• En 1989 le 1 décembre en soirée, ville d'Eupen


    L'enquêteur de la SOBEPS est tombé sur le cas par chance puisqu'il en a eu d'abord connaissance par un autre témoin d'une autre observation. Contacté d'abord par téléphone, le témoin de celle-ci a demandé que soit préservé son strict anonymat, déclarant qu'il ne voulait pas qu'on puisse dire plus tard à ses enfants que leur père n'était "pas bien dans sa tête." Assuré du respect de l'anonymat, il a accepter de rencontrer l'enquêteur le 15 janvier 1990 sur les lieux de l'observation, en indiquant directions, tailles points de repères.

    Le jour de l'observation, vers 17 heures, deux de ses cinq enfants, de 14 et 15 ans, étaient rentrés de l'école et se trouvaient dans la rue en comapgnie d'un camarade d'âge similaire résidant en une maison voisine. Le ciel était déjà noir à ce moment. Ses deux enfants étaient venus dire à leur père: "Papa, il y a des avions bizarres dans le ciel." Un des enfants disait: "Ce sont des UFOs" - utilisant le terme courant en langue germanique pour OVNI. Le père n'est pas venu voir et leur a juste répondu que c'étaient sans doute des avions.

    Photographe amateur, il avait prévu de se rendre avec son épouse au vernissage d'une exposition organisée par son club photo, et à 18:50, il était prêt à partir et attendait cette dernière, assis dans son living room, près d'une porte et d'un fenêtre donnant sur l'arrière de la maison. C'est à ce moment là qu'un des enfants est accouru en lui disant: "Regarde, ils sont de nouveau là."

    Trouvant cette insistance curieuse et puiqu'il attendait de toute façon son épouse, le père s'est alord levé et est sorti sur sa terrasse, dans une grande surface libre en forme de "L" derrière un ensemble de maisons. En arrivant, il a d'abord vu le jeune camarade de ses enfants, se tenant au bout du jardin à l'extrémité du "L", et qui lui a dit: "Vous voyez, il y en a un qui arrive", en montrant le ciel juste au-dessus d'eux.

    Tandis que le jeune avait dit cela avec calme comme s'il parlait d'une chose banale, le père est presque tombé à la renverse lorsqu'il a levé les yeux pour voir ce sont il s'agissait: "Si vous ne l'avez pas vu, vous ne pouvez pas le croire. C'était énorme!"

    Ce qui était dans le ciel avait une forme de losange, avançant très lentement, à une vitesse qui semblait être celle de la marche à pied, venant du Sud Ouest vers allant vers le Nord-Est, ceci sans produire le moindre bruit.

    La partie transversale la plus large de sa masse en losange était perpendiculaire à la direction de son déplacement.

    Il portait en chaque coin deux lumières. Ces huit lumières ont été décrites comme des phares, qui éclaraient le sol d'une lumière blanche puissante.

    Sa surface inférieure était d'aspect plane et très foncée, aux contours distincts contre le fond plus clair du ciel parfaitement dégagé et étoilé.

    Au centre de cette surface se trouvait une structure illuminée en forme de cloche à l'envers. Elle était entièrement lumineuse, d'une lumière de couleur orange, excepté sa partie la plus basse qui avait une "luminosité vert foncé". Sur son haut, elle était entourée d'une rangée de lampes de couleur rouge ayant une intensité changeante en séquence, donnant une fausse impression de lumières qui "tournent" ou "courent l'une derrière l'autre" mais peu rapidement, mais en fait elles ne s'éteignaient jamais entièrement. Ces lumières n'éclairaient pas la surface de l'engin au-dessus d'elles. Le témoin a exprimé que ces lumières ne l'ont pas rendu nerveux comme celles d'ambulances ou de voitures de police, et étaient au contraire agréables à voir.

    Pour l'ensemble des lumières de la "cloche", il a précisé qu'il n'arrivait pas à déterminer si ces lumières venaient de l'intérieur ou si c'est seulement la surface de la cloche qui était lumineuse.

    Le témoin a montré à quoi correspondaient les dimensions apparantes de l'engin en indiquant à l'enquêteur à l'endroit où il s'était tenu des points de repères. Quant l'engin a été au-dessus de sa maison, il avait une extrémité latérale à la verticale de sa maison et l'autre passait au-dessus d'un hangar à 43 mètres de la maison. Le témoin n'a pas pu déterminer l'altitude de l'engin, ce qui est signe de rigueur puisqu'il n'y avait aucune raison de pouvoir le faire contre le seul fond du ciel.

    Etant photographe, le témoin a pensé devoir chercher son appareil, qu'il savait contenir un film inadapté de 100 ASA, et a réalisé sur le moment que cela ne servirait pas car l'engin était bien trop grand pour être saisi, la cloche centrale et les lumières seraient trop éblouissante pour que des contours puissent être capturés. Il a donc décidé de plutôt rester sur place en enregistrant mentalement du mieux possible tous les détails, mais a regretté tout de même pas la suite de ne pas avoir tenté de prendre des photographies. Il a également essayé d'appeler sa femme qui devait rentrer et sa fille. Les deux l'ont etendu appeler mais lorsque la fille plus âgée que les garçons est venue l'objet était déjà loin, passé au-dessus du toit.

    Le père et la fille sont alors allés de l'autre côté de la maison et ont vu l'engin poursuivre son trajet, toutjours lentement, passant au-dessus du cimetière d'Eupen.

    Un point essentiel concernant la dimension est survenu lorsque l'enquêteur a demandé au témoin si les lumières aux coins de l'engin étaient fixes ou clignotantes. Le témoin a déclaré qu'elles s'allumaient et d'éteignaient régulièrement. L'enquêteur lui a naturellement demandé de préciser si elles le faisaient en séquence ou toutes simultanément, et le témoin a alors déclaré qu'il ne le savait pas parce qu'ils ne pouvait pas les voir toutes en même temps: l'engin était plus grand que son champ visuel, il ne pouvait pas en voir les quatre coins en même temps, il devait tourner la tête pour le parcourir en entier des yeux.

    Le père a spontanément réalisé un dessin pour l'enquêteur. Le jeune ami de ses fils est arrivé à ce moment en présence de l'enquêteur, a vu le dessin, et a dit spontanément "oui, c'était comme ça."

    L'enquêteur note que l'épaisseur du bord est une indication indirecte, elle n'avait pas été vue lors de cette observation, et résulte d'une seconde observation par le même témoin le 10 janvier 1990, où il avait pu observer le même engin à plus grande distance en étant au volant de sa voiture. Cette fois là, il en avait vu le "bord" et puisque l'engin était identique, l'avait reporté sur son dessin.
    Bref commentaire.

    Tant la taille supérieure à celle du champ visuel, que le silence complet et la lenteur du déplacement, sans même parler de l'apparence de l'engin, excluent totalement que ceci aurait été le moindre phénomène météorologique, étoiles ou planètes, météores, avions, hélicoptère. Au moment où j'écris ces lignes, près de deux décennies se sont écoulées depuis l'observation et le cas est toujours passé sous silence complet dans la littérature ufologique sceptique et n'a trouvé aucune explication ordinaire.

