune prétendis qu'il avait quand même jeté un il
à l'intérieur de l'atelier. Il y avait comme du sang séché au sol et un
énorme couteau de boucher sur sa table de travail. Au fond de la pièce,
un congélateur artisanal s'y trouvait. Il ouvrit la porte du
congélateur et une forte odeur douceâtre et putride en sortait. Le
contenu du congélateur était recouvert d'un plastique transparent
tellement sale et tâché de sang séché que l'on ne pouvait pas voir au
travers. Il souleva le plastique et découvrit une femme et un enfant
mort et horriblement mutilés. Ce qui restait de leur visage était figé
par la terreur et la souffrance, et leur membres semblaient
douloureusement raidis par le froid et la peur. Terrifié et paniqué, il
réussi malgré tout à regagner sa maison, mais terrorisé par ce qu'il
avait vu il ne se rappela plus du chemin qu'il avait prit. Depuis ce
jour, il est traité à l'hôpital psychiatrique de Terrebonne et ne veut
pas révéler les détails cauchemardesques de son périple ce jour-là. Il
dit que le babou le hante et qu'il viendra le chercher s'il en dit
trop... Ce "babou" hante la vaste forêt de Brownsburg-Chatham et la
région des Laurentides depuis plus de 40 ans et personne d'autre ne l'a
vu ou n'est resté assez longtemps en vie pour l'identifier. Ceux qui
connaissent la légende ne veulent pas trop en parler, de peur de
l'attirer. Car Il peut être n'importe qui, peut-être fait-Il même ses
courses en même temps que vous , peut-être même est-Il quelqu'un que
vous croisez chaque jour... ?