• Étymologiquement, Le mot occulte vient du latin occultus ("clandestin", "caché", "secret") et se rapporte à la "connaissance de ce qui est caché". De façon plus populaire, l'occultisme se réfère de nos jours à des disciplines connues de seulement quelques initiés et souvent associées à des notions surnaturelles, en opposition à la science.

    Cependant, pour la plupart des pratiquants, l'occultisme est simplement l'étude d'une réalité spirituelle qui ne peut être comprise par une science physique.

    L’occultisme consiste en un syncrétisme de différents courants souvent ésotériques ou hermétiques se réclamant le plus fréquemment des enseignements des cultes à mystères antiques, ou de la Kabbale juive. Faisant suite au rationalisme des Lumières il s'est amplifié au XIXe siècle en s’inscrivant dans le regain d’intérêt de l’époque pour la fascination et le mystère (particulièrement incarné par le romantisme), en réaction contre le scientisme dominant, ainsi que le monopole de fait revendiqué par les Églises, et en particulier par l'Église catholique dans l'interprétation des textes sacrés.

    Majoritairement incarné en France par Eliphas Levi et Papus à travers les loges d'inspiration maçonnique ou rosicrucienne fondées sous leur Égide, l’occultisme a surtout touché l’Angleterre, berceau de la Franc-maçonnerie, et où fleurirent de nombreux ordres occultistes (la plus célèbre étant le rosicrucien Ordre hermétique de la Golden Dawn) ayant pour objectif d'explorer la tradition antique de laquelle le mouvement se réclamait.

    Si la plupart des occultistes se revendiquaient des enseignements mystiques d’Hermès Trismégiste ou de la tradition des kabbalistes, certains subirent l’influence de la pensée orientale, popularisée par la Société théosophique, d'autres encore s'inspirèrent de la religion chrétienne, de la gnose, ou de la mythologie égyptienne. Toutefois, le syncrétisme occultiste relevait dans l’ensemble d’une connaissance si ce n'est approximative, du moins controversée de ces systèmes.

    Des auteurs des XIXe et XXe siècles (Eliphas Lévi, Papus, Riffard) ont tenté de rationaliser la différence entre les deux branches étymologiquement si proches.

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