Un phénomène poltergeist bien étrange
Nous sommes en 1967, dans un cabinet davocat bavarois.
Dans ce cabinet davocat, quelque chose détrange se passait avec
les quatre postes téléphoniques. En effet, ils leurs arrivés de se
mettre à sonner en même temps alors quil ny a personne au bout du
fil. Parfois, la conversation était interrompue par des bruits bizarres
ou alors brusquement coupée.
Suite à tout cela, Me Adam appelle la société Siemens qui lui a
installé les lignes, une boîte de raccordement et les quatre postes.
Après plusieurs semaines de test, aucune anomalie nest décelée,
mais les perturbations nont pas cessé pour autant. Ils sadressent
donc au service officiel des télécommunications. Le matériel sera
remplacé et on ajoutera un instrument de mesure, un compteur de
communication. Adam demanda alors à ses employés, le chef de bureau
Johannes Engelhand, deux secrétaires et une autre personne qui
travaille à mi-temps de tenir un registre de leurs appels.
Avec laide de ces appareils, on observera certains phénomènes :
Entre le 5 et le 19 octobre 1967, on enregistre des communications que personne na pu passer dans le bureau.
A partir du 19 octobre, cest par douzaine que les appels sont enregistrés et ils concernent pour la plupart lhorloge parlante.
Les appels sont tellement rapprochés quil est physiquement
impossible dobtenir autant de fois le même numéro en si peu de temps.
Par exemple, le 20 octobre, 46 appels à lhorloge parlante ont été passé entre 7H42 et 7H57 du matin.
Puis, les phénomènes sétendent, ne sarrêtant pas seulement aux mystérieux appels téléphoniques.
Le 20 octobre : un grand bruit sourd se fait entendre au même moment la lumière séteint.
Un électricien est appelé durgence, mais tout est en très bon
état, il constate juste que les tubes fluorescents se sont retournés
sur eux-mêmes dans leur logement et donc déconnectés.
Lélectricien change tout le matériel, mais à peine le travail
terminé, le même bruit sourd se fait entendre accompagné des
perturbations identiques, on remarque que les fusibles ont été expulsés
de leurs emplacements sans aucune intervention physique.
Un spécialiste de la compagnie officielle de distribution du
courant arrive sur les lieux, M. Paul Brunner. Il mène une enquête mais
ne remarque rien danormal, il change cependant quelques appareils dans
le bureau mais aussi dans limmeuble.
Il installera plusieurs appareils :
- Un Unireg : qui permet de mesurer les différences de voltage et de les visualiser sur papier.
- Un compteur Tektronix : pour étudier parallèlement les variations de champs magnétiques et de niveau sonore.
Tous ces instruments sont scellés, pour éviter toute intervention humaine.
Malgré cela, des phénomènes inexpliqués se produisent pendant les
heures de bureau mais jamais durant les week-end-end et les vacances.
Le 20 décembre : Dans le bureau de lavocat, un tube fluorescent se
détache et se brise au sol, les autres grillent alors que les appareils
saffolent.
Deux jours plus tard, on observe que la photocopieuse fonctionne sans être branchées.
Après un nouveau branchement testé
les lampes explosent, en
blessant une employée. Puis, elles se mettent à se balancer au plafond
comme pour provoquer les spécialistes, les fusibles séjectent de leurs
logements et les instruments de mesures saffolent de plus belle.
Le 11 décembre, 8H45 : Alors que Me Adam discute dans la salle de
dactylos avec son assistant Mayr, un tableau accroché au mur se met à
tourner sur lui-même, Brunner qui venait dentrer dans la pièce essaya
de la retenir mais en vain. Plusieurs tableaux fit de même et certains
tombèrent violemment au sol
Adam et Brunner avaient noté, ce matin-là, une tension particulière
chez les deux secrétaires, Gustel Huber et surtout chez Anne-marie
Schneider. Elles quittent précipitamment la salle en poussant des cris.
Les hommes observent, impuissants, le phénomène.