    J'ai réalisé, basé sur le schéma de l'enquêteur, une représentation en couleurs de l'engin:


    Note concernant le schéma ci-dessus: les proportions sont exactement celles du schéma de l'enquêteur. La couleur de l'engin est donnée comme purement noire par le témoin. Les lumières aux coins sont données comme blanches par le témoin. Les autres couleurs indiquées par le témoin, rouge, orange, vert sombre, sont interpétrées littéralement. La perspective qui rendrait notemment en principe les lumières arrières plus petites que les lumères avant n'est pas rendue. La couleur du ciel est arbitraire, selon l'indication du témoin qu'il faisait nuit (hiver, 18:55, Eupen) mais que les contours de la masse de l'engin se détachaient nettement sur le fond du ciel.

    L'indication que la taille angulaire apparente de l'engin était plus importante que le champ visuel de l'engin, le témoin devant "tourner la tête" pour en voir deux extrémités, permet quelques données quantitatives sur les limites inférieures de sa taille.



    Le champ visuel humain typique est de 180° horizontalement. Puisque l'engin oblige à tourner la tête pour être vu en entier, l'engin a une taille angulaire minimum de 180°.

    Si l'engin est à: Il est large au moins de:

    1 m 3 m
    5 m 15 m
    10 m 30 m
    15 m 47 m
    20 m 62 m
    30 m 95 m
    40 m 125 m
    50 m 160 m
    75 m 235 m
    100 m 315 m



    Pour rappel: l'envergure des avions de chasse est dans la fourchette des 9 à 15 mètres. L'envergure des avions de lignes est entre les 30 et 50 mètres. Expliquer l'engin par un avion revient à déclarer que le témoin a vu un avion de chasse voler à la vitesse d'un piéton en silence à 4 ou 5 mètres au-dessus de sa tête, ou un avion de ligne voler à la vitesse d'un piéton et en silence à 10 ou 15 mètres au-dessus de sa tête, ou un hélicoptère volant en silence entre 1 et 4 mètres au-dessus de sa tête.

    L'engin passe au-dessus du toit de sa maison et le témoin passe de l'autre côté de sa maison. Ceci implique que même si sa maison avait eu un toit plat et un seul étage, l'engin devait être au moins à trois mètres du sol ou au moins environ 1 mètre au-dessus de la tête du témoin et donc mesurer au minimum 3 mètres de large. Dans un tel cas de figure, il aurait pu en toucher de la main la coupôle lumineuse orangée. Il sera dès lors possible de fantasmer l'existence en 1989 d'un dirigeable de quelques mètres, donc sans pilote, volant dans les zones urbanisée de nuit, qui aurait pu être littéralement arrêté à la main, et ayant cette apparence:

    Malheureusement pour une telle thèse, aucun tel dirigeable plat en losange, silencieux, pourvu de telles lumières, n'existe même 20 ans après. Il en va de même pour tout dirigeable qui aurait été plus haut et plus grand: aucun modèle ne ressemble de près ou de loin à l'engin décrit, notemment en ce qui concerne la forme en losange et la répartition des lumières aux coins.

    http://ufologie.net/be/1dec1989eupenf.htm


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  • Rapport de synthèse de la force aérienne belge 30-31 mars



    INTRODUCTION:

    Le rapport ci-dessous fut décrit en ces termes par E. Lamin, Colonel Breveté d'Etat-Major Chef de la Section Politique de la Défense par interim: "Veuillez trouver, ci-joint, un résumé de la déclaration faite à la presse, le 11 juillet 1990, par le Colonel Aviateur Breveté d'Etat-Major DE BROUWER, Chef de la Section Operations de l'Etat-Major de la Force Aérienne Belge, relative aux observations en objet."

    Ce rapport de synthèse a été utilisé comme base de la conférence de presse donnée le 11 Juillet 1990 par le colonel De Brouwer.
    LE RAPPORT:

    RAPPORT DE SYNTHESE:
    Rapport de synthèse sur les circonstances des observations du 30 au 31 Mars 1990.

    1. Tôt en Décembre 1989 les Forces Aériennes Belges ont été contactées à plusieurs occasions par des témoins oculaires qui ont observé des phénomènes étranges dans l'espace aérien belge. En certaines occasions ils ont décrit des phénomènes tels des plates-formes triangulaires ayant jusqu'à 200 pieds de large avec 3 projecteurs lumineux rayonnant vers le sol, planant à plus ou moins 100 m au-dessus de la terre et faisant seulement un bruit très léger de ronflement. Quelques témoins ont vu l'objet partir à très grande vitesse après une accélération très rapide. Toutes les observations ont été faites en soirée ou pendant la nuit.

    2. Les stations de radar qui avaient été alertées par des témoins oculaires ne pourraient pas déterminer avec absolue certitude une corrélation entre les observations visuelles et leurs détections sur le radar. A deux occasions les Forces Aériennes Belges ont fait décoller deux F16 pendant les heures de soirée.

    a. A la première occasion le F16 est arrivé plus ou moins une heure après la détection visuelle. Rien n'a été observé.

    b. Lors de la deuxième occasion, les pilotes ont pu identifier un projecteur à rayon laser sur la terre. Après recherche il était évident cependant que la description des observations était totalement différente de ce qu'ils ont pus trouver.

    3. En conséquence l'Air Force Belge, impatiente d'identifier l'origine des phénomènes, autorisa le décollage de deux F16 si les conditions suivantes étaient réunies:

    * a. Observations visuelles au sol confirmées par la police locale.
    * b. Détection par radar.

    LES EVENEMENTS:

    4. Le 30 Mars 1990 à 23:00 heures le contrôleur principal (MC) de la station de radar de défense aérien de Glons a reçu un appel téléphonique d'une personne qui a déclaré avoir observé trois lumières indépendantes clignotant dans le ciel, de couleurs changeantes, avec une intensité beaucoup plus élevée que les lumières des étoiles et qui étaient en formation triangulaire. Les conditions météo étaient un ciel clair, aucun nuage, un vent léger et une inversion mineure de la température à 3000 pieds.

    5. Le contrôleur Radar a à son tour informé la police de WAVRE pour confirmer l'observation à plus ou moins 23:30 heures. Pendant ce temps le Contrôleur radar avait observé un écho de radar à environ huit miles nautiques au Nord du lieu de l'observation au sol. Le contact s'est déplacé lentement vers l'Ouest à une vitesse d'environ 25 kts et une altitude de 10,000 pieds.

    6. Les observateurs au sol ont observé 3 taches lumineuses supplémentaires qui se sont déplacées graduellement, avec des vitesses irrégulières, vers le premier ensemble de lumières et ont formé une deuxième triangle.

