• Les centaures



    Peuple sauvage d'aspect monstrueux -chevaux à torse et tête d'homme- qui habitait, selon la légende, en Thessalie et en Arcadie. Nés de l'union illusoire d'Ixion et de Néphélé, ils étaient redoutables pour leur brutalité, à l'exception de Chiron et de Pholos. Ainsi invités aux noces de Pirithoos, roi des Lapithes, il s'enivrèrent et s'emparèrent de la jeune épouse et d'autres femmes, mais ils furent vaincus et chassés de Thessalie. Le combat des Centaures et des Lapithes et la victoire de ces derniers, aidés par Thésée, symbolise le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Un des Centaures, Nessos, est lié à la légende de la mort d'Héraclès. Chiron se distinguait de ses semblables, brutaux et incultes, par sa bonté et sa sagesse. Apollon et Artémis lui enseignèrent l'art de la médecine et de la chasse, puis il fut lui même l'éducateur d'Asclépios, d'Achille, d'Héraclès, de Jason, de Palamède et d'autres héros. Il sauva Pélée, attaqué par les Centaures, puis, blessé, lui même accidentellement par Héraclès et souffrant atrocement, il accepta de mourir à la place de Prométhée lui cédant son droit à l'immortalité. Il prend place parmi les constellations sous le nom de sagittaire

    Les cerbères

    Monstre dont la mythologie faisait le gardien des Enfers. Fils de Typhon et d'Echidna, c'était un chien à cinquante ou cent têtes, selon les auteurs; Dans l'art il est représenté avec trois têtes, une queue de dragon, et des têtes de serpent sur l'échine. Les morts eux mêmes devaient l'apaiser en lui présentant le gâteau de miel qu'on avait placé dans leur tombe en même temps que l'obole pour Charon. Mais Cerbère était surtout terrible pour les vivants qui essayaient de forcer la porte des Enfers comme Pirithoos et Thésée, qui cherchaient à enlever Perséphone. Orphée le calma en lui jouant de la lyre, puis Enée lui jeta le gâteau préparé par la Sibylle. Héraclès seul, réussit à le dompter. Il enchaîna Cerbère et l'amena à Trézène, puis le renvoya aux Enfers.




    CHARYBDE



    Dans le détroit de Messine, en face de Scylla se trouve Charybde, fille de Poséidon et de Gaia qui vola et mangea une partie du bétail de Géryon qu'Héraclès ramenait. Pour la punir, Zeus l'envoya au fond du détroit, où, trois fois par jour,elle engloutissait et recrachait la mer et tout ce qui s'y trouvait. Ulysse échappa une première fois au monstre mais après la seconde fois son bateau fut avalé et il dut sa vie à un figuier qui poussait à l'entrée de la grotte et auquel il s'accrocha. Il récupéra son bateau quand le monstre le vomit quelques heures plus tard.

    Les Cyclopes

    Ulysse vient de délivrer ses hommes de l'envoûtement des Lotophages. Les marins quittent l'île de ce peuple étrange pour accoster une autre terre insulaire, vaste et mystérieuse. Ulysse a emporté des jarres de vin parfumé, cadeau d'un prêtre d'Apollon, qu'il pense utiliser comme offrande aux habitants de l'île. Il ne sait pas encore que cette initiative lui sera salutaire.

    Rencontre avec un géant très peu hospitalier

    Pour explorer Le Littoral, Ulysse se fait escorter par douze de ses compagnons. Les marins s'aventurent dans une grotte ou, d'après l'odeur qui y flotte, ont séjourné des moutons. Le pasteur y a entreposé de la nourriture, à laquelle Ulysse interdit de toucher, devinant un danger. En effet, un homme gigantesque pénètre dans la caverne, dont il bloque l'entrée avec un énorme rocher. C'est Polyphème, fils du dieu de la Mer Poséidon.

    Sur son visage farouche à la barbe hirsute, au milieu du front, un oeil unique, immense et saillant, roule horriblement. Les compagnons sont très vite fixés sur le sort affreux que leur réserve leur hôte. Le soir venu, le Cyclope s'empare de deux des captifs, les étouffe dans ses énormes mains, puis les dévore, avant de s'endormir sans prêter plus d'attention à ses malheureux hôtes. Au matin, après avoir englouti deux autres Grecs, Polyphème part avec son troupeau : il sait que les humains sont incapables de déplacer L'énorme rocher qui obstrue l'entrée de la grotte.







    Le second soir, deux autres malheureux viennent d'être mangés quand Ulysse met en oeuvre un plan d'évasion. Il offre au Cyclope le vin qu'il a emporté : celui-ci, qui ignore tout de cette boisson et de ses effets, accepte sans se méfier. Polyphème apprécie Le vin, qui le change agréablement du kéfir (Lait caillé). Il s'enquiert du nom d'Ulysse qui lui répond : « Ma famille et mes compagnons me nomment Personne ». Déjà ivre, le Cyclope accorde une faveur à « Personne » : il Lui promet qu'il le mangera en dernier. Puis Polyphème s'endort profondément.
    Ulysse a fait tailler un épieu dans un tronc d'arbre. Ses compagnons en durcissent La pointe au feu. Unissant leurs efforts, Les Marins enfoncent l'épieu dans L'œil du Cyclope anesthésié. Le matin venu, la douleur tire le géant de sa Léthargie. Il tâtonne vainement en tous sens pour attraper les coupables, mais ceux-ci se terrent dans un trou de rocher.
    Aveuglé et redoutant de laisser fuir ses prisonniers. Le cyclope écarte le rocher de l'entrée de la grotte prêt a capturer tout homme cherchant à s'enfuir. Bien que désemparé, Ulysse ne manque pas d'idées et de ruses. Il s'accroche sous le ventre d'un gros bélier et fait signe a ses compagnons d'en faire de même. Les animaux sortent de la grotte un par un tandis que le cyclope les contrôles de la main en caressant les animaux. Polyphème s'apercevant qu'Ulysse l'a berné appelle au secours les autres cyclopes. Abandonné par ses compères qui le croient victime d'une malédiction divine, il se met donc à jeter des rochers pour couler le navire d'Ulysse qui lui hurle enfin son véritable nom.







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