Brunner décide décrire un rapport officiel en reconnaissant quil
est incapable dexpliquer ces phénomènes. Dans son rapport, il indiqua
« quil faut bien postuler la présence dune force inconnue de notre
science et de notre technologie. Un pouvoir dont ni la nature, ni la
force, ni la direction quil peut prendre ne peuvent être définies. Un
pouvoir au-delà de notre compréhension
».
Les docteurs Kanger de linstitut Max Plark de physique des
plasmas, et, Zicha, de luniversité de Munich sont demandés en
consultation, il sagit des deux plus éminents physiciens allemands des
années 60.
Voici leurs conclusions :
- Les phénomènes électriques et électroniques étranges ne sont
accompagnés daucune différence dans les voltages et nen résultent pas
;
- Les anomalies nont pas pour cause déventuelles variations dans les fréquences du voltage en provenance de lextérieur ;
- Les appareils de contrôle et de mesure fonctionnent normalement
en eux-mêmes ; ils ont été changés à plusieurs reprises pour effectuer
ce test ;
- Aucun champ magnétique na été détecté ;
- Pas de vibration infra ou ultrasonique ;
- Toute intervention humaine ou fraude est à éliminer
Les deux physiciens remarquent que les phénomènes montrent une
certaine forme dintelligence, de part les choix des manifestations.
Plusieurs universités mandent des enquêteurs, dont celle de
Fribourg-en-Brisgau, où le professeur Hans Bender soccupe dun
département de parapsychologie, qui travaille en particulier sur les
hantises.
Celui-ci soutient la thèse anglo-saxonne selon laquelle certaines
personnalités perturbées, adolescents ou adultes dont la puberté a
souvent été retardée, psychopathes légers, introvertis maladifs sont
susceptibles de libérer eux-mêmes ou de catalyser une force inconnue
qui devient responsable des phénomènes.
Très vite, lattention de ces « nouveaux exorcistes », comme ils
ont été appelés dans une certaine presse de lépoque, vers Anne-marie
Schneider. Elle est la plus tendue de tous, et un assistant du
professeur a vu des lampes se balancer sur son passage dans un des
couloirs. Et les phénomènes ne se déroulent quaux heures de bureau,
plus particulièrement vers 7H30, à son arrivée. On notera aussi que
lors de ses absences pour des petits congés, il ne se passe rien.
Du 13 au 18 décembre, elle prend congé et les chercheurs en
profitent pour effectuer des tests
Pendant ces 5 jours, il ne se passe
rien.
A son retour, tout reprend.
A chaque manifestation, Anne-marie tombe dans une mauvaise crise de nerfs.
Il a été constaté quà chaque manifestation dun phénomène
poltergeist, la personne qui en est responsable et cela sans en être
consciente éprouve en retour un choc nerveux pouvant conduire jusquà
la démence.
La police aussi la soupçonne et lofficier Wendl pense quil finira
par prendre la jeune fille en flagrant délit, mais il va vite admettre
que physiquement, elle nest responsable de rien.
Un après-midi, alors que Anne-marie et Gustel Huber, la seconde
secrétaire, discutent, un énorme meuble de chêne massif se déplace sur
30 centimètres
cette armoire pèse prés de 200 kilos
Anne-marie est aussi victime de la force quelle déchaîne, le 17
janvier, la jeune fille reçoit un violent choc électrique entre les
jambes, ensuite, dans la même journée elle sera littéralement
poursuivie par la chaise quelle vient de quitter, un policier en sera
témoin.
Me Adam décide de la renvoyer, conseillé par Bender resta en
contact avec Anne-marie Schneider, et ils effectuèrent des tests
psychokinésique, mais les tests se révélèrent négatif.
En effet, elle ne semblait pas consciente des phénomènes spectaculaires quelle a pu causer.
Daprès léquipe du professeur Bender, elle nétait pas capable de
produire ces phénomènes que sous un fort état de stress et de
frustration.
Leffet poltergeist est incontrôlable même par celui qui le produit