    7. A 23:50 une deuxième station de radar, située à plus ou moins 100 miles nautiques a confirmé un contact identique au même endroit et au même moment que le contact de radar de Glons.

    8. A 00:05 2 F16 décollèrent de la base aérienne de BEAUVECHAIN et guidés par le radar entrent en contact avec un objet volant. Un total de 9 tentatives d'interception ont été effectuées. À 6 occasions les pilotes purent établir un verrouillage avec leur radar d'interception. Les distances de verrouillage varièrent entre 5 et 8 miles nautiques. A toutes les occasions les cibles ont changé la vitesse et l'altitude très rapidement et le verrouillage radar fut perdu après 10 à 60 secondes. Les vitesses ont changé entre 150 et 1010 kts. À 3 occasions les deux F16 enregistrent un verrouillage radar simultané avec les mêmes paramètres. Les 2 F16 volaient à une distance d'environ deux miles nautiques l'un de l'autre. Aucun contact visuel n'a pu être établi par l'un ou l'autre des pilotes F16.

    9. Le F16 a piloté 3 fois par la zone d'observation des observateurs aux sol. Au troisième passage les observateurs au sol ont communiqué un changement du comportement des taches lumineuses. Le plus lumineux a commencé à clignoter très intensément tandis que l'autre disparaissait. Par la suite, la source la plus lumineuse a commencé à s'obscurcir graduellement.

    10. Pendant ce temps le chef de la police de WAVRE avait alerté quatre autres commissariats de police dans la zone. Chacun des quatre, séparé de quelques 10 miles nautiques de l'un l'autre, confirmé les observations visuelles.

    11. Les avions atterrirent à 01:00. La dernière observation visuelle fut effectuée a à peu près 01:30.
    CONCLUSIONS:

    12. L'Air Force BELGE est incapable d'identifier ni la nature ni l'origine des phénomènes. Cependant, il y a des éléments suffisants pour exclure certaines explications possibles:

    * a. Ballons. Impossible du fait des vitesses extrêmement variables (confirmées visuellement et par radar).
    * b. ULM. Mêmes impossibilités que pour les ballons.
    * c. RPV. Impossible du fait des observations de vols stationnaire.
    * d. Avion (incluant avion invisible). Impossible, comme pour RPV. Aucun son.
    * e. Projections Laser ou mirages. Improbable du fait du manque de surface de projection (aucun nuage). Des points lumineux ont été observés depuis plusieurs endroits distants. Les points lumineux ont parcouru des distances supérieures à 15 miles nautiques. Les formes éclairées par les points lumineux ont été observées avec des lunettes spéciales. Les projections Laser et les mirages ne peuvent être observés au radar.

    {signature}
    W. DE BROUWER
    Kol Vl SBH
    VS3

    http://ufologie.net/htm/belrap02f.htm


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  • Rapport complet de la force aérienne belge 30-31 mars

     


    La version intégrale du rapport de la Force Aérienne Belge, concernant particulièrement l'incident F-16 du 30-31 Mars, 1990, connu comme le "rapport Lambrechts."


    LE RAPPORT COMPLET:


    RAPPORT

    Concernant l'observation d'Ovni durant la nuit du 30 au 31 mars 1990.
    Introduction:

    a. Ce rapport donne une vue d'ensemble des rapports des unités concernées de la Force aérienne et des rapports des témoins oculaires des patrouilles de la gendarmerie se rapportant aux phénomènes inconnus observés dans l'espace aérien (ci-après dénommés OVNI) au sud de l'axe Bruxelles-Tirlemont durant la nuit du 30 mars au 31 mars 1990.

    b. Les observations autant visuelles que par radar furent d'une telle nature qu'il fut décidé de faire décoller deux appareils F-16 du 1 JW avec comme mission l'identification de ces OVNI.

    c. Ce rapport a été établi par le major Lambrechts, VS 3/Ctl-Met 1.

    Petit Réchan ufo
    Contexte:

    Depuis le début de décembre 1989,des phénomènes curieux ont été régulièrement remarqués dans l'espace aérien belge. La force aérienne dispose d'un certain nombre de témoins oculaires dont la plupart ont été renseignés par la gendarmerie. Les stations radars de la Force aérienne ne purent en aucun cas confirmer, jusqu'au 30/31 mars 1990, ces observations visuelles, et la présence des OVNI ne put jamais être établie par les avions de chasse envoyés à cette fin. L'état-major de la Force aérienne a pu présenter un certain nombre d'hypothèses concernant l'origine de ces OVNI. La présence ou l'essai de B-2 ou de F-117 A (Stealth), RPV (Remotely Piloted Vehicles), ULM (Ultra Light Motorised) et AWACS dans l'espace aérien belge au moment des faits peuvent être exclus. Le cabinet MLV fut mis au courant de ces découvertes par les notes en références 1 et 2. Cette requête fut acceptée, à la suite de quoi la Force aérienne a régulièrement apporté sa coopération à cette société.
    RESUME:

    Résumé dans l'ordre chronologique des événements durant la nuit du 30 au 31 mars 1990.

    Note: toutes les heures sont en temps local.

    30 mars:

    23h00: Le contrôleur responsable (MC) du CRC Glons reçoit un appel téléphonique de M. A. Renkin, MDL de la gendarmerie, qui certifie voir, à partir de son domicile à Ramillies, trois lumières inhabituelles en direction de Thorembaies-Gembloux. Ces lumières sont nettement plus intenses que les étoiles et les planètes, elles ne bougent pas et sont disposées en un triangle équilatéral. Leur couleur est changeante: rouge, verte et jaune.

    23h05: La gendarmerie de Wavre est priée par le CRC Glons d'envoyer une patrouille sur place pour confirmer cette observation.

    23h15: Un nouvel appel de M. Renkin renseigne un nouveau phénomène: trois autres lumières vont en direction du premier triangle. Une de ces lumières est beaucoup plus brillante que les autres. Le CRC Glons observe entre-temps un contact non identifié sur radar à 5 km au nord de Beauvechain. Le contact se déplace à une vitesse d'environ 25 noeuds et en direction de l'ouest (voir carte). 23h28: Une patrouille de la gendarmerie avec, entre autres, le capitaine Pinson, est sur place et confirme l'observation de M. Renkin. Le capitaine Pinson décrit le phénomène observé comme suit: "les points lumineux ont la dimensions d'une grosse étoile; ils changent continuellement de couleur. Celle qui domine est le rouge, elle se change alors en bleu, en vert, en jaune et en blanc, mais pas dans le même ordre à chaque fois." Les lumières sont très claires comme s'il s'agissait de signaux: cela permet de les distinguer des étoiles.

    23h30-23h45: Les trois nouvelles lumières se sont rapprochées entre-temps du premier triangle observé. A leur tour, après avoir fait une série de mouvements désordonnés, elles se placent de la même manière en formation triangulaire. Pendant ce temps le CRC Glons suit le phénomène sur le radar.

    23h49-23h59: Le TCC/RP Semmerzake confirme à son tour avoir un contact radar clair à la même position que celle signalée par le CRC Glons.

