• Hallucinations connexes

    hallucinations varient généralement selon l'individu, mais certaines sont plus communes à l'expérience que d'autres :

    La plus courante

    •      Peur

    Très courantes

    •      Sensation de « présence » (souvent maléfique)
    •      Sensation de pression, d'écrasement ou d'étouffement
    •      Sentiment de danger ou de mort imminente

    Assez courantes

    •      Hallucinations auditives (respirations, bruits de pas, voix, grognements, bourdonnement, etc.)
    •      Hallucinations visuelles (dont silhouettes, ombres autour du sujet)

    Moins courantes

    •      Sensation de flottement
    •      Hallucinations tactiles (par exemple, contacts ou saisie par une main)
    •      Hallucinations agréables (par exemple, présence "protectrice")

    Rares

    •      Sensation de chute
    •      Vibrations (avec parfois impression d'électrocution)
    •      Interaction sexuelle

    Solutions au trouble


    Mettre fin à une paralysie du sommeil

    Le fait de se concentrer sur les extrémités de son corps (le bout des doigts par exemple) et d'essayer de les faire bouger peut mettre fin à la paralysie. Mais en faisant disparaître la peur qui accompagne le phénomène, on fait aussi disparaître les expériences désagréables. En général, les épisodes de troubles se déroulent sur une période de temps limitée. Plus l'âge augmente et plus la probabilité de tels troubles diminue.

    Apprendre à contrôler ses paralysies du sommeil


    La paralysie du sommeil n'est pas obligatoirement un phénomène effrayant. Il semblerait que les sensations effrayantes, les hallucinations qu'expérimentent les personnes victimes d'une paralysie du sommeil ne viennent en fait que de leur état d'esprit. Le fait d'être paralysé provoque la panique et la panique déclenche des hallucinations désagréables. Plusieurs personnes étant victimes de paralysie du sommeil ont découvert qu'il était possible de contrôler les hallucinations durant une paralysie du sommeil. Il vous suffit d'imaginer par exemple que vous flottez à la surface d'un grand lac pour immédiatement sentir votre corps flotter dans de l'eau avec des sensations parfaitement reproduites. Chaque sensation imaginable peut-être ressentie pour peu que l'on garde son calme, sachant qu'une paralysie du sommeil ne représente aucun risque. Une paralysie du sommeil peut aussi conduire à un rêve lucide, c'est à dire un rêve où l'on sait qu'on rêve, dont il est alors possible de prendre le contrôle et où les sensations sont en général fidèles à la réalité.

    Références culturelles

    Il a été établi que la paralysie du sommeil joue un rôle non négligeable dans la génération des témoignages d'enlèvements par les extraterrestres ainsi que dans d'autres événements en apparence paranormaux (visions de fantômes ou de démons par exemple).

    Au Japon, la conscience pendant la paralysie de sommeil est désignée sous le nom de kanashibari (littéralement : « maintenu par une étreinte de fer », de kana : métal et shibaru : lier) ; en Chine, le phénomène est connu sous le nom de gui ya chuang « fantôme qui écrase [le dormeur contre] le lit » ; au Canada (Terre-Neuve), on parle de visite de la « vieille sorcière » (Ag Rog ou Old Hag) ; les Inuits appellent le phénomène augumangia en Inupik et ukomiarik en Yupik et l'attribuent aux esprits ; au Mexique, c'est la subida del muerto (le « mort qui monte dessus ») ; en Turquie, karabasan (le « gars noir ») ; en Algérie, on désigne ce phénomène sous le nom de jedma (« cauchemar ») ; au Maroc, on le désigne sous le nom de bough'tat (« celui qui te recouvre ») car on explique parfois le phénomène par la venue du « gars noir », très lourd, ou d'une vieille femme ou encore d'un djinn écrasant de son poids la poitrine du dormeur. Aux Antilles Françaises, c'est probablement l'origine de la croyance concernant les Dorlis, chiens volants qui peuvent pénétrer la nuit dans les cases pour épier et parfois violer les jeunes femmes (encore de nos jours on trouve des ciseaux disposés sur la porte pour s'en protéger). Dans les croyances russes traditionnelles, les symptômes de la paralysie de sommeil ont été attribués à la colère du domovoï, l'esprit de la maison, punissant des personnes pour mauvais devoir conjugal ou trahison.

    Pendant l'époque médiévale de l'Europe, les attaques des victimes de la paralysie de sommeil ont probablement été expliquées par la présence de démons ou de sorcellerie. On notera que le mot « cauchemar » (ou cauque-mar) viendrait de « caucher » signifiant presser, fouler ou s'accoupler et « mara » désignant un esprit de la nuit. On peut également y voir l'origine des légendes sur les incubes et succubes même si la composante sexuelle dans les hallucinations semble assez rare.





    Ne pas confondre

    •      avec le cauchemar. Le terme cauchemar est improprement passé dans le langage courant pour désigner le mauvais rêve. Certains l'utilisent encore en faisant référence à son étymologie (Cauquemar). C'est le cas de certains articles traitant de psychiatrie et surtout de psychanalyse. C'est le cas aussi dans l'art
    •      avec les terreurs nocturnes. La paralysie du sommeil génère des symptômes d'angoisse, de peurs, du même ordre que ceux des terreurs nocturnes (même sémiologie), mais il existe en plus des phénomènes hallucinatoires connexes non décrits dans les terreurs nocturnes (du fait de l'amnésie de ces dernières), ainsi que le souvenir de l'épisode de paralysie. L'angoisse est une conséquence de la paralysie du sommeil, alors que les terreurs nocturnes sont des équivalents nocturnes d'une attaque de panique.
    •      avec la cataplexie, rencontrée dans la narcolepsie, où la personne est éveillée et va s'écrouler à cause d'une atonie musculaire généralement provoquée par une forte émotion.


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