    23h56: Après coordination préalable avec le SOC II et puisque toutes les conditions sont remplies pour faire décoller les QRA (I), le CRC Glons donne l'ordre de décollage (scramble order) au 1 JW.

    23h45-00h15: Les points lumineux continuent à être observés clairement à partir du sol. Toute la formation semble se déplacer lentement par rapport aux étoiles. Les témoins oculaires au sol remarquent que les OVNI envoient de temps en temps des signaux lumineux brefs et plus intenses. Entre-temps, deux points lumineux plus faibles sont remarqués en direction d'Eghezée. Ceux-ci, comme les autres, font également des mouvements brefs et erratiques.

    31 mars:

    00h05: Deux F-16, QRA (I) de JW, AL 17 et AL 23, décollent. Entre 00h07 et 00h54, sous le contrôle du CRC, au total neuf essais d'interception de ces OVNI ont été entrepris par les chasseurs. Les avions ont eu plusieurs fois de brefs contacts radar sur les buts désignés par le CRC. Dans trois cas, les pilotes réussirent à verrouiller (lock on) pendant quelques secondes sur l'objectif, ce qui, chaque fois, a amené un changement des OVNI. Dans aucun cas, les pilotes n'ont eu un contact visuel avec les OVNI.

    00h13: Premier lock sur l'objectif désigné par le CRC. Position: on the nose 6 NM, 9 000 pieds, cap: 250. La vitesse de l'objectif change en un minimum de temps de 150 à 970 noeuds, l'altitude passant de 9 000 à 5 000 pieds, ensuite retour à 11 000 pieds pour, par après, soudainement, redescendre au niveau du sol. Il en résulte un break lock après quelques secondes, les pilotes perdant le contact radar. Le CRC Glons informe, au moment du break lock, que les chasseurs survolent la position de l'objectif.

    +/- 00h19-00h30: Aussi bien le TCC Semmerzake que le CRC Glons ont perdu le contact avec l'objectif. De temps à autre un contact apparaît dans la région mais ils sont trop peu nombreux pour avoir une piste claire. Entre-temps, les pilotes prennent contact avec la radio du trafic aérien civil sur VHF, afin de coordonner leurs mouvements dans le TMA de Bruxelles. Le contact radio sur Uhf est maintenu avec le CRC Glons.

    00h30: AL a un contact radar à 5 000 pieds, position 255, 20 NM de Beauchevin (Nivelles). L'objectif se déplace à très grande vitesse (740 noeuds). Le verrouillage sur l'objectif dure 6 secondes et au moment du break lock apparaît le signal d'un jamming (brouillage) sur l'écran.

    +/- 00h30: Les témoins au sol voient trois fois les F-16 passer. Durant le troisième passage, ils voient les avions tourner en cercle au centre de la grande formation vue initialement. Au même moment, ils constatent la disparition du petit triangle tandis que le point le plus brillant et situé à l'ouest du grand triangle se déplace très rapidement, probablement en hauteur. Ce point s'éclaire de signaux rouges intenses de manière répétitive durant la manoeuvre. Les deux autres points clairs au-dessus d'Eghezée ne sont plus visibles non plus et seul le point lumineux à l'ouest du grand triangle peut être observé.

    00h32: Les radars de Glons et de Semmerzake ont un contact à 110, 6 NM de Beauvechain, qui se dirige à 7 000 pieds et à grande vitesse en direction de Bierset. Les vitesses enregistrées vont de 478 à 690 noeuds. Le contact est perdu au-dessus de Bierset. Le centre de contrôle radar de Maastricht n'a eu aucun contact avec cet OVNI.

    00h39-00h41: Le CRC Glons mentionne un contact possible à 10 NM des avions, altitude de 10 000 pieds. Les pilotes ont un contact radar à partir de 7 NM. A nouveau une accélération de l'objectif de 100 à 600 noeuds est notée. Le lock on ne dure que quelques secondes et aussi bien les avions que le CRC perdent le contact.

    00h47: Le RAPCON de Beauvechain mentionne un contact sur son radar à une altitude de 6 500 pieds, position à partir de Beauvechain: 160/5 NM. Le CRC Glons a aussi un contact sur la même position. Celui-ci est observé jusqu'à 00h56.

    00h45-01h00: Quelques essais sont encore entrepris afin d'intercepter les OVNI. Les avions n'enregistrent que quelques contacts radars très courts. Les témoins au sol voient le dernier OVNI resté en place disparaître dans la direction de Louvain-la-Neuve (NNO). Vers 01h00, l'OVNI a complètement disparu de la vue.

    01h02: AL 17 et AL 23 quittent la fréquence du CRC Glons et retournent à leur base.

    01h06: La gendarmerie de Jodoigne mentionne au CRC Glons qu'on vient d'observer un phénomène comme celui observé par M. Renkin à 23h15.

    01h10: Atterrissage de AL 17.

    01h16: Atterrissage de AL 23.

    01h18: Le capitaine Pinson qui s'est rendu à la brigade de Jodoigne décrit son observation comme suit: "quatre points lumineux blancs forment un carré avec comme point central Jodoigne." L'OVNI, vu dans la direction de Orp-Jauche (au sud-est de Jodoigne) est plus brillant et a une couleur jaune-rouge. Les points lumineux se déplacent avec des mouvements saccadés et courts.

    +/- 01h30: Les quatre OVNI perdent de leur luminosité et semblent disparaître dans quatre directions différentes.
    INFORMATIONS GENERALES:

    a. Météo. Les données mentionnées par le Wing Météo de la Force aérienne pour la zone concernée et pendant la nuit du 30 mars au 31 mars 1990 sont les suivantes:
    Visibilité: 8 à 15 km avec ciel dégagé. Vent à 10 000 pieds: 050/60 noeuds. Une légère inversion de température au sol et une autre aussi faible à 3 000 pieds. Ces données sont confirmées dans le rapport du capitaine Pinson. Il mentionne en outre que les étoiles étaient bien visibles.

    b. Par manque de matériel adéquat, les observateurs au sol n'ont pu faire aucune photo ou film du phénomène.

    c. Avec une lunette astronomique l'OVNI observé est décrit comme suit: une sorte de sphère dont une partie est très lumineuse; on y distinguait aussi une forme triangulaire. (Pour l'observation plus détaillée: voir rapport du capitaine Pinson en annexe H 1).
    CONSTATATIONS:

    a. En contradiction avec d'autres observations signalées d'OVNI, pour la première fois a été observé positivement un contact radar en corrélation avec différents senseurs de la Force aérienne (CRC, TCC, RAPCON, EBBE et radar F-16) et cela dans la même zone que les observations visuelles. Ceci est à expliquer par le fait que les OVNI du 30/31 mars ont été noté à une altitude de +/- 10 000 pieds, alors que dans le cas précédents il était toujours question de contacts visuels à très basse altitude.

    b. Les témoignages à vue, sur lequel ce rapport se base partiellement, ont été faits par des gendarmes en service et leur objectivité ne pourrait être mise en doute.

    c. Les OVNI, aussitôt visualisés par le radar F-16 dans le mode Target Track (après interception), ont changé drastiquement leurs paramètres. Les vitesses mesurés à ce moment-là et les changements d'altitude excluent l'hypothèse que les OVNI observés pourraient être confondus avec des avions. Les mouvements lents pendant les autres phases différent également de ceux des avions.

    d. Les pilotes des avions de chasse n'ont jamais eu de contact visuel avec les OVNI. Ceci peut être expliqué par les changements de l'intensité lumineuse et même de la disparition des OVNI au moment où les F-16 arrivaient dans les environs où ils étaient observés au sol.

    e. L'hypothèse selon laquelle il s'agirait d'une illusion d'optique, d'une confusion avec des planètes ou tout autre phénomène météorologique est contradictoire avec les observations sur radar, notamment l'altitude aux environs de 10 000 pieds et les positions géométrique tend à prouver un plan-programme.

    f. La première observation du déplacement lent des OVNI s'est faite à peu près dans la même direction et la même vitesse que le vent. La direction diffère de 30 de celle du vent (260 au lieu de 230). L'hypothèse qu'il s'agit ici de ballons-sondes est tout à fait improbable. L'altitude des OVNI reste dans cette phase à 10 000 pieds, alors que les ballons-sondes continuent de s'élever jusqu'à l'éclatement vers 100 000 pieds. Les lumières brillantes et leur changement de couleur peuvent être difficilement expliqués par de tel ballons. Il est tout à fait improbable que des ballons restent à la même altitude pendant plus d'une heure, tout en conservant la même position entre eux. En Belgique, au moment des observations radars, il n'y avait aucune inversion météorologique en cours. L'hypothèse qu'il pourrait s'agit d'autres ballons est à écarter absolument.

    g. Bien qu'on ait plusieurs fois mesuré des vitesses supérieures à celle du son, aucune onde de choc n'a été signalée. Ici aussi, aucune explication ne peut être donnée.

    h. Bien que les différents témoins au sol aient finalement signalé huit points dans le ciel, les radars ont enregistré un seul contact au même moment. Les points ont été vus à distance suffisante les uns des autres pour que les radars puissent les différencier aussi. Aucune explication plausible ne peut être avancée.

    i. L'hypothèse de phénomènes aériens résultant de projections d'hologrammes est à exclure également: les projecteurs lasers auraient dû être normalement observés par les pilotes en vol. De plus, les hologrammes ne peuvent pas être détectés par radar et une projection laser ne peut se voir que s'il existe un écran comme des nuages par exemple. Or ici, le ciel était dégagé et il n'y avait aucune inversion de température significative.

    Petit Réchan ufo
    LISTE DES ANNEXES:

    a. Carte.
    b. Compte rendu chronologique du MC du CRC Glons.
    c. Rapport du TCC/RP Semmerzake.
    d. Analyse de la vidéo-cassette du AL 17.
    e. Transcription des contacts radio sur les fréquences d'interception entre QRA et le controleur du CRC Glons.
    f. Déclarations des pilotes.
    g. Déclarations du contrôleur de la fréquence d'interception.
    h. Déclarations des témoins oculaires.

    http://ufologie.net/htm/belrap01f.htm


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  • La vague belge la petite histoire (1989 - 1991)

     


    La petite histoire

    Origine, raisons, hasard

    Au cours de l'hiver 1989 et du printemps 1990, des centaines de Belges et d'Allemands aperçoivent dans le ciel, un objet triangulaire aux lumières aveuglantes. Cet OVNI, qui stationne à basse altitude au-dessus des habitations est signalé par des civils, par des patrouilles de police et du personnel militaire.

    "Lorsqu'on est arrivé sur l'autoroute, j'ai dit à ma famille 'tenez regardez un Boeing qui atterrit à Bierzé'. On voyait très nettement, on supposait sa masse sombre et on voyait très nettement les feux d'atterrisage et un peu plus loin ma femme me dit 'ça ne bouge plus' et effectivement c'était étrange."

    Jean-Marc Hauglustaine, gendarme

    Dans la soirée du mercredi 29 novembre 1989, en quelques heures et dans une région très limitée, au moins 125 cas d'observations ont été rapportés. Ce fut le début de ce qu'on a appelait "la vague belge". Une vague qui allait durait 1an 1/2.


    La SOBEPS

    En Belgique, quand on pense avoir vu un OVNI, on contacte la SOBEPS (SOciété Belge des Etudes des Phénomènes Spatiaux).
    "Il y a près de 1000 à 1200 rapports d'enquête, qui ont fait l'objet d'enquête sur le terrain" Lucien Clerrbaut, fondateur de la SOBEPS Ce commerçant de timbre de 48 ans n'en fait ni une science, ni une religion. Depuis 1971, les enquêteurs formés par la SOBEPS, ont mené plus de 1200 enquêtes.

    C'est grâce au professeur Auguste Meessen, que la jonction c'est faite entre la SOBEPS et l'armée de l'air. Monsieur Meessen est un physicien renommé de l'université catholique de l'ouvan, qui s'intéresse au dossier des OVNIs depuis plus de 20 ans, car en tant que physicien, il croit que c'est son devoir d'essayer de trouver des réponses à des phénomènes inexpliqués.

    "Ce qui est important c'est que moi je suis critique vis-à-vis de mon travail. Le problème extraterrestre, dans le cas où on se trouve aujourd'hui, a des implications plus profondes, parce que c'est VRAI ! C'est même l'obstacle essentiel scientifique. S'il s'agit d'une technologie d'origine extraterrestre, nous ne comprenons absolument pas comment c'est possible de venir jusqu'à chez nous. Il faut bien le reconnaître."
    Auguste Messen, physicien

    Phobbie OVNI

    Dans la ville de Varême, le maire Guy Coeme, est également vice premier-ministre du pays. De 1988 à 1992, il était ministre de la Défense de Belgique. C'est lui qui a autorisé l'armée de l'air de son pays à collaborer avec la SOBEPS.

    "Il y avait à cette époque-là, une véritable phobbie, tout le monde voyait des OVNIs, c'était inoui. Même parmi les membres du Parlementaire. Cela permettait aussi d'enlever un peu la pression. Je pense également qu'il était au fond important pour l'armée de démontrer que ce n'était pas un avion supersophistiqué qui s'entraînait au-dessus de la Belgique. Voilà les principales raisons, à l'agnostique que je suis en matière d'OVNI, m'ont poussé à le faire. Je ne le regrette pas, mais ceci dit, on a pas apporté la lumière, le mystère reste entier.

    Mais depuis, on voit presque plus d'OVNI", conclue Guy Coeme, en souriant.
    La nuit du 30 au 31 mars 1990

    Le 30 mars 1990, deux stations de radar de l'Otan, basées à Semmerzake et Glons, viualisent sur leur écran un objet non identifié et passant au-dessus de Bruxelles.

    Dans la nuit du 30 au 31 mars, deux intercepteurs F16 décollaient de la base de Beaubechen. Leur mission: aller à la rencontre d'un mystérieux objet volant non identifié, dont la présence avait été signalé plus auparavant par plusieurs témoins occulaires, dont des gendarmes.

    Des témoins décrivaient tous le même objet: un grand triangle doté de sources lumineuses à chacun des angles. Ce soir-là, le ciel est dégagée, et les pilotes n'ont aucuns contacts visuels avec l'OVNI. Au retour, l'analyse de la bande vidéo du radar de chacun des deux pilotes de l'avion, révèle une information INCROYABLE, cette image, la voici ...

    Chacun des F16 avait capté un écho radar qui témmoignait de la présence d'un OVNI, d'un objet non identifié dont l'accélération et la décélerration ont été fulgurante. Ici, on voit qu'en une seconde l'objet inconnu passe de 150 à 560 noeuds (de 277 à 1037 km/h). Après une chute de 1300 mètres en une seconde, l'OVNI disparaît de l'écran radar, en arrivant à 200 mètres du sol. La course poursuite a duré tout de même 75 minutes. En conférence de presse, le colonnel de Brouwer, expliquait que le commandement était médusait devant un tel phénomène.

    "Si vraiment il y a eu des objets en l'air, puisque il faut être prudent, ce n'était certainement pas des F717 ou des B2, parce que les performances enregistrées était tout à fait en dehors de l'enveloppe normale des performances des avions connus. Par contre, ce que nous pouvons dire, c'est qu'il y a vraiement quelque chose de bizarre qui se passe. On a eu des concordences entre les observations radars au sol, et des radars des avions de chasse, qui se sont passées en même temps, avec des observations visuelles au sol."

    Général Wilfried de Brouwer

    21 janvier 1991 (Namur, Belgique)

    Le 21 anvier 1991, à 21H30, elle roulait en voiture avec son ami en direction de Namur. Tous les deux ont vu la même chose, au même moment.

    "Au fur et à mesure qu'on s'approchait de ces lumières, on s'aperçoit que cela ne pouvait pas être un avion, tout d'abord parce que ce n'était pas les lumières habituelles de l'avion, mais c'était deux spots bleus dirigés vers le sol. Et ensuite parce que ça ne bougeait pas, enfin: au fur et à le mesure qu'on s'approchait, on avait l'impression que c'était statique. Et tout doucement, cet engin est reparti dans la direction contraire à la nôtre, c'est-à-dire en direction de Bruxelle, mais ... VRAIMENT comme sur un nuage, tout doucement, tout doucement ..."
    Martine Matagne, speakrine sur RTB

    07 avril 1990 (Liege, Belgique)

    Le 07 avril 1990, à Petit Rochin, dans la province de Liège, un témoin anonyme prend cette photo EXCEPTIONNELLE ! L'Ecole militaire royale de Belgique, reçoit la diapositive originale, qui lui a été transmise par la SOBEPS. Ces spécialistes du traitement de l'image. Le professeur Mars Acheroy, docteur en sciences appliquées, professeur de la chaire d'électricité analyse depuis plusieurs mois l'image photographique.

    "C'est ce qu'on appelle de la restauration d'image, au sens ou on essaie de restaure l'objet, au même titre qu'on essaie de restaurer un chef-d'oeuvre d'un peintre, en respectant l'objet. On essaie pas de l'améliorer. Si vous regarder ici, cette méthode permet de voir, de faire apparaître dans la composante bleue, sensible à toutes les masses sombres, la masse triangulaire de cet OVNI. Pratiquement, quand on regarde le bruit, il y a une continuité de bruit. Depuis là où il n'y a pas d'objet, et là où il y a une objet.

    Le bruit, c'est cet état de neige que vous avez sur le document, et ÇA ! pour essayer de le simuler par des artifices _ je ne sais pas lesquels _ c'est très difficile, sauf si on est spécialiste. Or ce n'est pas le cas de la personne qui a pris la photo. Cette personne avait un appareil photo Practica TX20, c'est un bon appareil d'amateur, équipé d'un zoom et d'un filtre ultraviolet."

    Marc Acheroy, professeur à l'Ecole royale militaire

    http://poleovnis.free.fr/VagueBelge.htm

     

     


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  • La transcription des communications entre les pilotes et le contrôle au sol



    Voici la transcription des communications entre les pilotes et le contrôle au sol pendant l'interception d'un OVNI au dessus de la Belgique dans la nuit du 30 au 31 Mars 1990 (en heure GMT, l'heure local était GMT+2).
    LE RAPPORT:

    30/03/1990 QRA(I), LA POURSUITE:

    22:07

    C: Loud & clear how me.
    P: Reading you 5, flight level 90.
    C: Task VID check armament safe.
    P: Safe.
    C: For your info, contact at your bearing 310 range is 15.
    P: 310, 15, and confirm it's still on FL 90.
    C: Checking.

    22:07:30

    C: Bravo reading you 5.
    P: Bravo 5 as well. No.
    C: No height on the contact for the moment.
    P: Both levelling off FL 90.
    C: Roger and both starboard 310.
    P: OK, SB 310.
    C: Last altitude on the contact is FL 210.
    C: Keep on turning, roll out 320.
    P: 320.

    22:08

    C: 320, 17 miles. And for the moment maximum level 10000ft.
    P: Steady 320.
    C: Roger 330, 5 to 10 right range is 15 Possible altitude 10000ft.
    P: Steady at 10000. No contact.

    22:09

    C: Contact 330 range 10. 11000ft Starboard 330.
    P: Steady 330.
    C: 330. 5 right range is 9.
    P: No contact keep on taking.
    C: 345 range 7. Reduce speed. Slow moving.
    P: Roger, slow moving.
    C: Still at 10000ft. Bearing 345 range 5.
    P: Confirm altitude.

    22:10

    C: Last altitude 10000ft. Check 10 left range is 3. Left side 2 miles. No altitude. Passing overhead.
    P: No contact.
    C: Just below you.
    P: Say again.
    C: Just below you now. Both vector 090. Contact is 090 range 2 When steady check 090 range 3. Slow moving. Inside turn 4 Nm, 060, 3.
    P: One blinking light just in front of you, do you see it, just below you. An orange one.
    C: Range is 3, 060, 3.
    P: ... heading 180. Roger reversing 180 You have contact on me MEEL. Roger contact on you. If you reverse 180, on your nose 1 mile. It should be 1 o'clock for you. Blinking orange light. It's on the ground.
    P: Efflux, you still have the contact.
    C: Contact for the moment 020, 15.
    P: Confirm 020.
    C: 020, 5 miles.
    P: See the blinking light I mean unreadable ...flash.
    C: 030, 6 miles.
    P: Contact on the ground seems to be 1 light.
    C: Another contact now 360, 10 miles.
    P: 360, 10.

    22:13

    C: Altitude 11000ft, 350, 11 miles.
    P: I have a contact 9000 heading 250 at 970 knots.
    C: Possibly your target.
    P: One contact on the nose 9000ft speed 310.
    C: Range is 6?.
    P: Eddy do you confirm contact I have the same in B 15 now unreadable.
    C: Contact is at 3 miles now. On the nose 3.
    P: Contact is coming in and out.
    C: Roger and now... 2miles Right inside turn, level 1 mile 2214 Expedite right, roll out 130.
    P: Unreadable. 130.
    C: 140 range 3.
    P: Confirm heading Efflux.
    C: 130, 120 even. And continue roll out 180 He's now 170,4. Check camera on. 160, 3.
    P: Camera on. I've a possible contact now at 550 knots in C. 6 alt 10000.
    C: Just overhead.

    22:15

    C: If possible take a maximum of pictures.
    P: May I suggest you keep the HUD, I keep...
    C: At your 6 o'clock 2 unreadable.
    P: Efflux, give a new heading.
    C: Roll out 360, 360, 2. unreadable Continue SB 030.
    P: 030.
    C: He's now 050, 3. Altitude 105. Keep on turningtowards 090.
    P: Steady 090.
    C: 090 on the nose 2.
    P: One a/c passing below. Efflux is it possible?
    C: At what altitude?
    P: I see it Efflux.
    C: On the nose 2 miles.
    P: MEEL, you see it, just below me now. Efflux you have a new heading.
    C: South, 2.
    P: Say altitude.
    C: FL 105. Snap 130. 130, 3. Last alt. reported 10000ft On the nose 2.
    P: Come in attack.
    C: Past the contact now. Altitude is 10000ft.
    P: I'm at 9000ft.
    C: Still no contact?
    P: " " " ! Heading please.
    C: 270, 2.
    P: Confirm 260.

    22:19

    C: 270.

    22:20

    P: Roll out 270. Steady 270. 10000ft.
    C: No more contact for the moment.
    P: MEEL you switch 135 05 go.
    C: Can you contact Brussels on 127.15.
    P: 127.15, go. Efflux, confirm new heading.

    22:21

    C: Keep on turning right 090.
    P: Turning left 090. Efflux steady east now.
    C: Roger, maintain.
    P: Positive contact as well.
    C: For the moment no more contact on the scope.

    22:22

    P: No contact on the scope as well Check fuel. Unreadable. Possible contact at 19 miles 800 knots h 350.

    22:23 3000ft

    P: Efflux confirm one contact at 5 miles, left side, speed fast.
    C: No contact for the moment.
    P: 4 miles to the left.
    C: Clear to investigate.
    P: Investigating. Rolling out now 034.

    22:24

    C: Brussels is calling. No contact.
    C: Traffic approaching from 320 range 15, 9000ft. Possible contact bearing 270 range 12. Starboard turn.

    22:25

    P: Turning right 270 This contact seems to be civilian traffic
    P: Say again Efflux
    C: Contact is civilian traffic

    22:26

    P: Rolling out 277
    C: Roger, maintain 17 from Efflux
    P: Come in Efflux
    C: Did you see in the previous investigation...
    P: I had a kind of flashing light on the nose 5 miles
    C: And this light was coming from the south?

    22:27

    P: This light is steady.
    C: When did you pass over the light, give me a top.
    P: Turning left to pass overhead at 10000ft and give you the coordinates. Just passing overhead the light.
    C: Roger.
    P: Coordinates : 50.32.08.

    04.11.08

    P: Reversing east, 10000ft.
    C: Roger.
    C: Possible contact bearing 020 12 miles.
    P: 12 miles looking out.
    C: High speed roll out 040.
    P: 040.
    C: Heading is 115 Starb 060.
    P: One contact on nose 10 miles.
    C: That's the target. No alt on him for the moment.
    P: Contact in C 12 MEEL, at 5000ft. 740 knots. Good contact again. Investigating. One contact on the nose 7 miles.
    C: Chear to investigate, check armament safe.

    22:31

    P: Sweet and safe.
    C: Passing overhead BE for the moment.
    P: Lost contact now, he's moving very fast.
    C: That's affirm High speed for the moment.
    P: One contact on the nose 6 miles, speed to 100 knots.
    C: 080, 10 miles. Heading is 120.
    P: 120 confirm.
    C: Affirmative.

    22:32

    C: Last alt. reported 10000ft 070, 10 miles.
    P: 070, 10 confirm. Rolling out 070. Altitude 7000ft. Lost contact more info Efflux.
    C: Lost contact as well. It should be 090, 10. Roll out 100.

    22:33

    P: 100.
    C: Normally on the nose range 15. You have contact.

    22:34

    P: No contact.
    C: 095 Range 18 17, both starboard 310.
    P: SB 310 Fuel 044.
    C: 17 check playtime left.
    P: Playtime left 15 minutes.
    P: 17 steady 310.
    C: Roger 17. Maintain hdg for the moment. One civilian traffic 315 range is 12 at 5000ft in the TMA.

    22:38

    P: Looking out. Contact at 6000ft slow moving at C.
    C: It's civilian traffic. Passing 2 o'clock 5 miles. 5000ft, check 310, 12 miles possible contact.

    22:39

    P: 10 miles on the nose 10000ft. Contact.
    C: On the nose range 7.

    22:40

    P: Got the same.
    C: Check camera on.

    22:41

    P: Camera on.
    C: If possible take max of pictures.
    P: Very slow moving.
    C: Check alt. of contact.
    P: I still have the contact, 5 miles.
    C: No height.
    P: No height.
    C: 3 o'clock 2 miles.
    P: " " ".
    C: Crossing left to right.
    P: Say again.
    C: Left side high.
    P: Looking out. I see one beacon on the nose.

    22:42

    C: One civilian traffic west, 10 miles.
    C: Contact 100, SB 100.
    P: Roger SB 100.
    C: Civilian traffic 300, 5 miles.
    P: " " " " " Steady 120.
    C: Continue 100.
    P: 100.
    C: Even 060 now. 060, 5.
    P: Steady 060.
    C: 060, 3. You have contact?
    P: One contact but speed is changing from 100 to 600.
    C: I have the same contact.
    P: Slightly to right 4 miles.
    C: Affirmative. High moving.
    P: Steady east now.
    C: Roger.
    P: Lost contact.
    C: Both vector 180.

    22:44

    P: Turning right south.
    C: Contact south higher.
    P: Looking out. Steady south.
    C: Nine o'clock 3. sorry 3 o'clock.
    P: Steady south no contact.

    22:45

    C: Disregard snap 360 now.
    P: 360 to the left. Check fuel.
    C: Possible contact 350 range 10.
    P: 350, 10.
    C: 2 contacts due to civilian traffic same position 345, 9 left 330 17 left 330 left 330.

    22:46

    C: Civilian traffic 340 range 7.
    P: Contact on traffic.
    C: At 5000ft, other contact at 325 range is 7, no height.
    P: Contact on the radar now.
    C: Check camera on.
    P: Camera on loosing contact.
    C: He's now 345 range is 5.
    P: We have the same in B 8, 10000ft. MEEL.
    C: 350, 3.
    P: Radar contact. Contact slightly to the left, 8 miles, lost contact now<.BR>

    22:47

    C: He's at your 360 now 360....
    P: Request to turn north.
    C: Clear now.
    P: Steady north Efflux.
    C: Roger, no contact.
    P: Negative.
    C: Reverse south.

    (... les communications se poursuivent jusqu'à 22:53, mais rien de bien intéressant se produit.)

    (Les lumières aux coordonnées 50.32.08 04.11.08 ont été facilement identifiées comme des lueurs au sommet d'une série de cheminées).
    CONTACTS RADAR:

    Les contacts radars entre un des F-16 et les objets volants ont fait l'objet d'un enregistrement vidéo. L'un d'entre eux dure 46 secondes. Deux F-16 ont été partie prenantes, l'un d'entre eux a enregitré 13 contacts sur son radar, l'autre eut également des contacts qui n'ont pas été enregistrés car le pilote n'a pas mis en marche l'enregistreur, par erreur. Les contacts peuvent être classés en 5 groupes, séparés par des périodes sans contacts.


    N. de contact: Durée (en secondes): Début à:
    1 2.3 00h13 31 Mars 1990 (30 Mars 22h13 GMT)
    2 3.4
    3 19.9 00h15
    4 27.5 00h29
    5 8.0
    6 11.4
    7 9.3
    8 < 0.1
    9 45.9 00h39
    10 16.2
    11 11.4
    12 9.5
    13 11.2 00h46

    Toutes les positions et vitesses sont disponibles sur l'enregistrement vidéo. Les vitesses du déplacement vertical semblent être parfois dépasser 1000 noeuds. Des vitesses mesurées sont digitalement montrées avec seulement trois nombres, ainsi 200 noeuds pourraient être 1200 ou 2200 noeuds. Sachant cela, des positions et les vitesses peuvent être corrélées (cependant, au-dessus de 1000 noeuds, les trois derniers chiffres sont douteux).
    CONTACTS:

    Voici la transcription d'un des contacts:

    Secondes après verrouillage: Cap (degrés): Vitesse (Noeuds): Altitude (pieds):
    00 200 150 7000
    01 200 150 7000
    02 200 150 7000
    03 200 150 7000
    04 Rapide 200 Accélération 150 6000
    05 Virage 270=22 g 560 6000
    06 270 560 6000
    07 270 570 6000
    08 270 560 7000
    09 270 550 7000
    10 210 560 9000
    11 210 570 10000
    12 210 560 11000
    13 210 570 10000
    14 270 770 7000
    15 270 770 6000
    16 270 780 6000
    17 270 790 5000
    18 290 1010 4000
    19 290 1000 3000
    20 290 990 2000
    21 290 990 1000
    22 300 990 0000
    22.5 300 980 0000 Break lock

    # 00 h 32: Les radars de Glons et Semmerzake ont un contact à 110 / 6 NM.
    # au delà de Beauvechain, en route vers Bierset à 7000 pieds et grande vitesse.
    # La vitesse enregistrés va de 478 à 690 knots. Le contact est perdu
    # au-dessus de Bierset. Le radar de Maastricht n'a pas de contact
    # avec cet OVNI.

    Quand par exemple vous voyez "altitude 5000", cela signifie entre 4500 et 5500. Donc 0000 est l'intervalle entre 0 et 500. 0 est le niveau de la mer; l'altitude moyenne du sol dans cette région est 200 pieds (de ce fait 0000 se traduit par entre 200 et 500 pieds).
    Voici des commentaires par une personne qui a souhaité garder l'anonymat:

    Le ciel Belge au Sud-Est de Bruxelles était fortement visible par la population dans la nuit du 30 au 31 Mars 1990. Il y eut au moins 3 et jusqu'à 6 lumières brillantes avec des couleurs changeantes, observées par des gendarmes de 23:00 à 01:00. Il y eut deux F-16 chassant des échos radars vrais ou factices de 00:00 à 01:00 en temps local (GMT +2).

    Mais il y avait encore autre chose. A 00:28 le radar de Semmerkaze détecta un objet à 2500 pieds au dessus de la partie Ouest de Bruxelles, se dirigeant vers Liège à 450 noeuds. A 00:29, le radar de Glons le détecta également. De 00:29 à 00:33 les deux radars suivirent l'engin qui se dirigeait en ligne droite vers Liège en augmentant son altitude et sa vitesse. A 00:35 le radar de Semmerzake le repéra encore à 6000 pieds au-dessus de Liège, et a une altitude de 12.000 pieds à 00:36.

    Le radar de Semmerzake est constitué d'un réseau de radars. Il est utilisé pour la sécurité aérienne militaire. Semmerkaze se trouve à environ 30 miles à l'Ouest de Bruxelles. Le CRC de Glons fait partie du NADGE, le dispositif radar de protection des territoires de l'OTAN (NATO Air Defense Ground Environment). Il y a environ 30 CRC NADGE en Europe, y compris la Turquie. Ses missions sont: 1. détecter et suivre tous les appareils survolant l'espace aérien Belge, 2. identifier les amis et les ennemis, 3. si c'est un ennemi, l'intercepter ou le détruire selon le genre d'alerte.Le radar de Glons est un radar multi-usage à impulsion. Glons est environ à 6 miles de nord de Lièges. La distance Brussels-Lièges est environ 60 miles. Il y a un autre radar à Bertem, pour le trafic civil. L'OVNI est passé à 5 miles au Sud de Bertem à 00:30. Le radar de Bertem n'a rien vu.

    Qu'était-ce?

    1) Du trafic civil? Je ne connais rien en aviation, mais je pense que les avions de transport civils ne sont pas si rapides à une altitude aussi basse. En outre, je pense que chaque vol civil est identifié par les militaires.

    2) Un petit jet privé? Peut-être, si toute cette histoire est un canular (ce devrait être un canular vraiment impressionnant, impliquant des véhicules aériens, des jets, des ULM). Et y a-t-il les jets privés qui vont si vite?

    3) Un avion militaire? Ce n'était pas un des deux F-16, qui, au lieu de se déplacer la ligne droite, aurait décrit des boucles compliquées (j'ai le plan de toutes leur trajectoire). À mon avis, cela peut plutôt être un avion stealth (F-117 A ou TR-3 A), parce qu'on l'a vu seulement sous certains angles. Le radar de Bertem, qui était mieux placé, ne l'a jamais vu. Mais apparemment les militaires belges ne connaissaient pas cet avion, au moins en mai 1990, quand l'Armée de l'Air Belge a diffusé son premie
    r rapport au sujet des incidents:

    http://ufologie.net/htm/beldoc01f.htm


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